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Communiqué : Le financement alloué aux écoles de production doit cesser et revenir à l’Ecole publique !

2024-10-16T18:06:49+02:0016 octobre 2024|Catégories : Communiqués, Education / recherche, Formation / emploi|

Communiqué de presse  FSU, UNSA, FO, CGT Educ’Action, SNALC, SUD, FCPE, JPA Quand l’État développe le financement public de l’enseignement privé hors contrat…  La loi « avenir pro » de 2018 a permis la promotion des écoles de production. Le gouvernement veut les développer en renforçant le financement public de ces établissements privés hors contrat et ainsi atteindre la centaine d’ici 2028.  Lors du Conseil supérieur de l’Éducation le 10 octobre, l’examen de leur reconnaissance par l’État était à nouveau à l’ordre du jour. Les représentant·es des organisations syndicales et des associations de parents d’élèves, ont une fois de plus dénoncé le développement important de ces écoles privées et le financement public dont elles bénéficient. Alors que dans le même temps, l’enseignement professionnel public voit diminuer ses moyens, que toute l’Éducation est soumise à une cure d’austérité, et que plus de 13 000 élèves dont 9 000 en lycée professionnel, sont resté·es dans l’attente d’une affectation en lycée à la rentrée faute de capacités d’accueil suffisantes dans le réseau public, ce financement du privé hors contrat est scandaleux. Les écoles de production ne connaissent pas la crise !  Ces écoles bénéficient massivement de l’argent public, par l’usage gratuit d’équipements municipaux et surtout sous la forme de subventions. L’argent public semble couler à flot dans une totale opacité ! Les collectivités territoriales (régions, métropoles, communautés de communes, municipalités…), l’État, via les directions régionales de l’économie, de l’emploi et des solidarités (DREETS), et tous les dispositifs de financement comme « France relance » ou le Fonds national d’aménagement
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Les AESH comme variables d’ajustement de la rentrée

2024-10-10T09:54:24+02:0010 octobre 2024|Catégories : AESH, Communiqués|

Comme les années précédentes, la rentrée 2024 aura été marquée par les dysfonctionnements en ce qui concerne la scolarisation des élèves en situation de handicap. Alors que les ministères communiquent sur le renforcement de l’accompagnement humain et la mise à disposition d’un·e AESH à chaque élève qui en a besoin, c’est à une tout autre réalité que sont confrontés les personnels et les familles. Les ministères portent l’entière responsabilité des tensions engendrées dans les écoles et établissements scolaires. Avec plus de 490 000 élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire, dont la moitié ne bénéficient déjà pas de l’accompagnement auquel elles et ils ont droit, le choix de réduire de 4 000 à 3 000 le nombre d’emplois d’AESH créés à la rentrée est lourd de conséquences. Il se fait d’abord à l’encontre des élèves qui disposent d’une notification et ne bénéficient pas encore tous d’un accompagnement. Mais il entraîne aussi une nouvelle dégradation des conditions d’emploi des AESH qui figurent déjà parmi les agent·es les plus précaires dans l’Éducation. Sans moyens suffisants pour sa prise en charge, la possibilité de bénéficier d’un avenant à leur contrat pour accompagner les élèves sur le temps de la pause méridienne est déjà une véritable usine à gaz. Et ce, en totale contradiction avec les annonces des ministères portant sur l’amélioration du temps de travail des AESH. La FSU rappelle que l’heure d’accompagnement sur le temps méridien doit être inscrite sur l’emploi du temps de l’AESH et payée en conséquence. La
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Maintenant l’école publique !

2024-10-09T16:34:03+02:009 octobre 2024|Catégories : Communiqués, Événements, Tribunes|

Communiqué du collectif pour l'école publique laïque : Depuis un an des enquêtes journalistiques ont illustré la gabegie financière, parfois au-delà des obligations légales, liée au financement public des établissements privés sous contrat. A l’heure des débats budgétaires, alors qu’il est établi que ces établissements participent à la ségrégation sociale et scolaire de la jeunesse, aucun gouvernement ne peut échapper à l’impérieuse nécessité, pour le pays de réorienter, les fonds publics vers l’école publique laïque. Dans leur cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans "Le Monde" du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée. Face aux crises profondes il est plus que jamais nécessaire de faire société, l’école publique laïque doit donc recevoir les moyens de ses ambitions civiques et intellectuelles. Redonner espoir et ambitions à toute la jeunesse dans tout le pays, nécessite de concrétiser partout les visées émancipatrices de l’école publique laïque. Faute de moyens et d’ambition pour son développement, faute d’une défense véritable face aux attaques qu’elle a subies de la part des réactionnaires de tous bords, elle est aujourd’hui malmenée. Il est urgent que la République soutienne pleinement son école, la seule école de toute la jeunesse vivant dans ce pays. Ces derniers mois l’incongruité de la gestion de ce financement est réapparue clairement, si ce n’est même dans certains cas son illégitimité voire son
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Déclaration FSU au CSA MEN du 9 octobre 2024

2024-10-09T11:58:32+02:009 octobre 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mesdames et messieurs les membres du CSAMEN, Nous nous retrouvons près d’un mois après la rentrée scolaire et contrairement à ce qu’a affirmé la nouvelle ministre de l’Éducation nationale lors de son premier discours, cette rentrée n’a pas été « réussie ». Il manquait des professeur·es à la rentrée (au moins un·e professeur·e dans 56 % des collèges et des lycées), il en manque toujours comme en attestent les exemples édifiants tant dans le premier degré que le second degré. Il reste également beaucoup d’élèves sans AESH. Plus de 13 800 élèves étaient encore sans affectation deux semaines après la rentrée, notamment pour accéder aux lycées professionnels, et voient leur droit à l’éducation entravé. Continuité du service public, droit fondamental des enfants, l’État n’est tout simplement plus en mesure d’assurer des engagements et principes pourtant garantis par la loi, ce qui lui vaut d’ailleurs régulièrement des condamnations devant les tribunaux. Des Dasen rédigent même des circulaires pour palier au remplacement dans le premier degré en supprimant les formations REP+, en fusionnant les classes dédoublées et en envoyant les enseignant·es effectuer des remplacements, en réquisitionnant les personnels RASED …  Dans le second degré, l’administration semble prête à tout pour réussir la saison 2 du Pacte, après l’échec de la saison 1. Assèchement des HSE pour tordre le bras des collègues afin qu’ils assurent du RCD en pacte, pressions diverses...quand comprendrez-vous que ce n’est pas aux personnels d’assumer la responsabilité de votre incapacité à assurer les remplacements ? Voilà où nous ont conduits les politiques menées depuis 2017
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Déclaration liminaire au CNESER du 8 octobre 2024

2024-10-09T10:18:34+02:009 octobre 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur le Ministre, Monsieur le Directeur général, Mesdames et Messieurs Monsieur Hetzel, Alors que la déclaration de politique générale du premier ministre Michel Barnier n’a fait aucune place à la thématique de l’enseignement supérieur et de la recherche, vos premières interventions se sont portées sur un rappel à l’ordre dans nos établissements laissant sousentendre qu’ils seraient à la dérive. Cette entrée en matière est très problématique pour la FSU, au moment où les choix des gouvernements de ces dernières années amènent l’ESR au bord du précipice budgétaire et mettent en péril nos métiers et le service public. Avant toute chose, l’ESR doit disposer d’un budget ambitieux. Nous n’avons pas le choix. Vous devez obtenir les moyens budgétaires permettant à l’ESR de remplir ses missions, et en particulier de réussir la démocratisation de l’enseignement supérieur et le développement d’une recherche libre et indépendante des lobbies. La quasi totalité des universités est aujourd’hui dans une situation préoccupante, voire alarmante, et il manque des milliards pour assurer nos missions de service public. La coupe annoncée du budget d’au moins 400 millions d’euros est catastrophique et la part du budget de la MIRES dans le budget de l’État n’a jamais été aussi faible. En effet, pour la cinquième année consécutive, elle est inférieure à 6 % alors qu’elle était de 6,8 % en 2011. La bonne volonté des fonctionnaires du MESR ne saurait suffire. Ils et elles sont épuisé·es par la surcharge de travail, leur déclassement salarial, les attaques dont ils et elles sont
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Le collège employeur de la CEPNL met bas les masques !

2024-09-23T20:44:24+02:0023 septembre 2024|Catégories : Communiqués|

Éloquent communiqué du 23 septembre dernier des employeurs de la CEPNL qui révèle la relativité de leur rapport à certaines obligations disposées par la loi, et singulièrement au droit syndical et à la liberté d’expression qu’il garantit ! Ce communiqué est une réponse à celui de la FEP-CFDT du 13 septembre dernier. Celui-ci se félicite d’une mesure administrative visant à rétablir le respect des principes de la République par la direction d’un établissement privé de Pau et souligne son caractère exemplaire. Manifestement, ceci suffit à déclencher l’ire des employeurs de la CEPNL et ces derniers tombent les masques à leur tour quant à la minoration des problèmes soulevés par cette affaire. Le communiqué de la FEP-CFDT ne fait que rappeler l’exigence du respect du principe de laïcité et des valeurs de la République ! Pour la FSU, le communiqué patronal de l’enseignement privé rappelle qu’il importe d’en finir avec l’hypocrisie ! Elle rappelle que le service public d’éducation ne peut qu’être que gratuit et laïque. En désignant une organisation syndicale de salarié⋅es de « cinquième colonne », outre la référence culturelle directe à la dictature franquiste en Espagne qu’elle induit, les employeurs de l’enseignement privé s’affichent donc ouvertement en combat contre l’enseignement public, laïque, gratuit, celui qui assume le principe d’intérêt général d’éduquer tou⋅tes les jeunes, sans distinction sociale, d’origine ou de culture. Ceux-là réfutent ainsi le principe même du service public. Non, l’Éducation ne peut être considérée comme des parts de marché à conquérir ! Non contents de faire la leçon à la FEP-CFDT, sans
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Le procès courageux de la culture du viol

2024-09-18T15:40:05+02:0018 septembre 2024|Catégories : Communiqués, Egalité femmes-hommes|

La FSU salue le courage de Gisèle Pelicot (droguée et victime de 92 viols par des hommes inconnus recrutés par son mari pendant 10 ans) d’avoir refusé le huis clos et pris la décision d’un procès public. Son choix permet d’en faire le procès de la soumission chimique, de médiatiser l’ampleur et l’infamie des crimes commis par 51 hommes identifiés mais aussi le silence coupable de tous ceux qui ont eu connaissance des faits. Ce procès hors norme révèle la culture du viol très prégnante dans la société. Une culture, loin d’être innée, qui se caractérise par un privilège masculin d’appropriation du corps des femmes. Un privilège fruit du langage, des idées, images et stéréotypes qui banalisent les violences sexuelles et permettent une tolérance indigne dans notre société. Un privilège qui se retrouve dans la défense des accusés. L’ensemble des violences sexistes et sexuelles, de l’outrage sexiste au crime sexuel sont liées entre elles par un continuum. Ce procès révèle l’insuffisance des moyens financiers et humains dédiés à la lutte contre la culture du viol. En France, viols et tentatives de viols sont en hausse de 6 % sur l’année 2023, près de 94 000 femmes sont victimes et dans neuf cas sur dix, elles connaissent leur agresseur. Pourtant 70 % des plaintes sont classées sans suite. Pour combattre l’impunité des agresseurs, les services publics de Police et de Justice doivent être renforcés en personnels formés afin de recueillir la parole des victimes, conduire des enquêtes rigoureuses et à des accompagnements adaptés, envers tous les mis en
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Communiqué intersyndical – Pour les salaires, les services publics, l’abrogation de la loi retraites : Le 1er octobre en grève et en manifestation pour nos droits !

2024-09-12T14:22:59+02:0012 septembre 2024|Catégories : Communiqués|

Nos organisations syndicales et de jeunesse appellent à manifester et à faire grève pour qu’enfin les urgences sociales, exprimées dans les mobilisations comme dans les urnes, soient entendues ! Retraites, salaires, services publics, c'est sur ces sujets centraux pour la population que nous pouvons gagner et arracher des victoires au moment où le président de la République et l’alliance jusqu’à l'extrême droite cherchent à imposer contre la volonté générale le maintien du cap libéral et autoritaire. Nous avons été des millions à nous mobiliser pendant plus de 6 mois contre la retraite à 64 ans. Emmanuel Macron a décidé de passer en force mais a été sanctionné par une lourde défaite aux élections législatives. Nous pouvons donc maintenant gagner l’abrogation de la réforme des retraites ! Nos salaires, pensions, bourses et minima sociaux ne peuvent plus régresser face à l’inflation ! C’est la raison pour laquelle nous rejoignons l’appel des organisations de retraité·es ce même 1er octobre pour exiger l’augmentation des pensions et des salaires, un Smic à 2000 euros et l’indexation des salaires sur l’inflation. Partout, dans les entreprises et les administrations, faisons grève pour obtenir l’augmentation de nos salaires et la fin des inégalités entre les femmes et les hommes ! Nos services publics sont à bout de souffle. Exigeons les moyens financiers et humains pour l’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, l’environnement… pour permettre l'accès de tous et toutes à des services publics de qualité. Les licenciements se multiplient dans l’industrie car les grands groupes
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