Cela fait trois mois maintenant que les salarié-e-s, les chômeurs, les jeunes et les retraité-e-s sont mobilisé-e-s contre le projet de loi Travail : grèves, manifestations, blocages, meetings… avec le soutien massif de l’opinion publique.
Pour toute réponse, le gouvernement a choisi de passer en force à l’Assemblée avec le 49.3.
Mais où est donc passée la priorité que devait donner le gouvernement au dialogue social ? Dialogue qui devait être « utile » selon les mots mêmes du Président de la République…
Pourtant, l’intersyndicale demande à être reçue sans succès.
Considérant que ce n’est ni l’inversion de la hiérarchie des normes, ni la flexibilité, ni le dumping social qui peuvent être la réponse aux questions actuelles du travail, pas plus que le statu quo, elle a développé nombre de propositions : organisation du travail, formation, conditions de travail, temps de travail, droits nouveaux, créations d’emplois stables et de qualité…
Le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’entendre ce mouvement d’ampleur.
Le travail est un sujet structurant pour la société. Alors, face au chômage et à la précarité, aux évolutions du monde du travail, l’enjeu est de redonner confiance en l’avenir à des millions de salarié-e-s et de chômeurs mais aussi aux jeunes.
Pour nous faire entendre : votons (vous pouvez le faire sur ce site) et participons à la manifestation nationale du 14 juin.