La FSU a régulièrement souligné, depuis des années, la faiblesse des rémunérations des enseignant-e-s au regard de celles des autres pays de l’OCDE, dénonçant ainsi le manque de reconnaissance de leurs métiers mais aussi de leurs qualifications. Une situation préjudiciable aux enseignant-e-s et qui plus est qui ne contribue pas à rendre les métiers de l’enseignement et de l’éducation suffisamment attractifs.
Lors des négociations sur les « parcours professionnels rémunérations et carrières » de la Fonction publique, la FSU a fortement œuvré pour que soit améliorée la situation de tous les agents. Elle a signé le protocole PPCR qui en est issu, estimant qu’il constitue un point d’appui en ce sens.
C’est dans ce cadre que le ministère de l’Éducation nationale propose un certain nombre de mesures : transfert d’une part des indemnités dans le traitement indiciaire ; refonte de la grille de la carrière des enseignant-e-s fondée sur un avancement à un rythme unique pour tou-te-s avec la création d’une classe exceptionnelle au-delà de la hors classe actuelle.
Il s’agit d’ une prise en compte de nos préoccupations et revendications: nouveaux indices, reclassement, nouveaux débouchés de carrière, ce qui amènera à une augmentation du traitement pour tou-te-s.
Il va sans dire qu’il s’agit là d’une amélioration pour la carrière des enseignant-e-s.
Bien évidemment, tout n’est pas réglé à ce jour et les groupes de travail qui se mettent en place devront y répondre : revaloriser mieux les débuts de carrière y compris pour rendre plus attractifs les métiers de l’enseignement, permettre un accès large à la classe exceptionnelle qui est créée, déconnecter l’évaluation des enseignant-e-s de leur carrière pour la recentrer vers le conseil et l’accompagnement.
La FSU poursuit son action pour que tous les agents de la Fonction publique voient maintenant la mise en œuvre des mesures de ce protocole, afin que leur carrière et leurs rémunérations en soient améliorées.