3 journées d’action en une semaine, des mobilisations qui se multiplient de façon diversifiée entre les journées nationales : blocages, manifestations départementales, initiatives diverses et des grèves reconductibles qui se développent un peu partout dans les départements et les différents secteurs d’activité… La FSU soutient ces actions et ces grèves. Elle appelle à élargir et généraliser encore ce mouvement.
La mobilisation reste toujours aussi forte et ancrée partout en France. Soutenue par l’opinion publique, elle est confortée par l’arrivée de la jeunesse consciente des risques qui pèsent sur son avenir et sur l’emploi. Ceci montre le caractère intergénérationnel de ce mouvement et l’urgence du débat de société sur la question des retraites. Nul ne peut se penser épargné, tous sont concerné : les salariés ayant commencé à travailler très tôt, ceux ayant subi des carrières morcelées, ou ayant effectué des études plus longues…
Ensemble, salarié du public et du privé, jeunes, chômeurs et retraités sont déterminés à ne pas laisser passer cette réforme.
Comment le gouvernement peut-il rester sourd à la contestation ?
Comment peut-il n’avoir comme seule réponse l’intervention des forces de police contre des manifestants ou des grévistes de surcroit particulièrement violente à l’égard des jeunes ces derniers jours ?
Le gouvernement prend le risque de rater un rendez-vous majeur pour les retraites.
Il est encore possible pour lui de retirer son projet et d’entendre nos propositions en termes d’emploi, de financement, de reconnaissance de la pénibilité au travail, de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, de prise en compte des années d’étude… afin de construire une réforme des retraites juste, solidaire et durable.
Les sénateurs de ne doivent pas adopter cette réforme injuste. Réforme que les sénateurs UMP et centristes choisissent d’aggraver encore en décidant de placer sous condition de ressources l’attribution du minimum garanti de pension de la Fonction publique !
Rien n’est joué. La FSU appelle dès aujourd’hui à faire du 19 octobre, à la veille du vote au Sénat, une nouvelle journée de grèves et de manifestations d’ampleur sans égal.