On aurait pu penser que la gestion de l’épidémie conduirait à une attention toute particulière portée aux services publics. Avec 20% de l’emploi en France, l’accueil de millions d’usagers-es, élèves, étudiant-es, ils sont un enjeu majeur en termes de circulation et de regroupement de personnes. Sans compter, bien entendu, qu’ils soignent, éduquent, cultivent, font progresser les connaissances, entretiennent, assurent la sécurité, contribuent à faire fonctionner et à réparer la société, toutes fonctions essentielles en temps ordinaire, vitales dans la situation que nous connaissons.

Alors que, dans certains territoires, des mesures drastiques sont prises concernant les cafés, les restaurants, les salles de sport, etc, le protocole de l’Éducation Nationale est, lui, allégé, le jour de carence, dont la logique conduit les agent-es à minorer leurs symptômes, est rétabli, et aucun adulte supplémentaire ne vient soulager des personnels épuisés et en état de tension extrême quelques semaines seulement après la rentrée. Ne pas reconnaître que les conditions d’exercice des missions sont rendues plus difficiles par la crise sanitaire, prétendre que « tout est normal » et que tout peut fonctionner comme si de rien n’était relève du déni de réalité et confine à un mépris des missions des personnels qui doit impérativement cesser. La FSU agit à tous les niveaux pour rappeler immédiatement les employeurs aux obligations de protection des agent-es et exigera que les discussions sur la question des salaires et des conditions de travail permettent une revalorisation d’ampleur et pour tous les personnels de la Fonction publique.

On aurait pu penser que la gestion de l’épidémie conduirait à une attention toute particulière portée aux services publics. Avec 20% de l’emploi en France, l’accueil de millions d’usagers-es, élèves, étudiant-es, ils sont un enjeu majeur en termes de circulation et de regroupement de personnes. Sans compter, bien entendu, qu’ils soignent, éduquent, cultivent, font progresser les connaissances, entretiennent, assurent la sécurité, contribuent à faire fonctionner et à réparer la société, toutes fonctions essentielles en temps ordinaire, vitales dans la situation que nous connaissons.

Alors que, dans certains territoires, des mesures drastiques sont prises concernant les cafés, les restaurants, les salles de sport, etc, le protocole de l’Éducation Nationale est, lui, allégé, le jour de carence, dont la logique conduit les agent-es à minorer leurs symptômes, est rétabli, et aucun adulte supplémentaire ne vient soulager des personnels épuisés et en état de tension extrême quelques semaines seulement après la rentrée. Ne pas reconnaître que les conditions d’exercice des missions sont rendues plus difficiles par la crise sanitaire, prétendre que « tout est normal » et que tout peut fonctionner comme si de rien n’était relève du déni de réalité et confine à un mépris des missions des personnels qui doit impérativement cesser. La FSU agit à tous les niveaux pour rappeler immédiatement les employeurs aux obligations de protection des agent-es et exigera que les discussions sur la question des salaires et des conditions de travail permettent une revalorisation d’ampleur et pour tous les personnels de la Fonction publique.