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Communiqué commun – CSFPE du 17 juin 2024

2024-06-17T16:21:10+02:0017 juin 2024|Catégories : Communiqués, Fonction publique|

  Les organisations syndicales représentatives FGF-FO, FSU, UFSE-CGT, CFE-CGC ont décidé de ne pas siéger lors de la séance du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État de ce 17 juin. Celui-ci est convoqué pour examiner un projet de décret qui va profondément dégrader le recrutement et la formation initiale des professeurs et conseillers principaux d’éducation. En dépit des multiples alertes de l’ensemble des organisations représentatives au ministère de l’Enseignement supérieur et au ministère de l’Éducation nationale, ce dernier n’a cessé d’avancer sans aucun respect du dialogue social. Aucun état des lieux après les dernières réformes, aucune étude d’impact, aucun document officiel envoyé dans de bonnes conditions (quand ils n’ont pas été découverts sur les réseaux sociaux ou par l’intermédiaire d’autres acteurs du système éducatif). Pour ces mêmes raisons, le Comité Social d’Administration qui devait examiner ce texte le 11 juin ne s’est pas tenu faute de quorum. Les transformations proposées sont plus qu’inquiétantes. Les premières mesures indispensables pour renforcer l’attractivité du métier sont celles d’une amélioration des salaires et des conditions de travail. En lieu et place de ces mesures, il est proposé un projet de réforme où le/la lauréat·e du concours n’aurait pas le statut de fonctionnaire stagiaire et serait gratifié·e à hauteur de 900 euros. Pour quel concours de recrutement de la fonction publique de catégorie A oserait-on imposer cela ? Les lauréat·es seraient affecté·es dès le master 1, sans statut et devraient avec 900 euros déménager, vivre, tout ceci pour une année qui ne sera pas prise
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Déclaration de la FSU au CSE du 6 juin 2024

2024-06-06T12:01:14+02:006 juin 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Formation des enseignant-es, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mme la Ministre, Sur l’ensemble des sujets, la FSU fait le même constat : le gouvernement continue à vouloir réformer le système éducatif à marche forcée sans prendre en compte l’avis des personnels et de leurs organisations syndicales. Au mieux, celles-ci sont tenues informées de l’avancée des travaux menés  par vos services sans qu’aucun débat ni qu’aucune évolution ne soit réellement possible. Le ministère compte donc passer en force sur tous les sujets en reprenant en main la formation des personnels dans un cadre devenu de plus en plus rigide, afin de les obliger à mettre en œuvre des mesures qui ne font pas sens pour eux. De ce fait, le ministère est de plus en plus déconnecté des réalités et des problématiques des professionnel·les de terrain que nous sommes, alors même que nous demandons au quotidien des réponses urgentes pour permettre un meilleur fonctionnement du service public d’éducation. Face à l’ensemble des difficultés qui vont s’accentuer avec les réformes envisagées (choc de l’autorité, choc des savoirs, réforme de la Voie Pro, réforme de la formation initiale des enseignant·es, Acte 2 de l’école inclusive …), il y a en effet urgence à entamer un réel dialogue, basé sur un diagnostic partagé, sur ce que doivent être les priorités de l’Éducation nationale et leurs politiques de mises en œuvre dans un calendrier réaliste. Mme la Ministre, nous vous demandons solennellement, encore une fois, un changement profond de méthode afin de garantir un réel dialogue social dans l’intérêt du système éducatif, de
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L’instrumentalisation des mineur·es à des fins réactionnaires doit cesser !

2024-05-31T12:00:07+02:0031 mai 2024|Catégories : Droits et libertés|

Le Collectif de lutte contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire dénonce la loi de la honte votée cette nuit par le Sénat. Cette loi vise à interdire la transition médicale et sociale des mineur·es, à renforcer le contrôle psychiatrique sur les enfants trans et à punir par des peines de prison les médecin·es qui accompagnent les jeunes trans. Nous, syndicats professionnels de l'éducation, syndicats étudiants, syndicats lycéens, association de parents d'élèves, dénonçons avec la plus grande fermeté l'instrumentalisation des enfants à des fins réactionnaires. Encore une fois, et comme ce fut le cas pour le mariage pour toustes et l'ensemble des lois permettant l'ouverture de droits aux personnes LGBTI+, la réalité de vie des enfants est fantasmée comme teintée de souffrance et de déviance pour faire avancer un agenda politique. Cette loi visant à empêcher les mineur·es trans d'effectuer une transition médicale contrevient à l'ensemble des recommandations médicales et scientifiques faites sur le sujet. Les chiffres sur le suicide et la santé mentale des personnes trans sont  par cette proposition de loi niés par des sénateurs et sénatrices qui semblent préférer voir mourir les jeunes trans que leur permettre de réaliser leur transition de genre. Cette loi est un délire transphobe en dehors de toutes les réalités que nous vivons dans les écoles, collèges, lycées, universités... La prise de position des sénateurs et sénatrices en faveur de cette loi, allant du centre à l'extrême droite, est une aberration. En amont de ce vote, le gouvernement a fait le
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Grande concertation sur l’autorité à l’École – réunion du 15 mai 2024

2024-05-22T14:57:26+02:0022 mai 2024|Catégories : Communiqués, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SUD Education ne participeront pas à la réunion de ce jour dans le cadre de la « Grande concertation » sur l’autorité à l’École. Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer la visio du vendredi 3 mai : sans aucune interaction possible, elle a confirmé que l’exercice relève davantage de la parodie de dialogue social que d’un échange approfondi qui permettrait de mettre en perspective les défis auxquels est confronté notre système éducatif, qui ne se limitent pas à la vision orientée et simpliste portée par le premier ministre. L’Ecole mérite mieux que ce simulacre de dialogue social où l’École, ses élèves et ses personnels sont méprisés et réduits à de simples pions dans un exercice politicien. La réponse de la ministre n’a guère été convaincante. Depuis, nos sections locales ont été sollicitées pour transmettre des avis en 48 heures, voire moins, ce qui confirme la mascarade en cours. Sur le fond, comme le montre le document mis en ligne et qui nous a été transmis, intitulé « liste des mesures à discuter », le cadre de discussions est non seulement très contraint sur le temps mais aussi complètement verrouillé sur le fond puisque ces mesures ont déjà été annoncées par le premier ministre. Des mesures en forme de « choc d’autorité » qui ne vont en rien résoudre les questions de climat scolaire à l’intérieur des écoles et des établissements. La question du climat scolaire et des violences qui
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Déclaration unitaire au CSE du 22 mai 2024

2024-05-22T14:10:02+02:0022 mai 2024|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur le Président, Monsieur le Directeur général, Mesdames, Messieurs,   Depuis plusieurs mois, s’amplifie une mobilisation contre le Choc des savoirs, et au-delà, contre la politique éducative des ministres qui se succèdent depuis 2017 et qui mettent en place des réformes affaiblissant le système scolaire là où il faudrait le renforcer. Nos organisations FCPE, FSU, UNSA Éducation, FO, CFDT, CGT Éduc’Action et Sud Éducation dénoncent l’ensemble des mesures, du premier degré au second degré, qui signent une certaine vision de la société, celle du tri et de l’assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. Un pays où la jeunesse se trouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger démocratique. Le choc des savoirs est une attaque frontale de l’Ecole publique. Il est synonyme d’un retour en arrière sans précédent, en revenant sur les acquis de 60 ans de démocratisation scolaire. Les mesures mises en place (groupes au collège, classe de prépa-lycée, obligation d’obtenir le DNB pour poursuivre sa scolarité) visent à trier et sélectionner les élèves, à freiner leur parcours quand il faudrait avoir les moyens de mieux les accompagner. Quant à la labellisation des manuels, elle vise à imposer des méthodes pédagogiques qui ne font pas consensus, au détriment de la liberté pédagogique des enseignants et de leur professionnalité. Ces décisions ont toutes un point commun, elles ne sont pas demandées par les professionnels de l’Ecole et les parents d’élèves qui savent que les voies de la réussite ne se trouvent pas là. Les nouveaux programmes
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Certain·es voudraient un ordre pour les psychologues mais les psychologues n’en veulent pas !

2024-05-17T15:04:43+02:0017 mai 2024|Catégories : Communiqués, Education / recherche|

Une nouvelle proposition de loi pour la création d’un ordre professionnel pour les psychologues a été déposée le 2 mai 2024, par des députés de la majorité présidentielle. Comme lors de la précédente proposition de loi en avril 2021, par des députés Républicains, les organisations syndicales et associatives de psychologues n’ont nullement été consultées. Peut être parce que ceux qui sont à l’origine de ces projets savent très bien que très majoritairement, les organisations syndicales et associatives de psychologues y sont opposées ! Les Psychologues n’ont pas besoin d’un ordre pour protéger le public et défendre la profession. Depuis 1961,elles et ils se sont donnés un code de déontologie qu’elles et ils réactualisent régulièrement et collectivement. Ce code est un repère unique pour toutes et tous les psychologues quel que soit leur champ d’exercice. Le titre de psychologue qui leur donne le droit d’exercer est délivré par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation qui garantit la qualité de leur formation. Pourquoi vouloir leur imposer le paiement d’une cotisation à un ordre pour avoir le droit d’exercer ? Les psychologues sont déjà représenté·es par des organisations représentatives élues lors des élections professionnelles dans la fonction publique, comme dans le secteur privé. Rappelons que la création des ordres dans les professions paramédicales a été imposée aux professionnels et est vécue aujourd’hui comme une source de contraintes et non comme une protection. Alors pourquoi s’en prendre aux psychologues aujourd’hui ? Tout le monde reconnaît aujourd’hui le manque criant de pédopsychiatres et de
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25 mai : Non au choc des savoirs, pour l’école publique ! Réussir la mobilisation

2024-05-15T15:08:50+02:0015 mai 2024|Catégories : Des outils pour l'action, Education / recherche|

Ce samedi 25 mai, c'est la mobilisation de tout un pays en soutien à son école publique qu'il nous faut organiser. Des rassemblements sont prévus partout en France pour permettre l'expression de cette immense colère qui est la notre à voir l'école affaiblie, rabougrie, empêchée de remplir correctement ses missions. Nous avons 10 jours pour nous mobiliser et mobiliser autour de nous pour que ces manifestations soient une démonstration de force, dans la continuité des luttes qui se sont menées et continuent en particulier contre la mise en place du choc des savoirs, avec tous les personnels de l'éducation mais aussi avec toute la population. L'arc très large des organisations appelantes (voir appel ci-dessous) donne un cadre qui doit nous permettre de donner à voir l'unité de toutes les forces du pays, c'est l'avenir de l'école publique qui se joue, la FSU compte sur vous ! La carte des manifestations ici : https://fsu.fr/carte-des-manifestations-du-25-mai/ Non au Choc des savoirs. L'intégralité de la conférence de presse du 14 mai ici : https://fsu.fr/conference-de-presse-de-la-fsu-nous-ne-trierons-pas-nos-eleves/ Tous le matériel pour la mobilisation ci-dessous.

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