Tous médias s’accordent sur le caractère « historique » ou « exceptionnel » de ce 1er Mai 2009 : un appel unitaire comme on n’en a jamais connu dans une période marquée par une crise exceptionnelle et des mouvements sociaux d’une ampleur et d’une combativité rarement connues.

Il s’agit maintenant d’en faire un moment exceptionnel par la participation massive de l’ensemble des salariés du public et du privé mais aussi de tous ceux, jeunes, retraités, sans emplois…qui veulent d’autres réponses à la crise que celles apportées jusqu’ici par le gouvernement. Cette journée peut et doit être un nouveau moment fort d’un « tous ensemble » qui à la fois rassemble les luttes multiples, les prolonge et leur donne un nouvel élan.

Il s’agira notamment d’agir contre les licenciements, pour l’arrêt des suppressions de postes dans la Fonction Publique, le retrait des dispositifs favorisant les Heures Supplémentaires, une autre politique fiscale permettant d’assurer la solidarité et le développement des services publics, l’augmentation immédiate du SMIC et l’ouverture de négociations sur les salaires et pensions dans le privé comme dans le public. Ce sera également une nouvelle occasion de poursuivre l’action de la maternelle à l’université pour une politique ambitieuse d’éducation, de recherche et de formation de tous les jeunes.

Cette journée doit avoir des suites rapides qui permettent de franchir un nouveau pas dans la mobilisation. C’est dans cet esprit que la FSU entend proposer à l’intersyndicale qui se réunira le 27 avril d’appeler à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles avant la fin du mois de mai ou d’organiser une manifestation nationale un week-end.

A nous donc de faire tous l’effort militant indispensable pour que, vacances ou pas, week end ou non, ce 1er mai soit à la hauteur des colères, des luttes, des espoirs et des revendications.

Gérard ASCHIERI