Novembre 2011
Au moment où le budget de l’Etat est finalisé par le Parlement, les organisations FAEN, FERCCGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education rappellent leurs exigences pour un budget de l’Education nationale qui permette réellement d’assurer la réussite de tous les élèves.
Les choix faits par le gouvernement indiquent clairement le manque d’ambition éducative pour tous les jeunes. L’Education, la formation et la recherche ne sont pas considérées comme des investissements d’avenir pour la jeunesse et pour la société mais comme une charge.
Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite a depuis 4 ans de lourdes conséquences pour l’Education nationale. Près de 80 000 postes d’enseignants, d’administratifs, de personnels sociaux et de santé ont été supprimés ce qui ne permet pas de faire fonctionner mieux le système éducatif contrairement à ce qu’affirme le Ministre de l’Education nationale.
Cette situation fragilise toujours plus les élèves les plus en difficulté. Classes surchargées, baisse de la scolarisation en maternelle, suppression des personnels et de dispositifs de soutien aux élèves en difficulté, détérioration des conditions de scolarisation des élèves, dégradation des conditions de travail des personnels, destruction de la formation des enseignants…sont autant de conséquences qui ne permettent pas au quotidien de lutter contre l’échec scolaire ni de réduire des inégalités scolaires qui, nous le savons, sont fortement corrélées aux inégalités sociales.
Les organisations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education exigent un budget qui réponde aux évolutions nécessaires du système éducatif (formation des personnels…) et des recrutements à la hauteur des besoins de la maternelle au lycée.
L’Education et la formation de la jeunesse sont une question fondamentale pour l’avenir de chaque jeune et celui de notre société. C’est la responsabilité de la Nation. Une autre orientation éducative et un budget à la hauteur de ces ambitions doivent être aujourd’hui la priorité.