L’actualité montre la multiplication des mouvements sociaux qui manifestent combien la politique économique et sociale du gouvernement et du patronat est contestée dans de multiples secteurs et expriment l’ampleur d’une intolérable souffrance sociale.
Notre conseil fédéral a estimé que dans ce contexte il était plus que jamais indispensable de construire au plan interprofessionnel des mobilisations unitaires à la hauteur des enjeux. Et la FSU s’y emploiera.
Mais cette construction implique que nous prenions nos responsabilités partout où cela est possible. C’est le sens de la décision d’appeler à une grève dans l’éducation le 24 novembre : il s’agit au moment où sera débattu un budget catastrophique de se mobiliser ensemble pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes ; cela signifie s’opposer aux suppressions de postes et à la précarité, agir pour l’augmentation des recrutements aux concours, pour une autre réforme de la formation des enseignants, pour les salaires et la revalorisation de l’ensemble des personnels et pour la défense des statuts. Et nous proposons aux autres organisations de l’éducation nationale de l’organiser avec nous.
Dans la même période nous avons décidé avec le collectif « Notre Ecole, Notre avenir » une campagne publique sur le budget de l’Education.
Et nous proposons aux fédérations de fonctionnaires d’organiser une semaine d’action articulée avec la grève dans l’éducation.
Nous avons la volonté d’agir dans l’unité et de rassembler personnels et usagers mais la recherche de l’unité ne saurait nous paralyser.
Gérard Aschieri