Le gouvernement semble danser le moonwalk qui donne l’impression que l’on avance alors que l’on recule !
En effet, sous couvert de discours modernistes, ce sont bien des reculs sociaux majeurs qu’ils préparent faisant toujours la part belle aux plus fortunés.
Doutes, inquiétudes, mécontentements grandissent et les mobilisations sont nombreuses comme à la SNCF, Air France, dans la Fonction publique…. mais aussi chez les jeunes qui souhaitent une réelle démocratisation de l’université ou encore chez les retraités qui exigent de meilleures conditions de vie. Tous ces mouvements ont un point commun: la nécessité de préserver et conforter notre modèle social fondé sur des valeurs et principes notamments ceux d’égalité et de solidarité.
C’est le sens qu’à voulu donner la FSU à la journée du 26 mai.
La FSU considère que pour permettre à la Fonction publique de répondre aux besoins des usager-es et de la société, il faut lui permettre de poursuivre ses évolutions sur d’autres bases que celles mises aujourd’hui dans le paysage par le gouvernement et s’appuyer davantage sur la professionnalité et l’engagement des agent-es. Après la journée d’action du 22 mai, elle reste engagée pour faire entendre ces exigences et pour gagner une réelle amélioration du pouvoir d’achat pour toutes et tous lors du rendez-vous salarial de juin.
Le gouvernement doit entendre ces nécessités. S’il lui venait à l’esprit de continuer sa danse, la FSU n’entend pas l’accepter.