Aujourd’hui, c’est la 30ème journée mondiale du refus de la misère.
En France, selon l’Insee, ce sont 8,8 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Plus d’un million de retraité-es et près de 3 millions d’enfants et de jeunes. C’est insupportable et inadmissible dans un pays qui, en 20 ans, a multiplié par deux ses richesses produites.
Il s’agit aujourd’hui de porter des alternatives pour changer le cours des choses : santé, éducation, emploi, formation, fiscalité, logement, culture… Et la FSU tient à saluer le travail des agent-es public.que.s (travailleuses et travailleurs sociaux, enseignant-es, éducateurs et éducatrices, agent-es de la santé, dans les territoires…) qui sont quotidiennement au contact de populations de plus en plus paupérisées. Elle s’inquiète de l’orientation actuelle du budget qui ne prévoie pas les investissements nécessaires pour permettre aux services publics et à la Fonction publique de jouer tout son rôle.
Avec ATD Quart Monde, la FSU s’engage pour faire changer les choses. Elle participe aux diverses initiatives organisées pour faire connaître cette réalité.
Comme ATD Quart Monde, elle se félicite du lancement de cette consultation. Mais il s’agira de se donner les moyens d’agir réellement contre la pauvreté en s’attaquant aux causes et en débloquant les moyens financiers nécessaires à une telle politique sur le long terme.
La FSU rappelle ce que disait Joseph Wresinski, initiateur de cette journée : « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. ».
Une nécessité pour toutes et tous, pour faire vivre la solidarité, la justice sociale et la démocratie.
Les Lilas le 17 octobre 2017