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L’EVARS (Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle), un impératif éducatif et citoyen

2025-03-11T08:58:29+01:0011 mars 2025|Catégories : Communiqués, Expression de la FSU pour l'Education|

Nos organisations FSU, UNSA Éducation, CFDT éducation, formation, recherche publique, CGT éduc’action et SUD éducation ont porté avec force et constance l’impératif d’un programme d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité (EVARS) ambitieux ainsi que des moyens conséquents pour le mettre en oeuvre. Nous avons travaillé en responsabilité depuis plusieurs mois pour que ce programme aboutisse. Il est un levier essentiel pour favoriser la connaissance et l’estime de soi, les relations saines entre les personnes et protéger les jeunes des violences sexistes, sexuelles, intrafamiliales, pour combattre les discriminations et éduquer à l’égalité. Malgré les pressions des anti-Evars, et quelques reculs dommageable, les programmes ont enfin été publiés par le ministère de l’Éducation nationale. Depuis plusieurs mois, des collectifs de parents d’élèves, dans la mouvance conservatrice, réactionnaire ou proche de l’extrême droite diffusent des mensonges et contre vérités sur le programme d’EVARS, pour saper les fondements même de ce programme. Ces collectifs utilisent une rhétorique complotiste et un discours discriminant à l’égard des personnes LGBTI pour convaincre les parents d’élèves que l’EVARS constituerait un danger pour leurs enfants. Au contraire, c’est bien le manque d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle qui constituent un danger pour les enfants, les femmes, les personnes LGBTI.  Depuis la publication du programme d’EVARS, ces associations et collectifs sont plus en plus actifs : tracts mensongers, menaces contre les personnels et appel à ne pas envoyer les élèves dans les écoles, collèges et lycées le 10 mars, immiscions dans l’organisation de
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Éducation nationale : il faut agir maintenant contre l’amiante !

2025-10-24T23:48:24+02:0011 mars 2025|Catégories : Communiqués, Santé au travail|Mots-clés : |

En France, l’amiante, produit hautement cancérogène, a été largement utilisé pendant des décennies, sous différentes formes et mêlé à tous types de matériaux. Les organisations de salarié·es et les associations de victimes ont dû mener une bataille de longue haleine afin d'en faire reconnaître la dangerosité. Il n’a été interdit en France dans les constructions qu’à partir du 1er juillet 1997. Ainsi, tous les établissements scolaires, équipements sportifs et services construits avant cette date contiennent très certainement de l’amiante. En vieillissant, en étant soumis à des sollicitations, les matériaux contenant de l’amiante libèrent des fibres extrêmement volatiles qui peuvent rester en suspension dans l’air pendant 24h, être inhalées ou ingérées, et provoquer des maladies graves. Les pathologies liées à l’amiante (maladies pulmonaires, cancers) se déclarent dix à quarante ans après l’exposition, nous ne sommes aujourd’hui qu’aux prémices de la catastrophe. Il est urgent d’agir pour éviter les mort·es de demain. La réglementation concernant l’amiante existe et elle est déclinée dans l’Éducation nationale dans un certain nombre de documents (circulaire de 2015, orientations stratégiques ministérielles, guide amiante à l’attention des chefs et cheffes d’établissement et à l’attention des agent·es), mais ces textes réglementaires ne sont pas mis en œuvre. Lorsque des personnels font usage de leur droit d'alerte pour signaler des situations qui font peser des risques sur leur santé, et se mobilisent pour faire respecter la loi. Même s’il appartient aux collectivités, propriétaires des locaux, de faire vérifier la présence et l’état de l’amiante, par le diagnostic technique, de le
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Déclaration de la FSU au Conseil supérieur de l’Éducation du 29 janvier 2025

2025-10-24T23:48:24+02:0029 janvier 2025|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Formation des enseignant-es, Les élu-es de la FSU à l'Education|Mots-clés : |

Madame la ministre, Mesdames et messieurs les membres du CSE,   Le 23 juin 2023, le ministre Pap Ndiaye saisissait le conseil supérieur des programmes dans une saisine, où il indiquait : « L’éducation à la sexualité représente un enjeu majeur de formation des élèves en tant que personnes et futurs citoyens. » L’Éducation nationale prenait alors la mesure de l’importance du sujet et après plusieurs mois de concertation ce programme va enfin voir le jour et nous nous en réjouissons. Il y a effectivement urgence et les différents rapports de la CIIVISE font froid dans le dos : 160 000 enfants sont victimes chaque année de violences sexuelles, en moyenne dans une classe de 30 élèves, 3 ont été ou sont victimes d’inceste. Le dernier rapport du HCE montre que les discours sexistes et masculinistes ont gagné en visibilité notamment dans les médias et les discours politiques.  94% de femmes de 15 à 24 ans estiment qu’il est plus difficile d’être une femme aujourd’hui, soit 14 points de plus qu’en 2023. Nous le savons, c’est par l’éducation que nous pourrons agir de manière durable contre ces violences, c’est pour cela que ce programme est indispensable. Il aura donc fallu 6 ministres de l’Éducation Nationale pour qu’il soit enfin présenté au CSE. Six ministres, des mois d’attentes et plusieurs versions d’un texte qui se trouve de fait appauvri. Et ce sont les propos réactionnaires et les attaques de groupuscules et de ministres qui auront mis à mal le consensus obtenu tout
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Dans l’Éducation, après une première journée réussie, poursuivre la mobilisation, dans l’action le 12 décembre !

2025-10-24T23:48:24+02:0012 décembre 2024|Catégories : Communiqués, Expression de la FSU pour l'Education|Mots-clés : |

Nos organisations FSU, CGT Educ’action, SUD Éducation saluent le succès de la grève du 5 décembre dans l’Éducation nationale. La grève a été majoritaire et les personnels de l’Éducation était très nombreux dans les cortèges . Cette mobilisation témoigne d’une forte colère  chez les personnels : aujourd’hui, l’Ecole publique est exsangue, les personnels sont à bout de souffle après plusieurs années de dégradation des conditions de travail et de réformes menées sans et contre elles et eux. La censure du gouvernement n’entame pas notre détermination : salaires, conditions de travail, budget, le mépris, ça suffit ! Nous ne pourrons accepter un nouveau budget d’austérité qui reprendraient les mesures contestées, par exemple, les suppressions de postes ou les mesures antifonctionnaires du ministre démissionnaire Guillaume Kasbarian. Une journée de grève ne suffira pas. Nous appelons les collègues à se réunir pour s’informer, débattre des modalités d’action et discuter des suites. Nous soutenons les actions dès le début de semaine (actions locales, rassemblements, grèves initiées ou reconduites là où les collègues le décident) et appelons à une journée nationale d’action le jeudi 12 décembre, y compris par la grève, pour nos salaires, nos métiers et l’École publique. A Paris, le 9 décembre 2024

Dans l’Éducation, après une première journée réussie, poursuivre la mobilisation !

2025-10-24T23:48:24+02:0012 décembre 2024|Catégories : Communiqués, Expression de la FSU pour l'Education|Mots-clés : |

La journée de mobilisation et de grève du 5 décembre a été une réussite dans l’Éducation nationale. La grève a été majoritaire et les personnels de notre champ ont été très nombreux dans les cortèges. L’Éducation nationale a été en pointe dans cette mobilisation de la Fonction publique. Cela illustre ce que nos organisations pointent depuis plusieurs mois. L’Ecole est à un point de bascule, asphyxiée par le manque de moyens et avec des personnels malmenés par des réformes menées au pas de charge et sans prendre en compte leurs attentes et les réalités du terrain. Le mépris affichés par des politiques qui cherchent davantage le buzz a fortement fait réagir nos collègues qui ont exprimé leur grande colère face à cette situation : le mépris, cela suffit ! Cette première étape de la mobilisation en appelle d’autres. En effet, le gouvernement est désormais démissionnaire, son projet de budget pour 2025 n’a pas été adopté et les mesures portées par Guillaume Kasbarian ne sont plus d’actualité pour l’instant, tout comme les 4000 suppressions d’emplois. Mais nous savons que le fonctionnaire bashing est suffisamment partagé pour ne pas être à l’abri de nouveaux coups bas portés contre les personnels de l’Éducation nationale. Nous alertons solennellement le futur gouvernement, quel qu’il soit, nous ne tolérerons pas de nouvelles dégradations des salaires et des conditions de travail. Nous continuons d’exiger une revalorisation du point d’indice et la suppression du Pacte. Tous les personnels doivent être revalorisés, sans contreparties et un vrai statut doit
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ALERTE SOCIALE : compte rendu de l’audience du 16 octobre au ministère de l’Education nationale

2025-10-24T23:48:24+02:0017 octobre 2024|Catégories : Événements, NOS ACTIONS|Mots-clés : |

Après l’annonce brutale de 4000 suppressions d’emplois, la FSU a pris l’initiative de déposer une alerte sociale auprès de la ministre. Cette démarche oblige le ministère à entrer en négociations, à répondre dans les 72h, à publier un relevé de conclusions à destination de l’ensemble des personnels. La FSU a proposé cette initiative à toutes les organisations syndicales qui se sont associées à cette démarche unitaire. La FSU avec toutes les organisations syndicales a été reçue par le cabinet de la ministre, le mercredi 16 octobre. Nous avons dénoncé le caractère brutal et injustifié des suppressions d’emplois, en montrant que la baisse démographique devait servir à améliorer les conditions de scolarité et les conditions de travail en créant de postes pour diminuer réellement les effectifs dans les classes. Dans le premier degré, les 3155 suppressions de postes vont se traduire par des milliers de fermetures de classes et ne feront pas baisser la moyenne d’élèves par classe qui est actuellement à 21,3 (alors qu’elle est de 20,1 dans l’OCDE et 19,1 dans l’UE 25). Les créations de postes entre 2017 et 2022 ont servi à mettre en place les dédoublements en grande section, CP et éducation prioritaire mais n’ont pas permis de limiter à 24 le nombre d’élèves partout (28% des classes ont plus de 25 élèves). Dans le second degré, en 7 ans, 8865 postes ont été supprimés alors qu’il y avait 7741 élèves en plus. Il faut donc 10617 emplois supplémentaires pour retrouver le taux d’encadrement de
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