La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale.
Et les questions d’insécurité ne doivent pas occulter, comme tente de le faire le gouvernement de manière honteuse et dangereuse, les enjeux de cette rentrée.
Car au lieu de remettre en cause les politiques qui ont conduit à la crise, il s’acharne à imposer des plans de rigueur dont les salariés font les frais.
La Fonction publique est lourdement mise à mal. Comme tous les salariés, les fonctionnaires devraient payer le prix fort pour pérenniser le système de retraites et devraient travailler plus longtemps pour gagner moins. En plus de ces mesures communes d’âges, ils se voient infliger de graves remises en cause : alignement des taux de cotisation, disparition des dispositifs de départs anticipés,restriction d’accès au minimum garanti…
Et puis, après le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, voici venu le temps de diminuer leurs salaires !
Les conséquences sont faciles à deviner mais lourdes de conséquences : dégradation des conditions de travail et remise en cause des services publics.
Rien n’est joué aujourd’hui !
Face à cette situation préoccupante, les organisations syndicales montrent leur détermination dès la rentrée à refuser ensemble cette politique.
Par une mobilisation de grande ampleur le 7 septembre, nous pouvons, ensemble salariés du public et du privé, retraités, chômeurs et jeunes, faire reculer le gouvernement.
Pour la FSU, non seulement il est possible d’inverser les choix actuels, de prévoir les financements nécessaires mais cela est indispensable pour contribuer à plus de justice sociale, à plus d’égalité, de solidarité et de progrès social.
Rendez-vous le 7 septembre !
Bernadette Groison