Nicolas SARKOZY, qui voudrait voir une baisse durable du chômage s’amorcer en 2011, avant l’élection présidentielle de 2012, a réaffirmé son objectif de porter le nombre de jeunes formés en apprentissage à 600 000 d’ici 2015 (800 000 contrat d’alternance en ajoutant les contrats de professionnalisation). Pour cela, il s’appuie sur la loi du 29 novembre 2009 qui renforce l’utilisation des contrats d’alternance à destination des jeunes. Impulsées par la présidence de la république et relayées par la ministre de l’Apprentissage et de la Formation Professionnelle, de nombreuses initiatives pour développer l’apprentissage sont traduites dans les textes législatifs et règlementaires.
Ces mesures tournent autour du financement de l’apprentissage, de mesures incitatives vers les entreprises, de diminutions des contraintes sur l’encadrement des apprentis, et d’autres initiatives notamment autour de l’information-orientation, des enregistrements des contrats, du statut des apprentis. Parallèlement, une grande campagne publicitaire se développe sur les médias nationaux.
Récemment , ce sont les dispositions relatives au développement de l’apprentissage comprises dans la PPL (proposition de loi) relative au développement de l’alternance et à la sécurisation des parcours professionnels qui ont été définitivement adoptée par le Parlement mercredi 13 juillet 2011, suite au vote des sénateurs deux jours après celui intervenu à l’Assemblée nationale. Cette PPL a été déposée par les députés UMP Gérard CHERPION (Vosges), Bernard PERRUT (Rhône) et Jean-Charles TAUGOURDEAU (Maine-et-Loire).
Nadine MORANO, ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, dans une communication en Conseil des ministres annonçait le 24 aout 2011, trois leviers d’action pour développer les contrats d’alternance :
revaloriser des formations en alternance avec la délivrance une carte « étudiant des métiers » qui donne droit aux mêmes avantages que la carte étudiant ;
encourager la mobilisation des entreprises, (voir mesures ci-dessous) ;
développer une offre de formation de qualité et adaptée aux besoins des entreprises et des territoires dans le cadre de la signature des futures COM (contrats d’objectifs et de moyens) pour la période 2011-2015.
Elle annonçait aussi que l’État consacrerait 1,75 milliard d’euros au développement de l’appareil de formation.