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Les académies ne fusionneront pas : une première victoire !

2019-02-04T16:37:26+01:004 février 2019|Catégories : Communiqués|

Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé devant la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale qu'il y aurait un maintien de tous les rectorats et de tous les recteurs. La FSU, opposée depuis 2015 à la perspective de fusions des académies, contestant un par un les arguments présentés à l'appui de ces projets, n'a pas ménagé ses efforts pour mobiliser les personnels sur ce sujet, défendre leurs métiers et leurs expertises professionnelles, la proximité et les bons niveaux d'organisation, de pilotage et de gestion du service public d'éducation. Ce premier pas en arrière du Ministre quant à l'orientation de fusions généralisées annoncée au mois de juillet 2018 est une première victoire pour les personnels et le service public d'Education. La FSU reste vigilante, notamment en ce qui concerne les académies de Caen et de Rouen, où elle demande la nomination d'un recteur ou d'une rectrice pour chacune d'entre elles. Elle refusera les réorganisations de services qui seront opérées sous la contrainte d'insuffisances de moyens et de dégradations des conditions de travail des personnels, et qui n'auraient alors aucune justification en termes de renforcement et d'amélioration du service public. Malmenée depuis trop longtemps, l'administration des ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, aux niveaux central et déconcentré, exige d'être au contraire confortée. Les Lilas le 4 février 2019

Faire société…

2019-01-31T16:41:24+01:0031 janvier 2019|Catégories : Tribunes|

« Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois (...) mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et belle » écrivait Saint Exupéry dans Citadelle. En ces temps de Grand débat national, il est bon de rappeler que le sujet est bien de savoir aujourd’hui comment faire société. Nous, syndicalistes qui portons depuis toujours un projet de transformation sociale, le savons bien : fiscalité, écologie, services publics, conditions de vie, salaires, emploi, retraites, réformes de la Justice, de l’Education, de la Fonction publique… la manière de répondre à chacune de ces questions correspond à un projet de société. Et si le gouvernement cherche à enfermer les débats dans des contraintes budgétaires ou des aspects techniques, c’est pour mieux poursuivre sa politique libérale préservant ainsi les plus riches. Dans un monde ou 26 milliardaires possèdent autant que la moitié de l’humanité, comment ne pas s’indigner de choix qui creusent encore les inégalités, ne pas s’inquiéter aussi d’un jeu dangereux pour la démocratie ? C’est pourquoi la FSU refuse la dérive actuelle de la politique éducative qui va à l’encontre d’une Ecole de la réussite de tous les jeunes ; qu’elle refuse la réforme à venir de l’État qui tourne le dos à un modèle social solidaire. C’est pourquoi elle se bat au quotidien avec les agent-es pour une meilleure reconnaissance de leur travail, de leurs salaires, pour de nouveaux droits et défendre les missions au service de l’intérêt général. Oui, la
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Faire des migrations une chance

2018-12-18T16:42:40+01:0018 décembre 2018|Catégories : Communiqués|

Les migrations sont une réalité incontournable. Qu'ils s'agissent de migrations volontaires (études, emploi...) ou subies pour des raisons économiques, climatiques ou pour fuir la répression, les guerres, la criminalité, les discriminations, les catastrophes naturelles... « Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d'une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d'origine qu'à celles de destination » comme l'affirme António Guterres, secrétaire général de l'ONU. Aujourd'hui, des millions de personnes dans le monde sont privées de leur liberté de circuler, sont victimes de traitements discriminatoires, inhumains et voient leurs droits bafoués (logement, santé, éducation, travail, droit aux loisirs, à la sécurité…). Parmi elles, se trouvent également des mineur-es et jeunes majeur-es isolé-es étranger-ères, dont un très grand nombre ne bénéficie pas de la protection et des droits qui leur sont dû au regard de leur âge et de leur particulière vulnérabilité sur le territoire. Cette Journée internationale des migrants est l'occasion de lutter contre les préjugés et d'appeler la communauté internationale à se mobiliser pour faire respecter les droits des migrant-es et garantir leur égalité de traitement. L'Union Européenne doit également prendre ses responsabilités en mettant un terme à des mesures de rejet aux effets meurtriers et promouvoir une politique d'accueil digne à l'échelle du continent. La France doit revenir sur la loi « asile-immigration » et, alors que la justice vient de condamner les sept militants de Briançon pour avoir aidé des
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Elections professionnelles Fonction publique : la FSU progresse !

2018-12-11T16:44:13+01:0011 décembre 2018|Catégories : Communiqués|

Les premiers résultats des élections professionnelles des trois versants de la Fonction publique ont été annoncés ce matin aux organisations syndicales par le Ministère. La FSU s’inquiète d’une baisse persistante de la participation à ces élections (-3 points cette année). Il conviendra de s’interroger sur les modalités et conditions de vote, sur la nécessité de mettre en place des bureaux de vote sur les lieux de travail quelles que soient les modalités retenues. Il sera nécessaire aussi de faciliter le vote des contractuels qui n’ont pu que faiblement participer à ce scrutin. La FSU a dénoncé les dysfonctionnements survenus au Ministère de l’Education nationale. Si les résultats ne sont pas définitifs, la FSU peut déjà se féliciter de sa progression en nombre de voix à l’État comme à la Territoriale confortant ainsi sa représentativité. La participation de près de la moitié des agent-es montre leur attachement au rôle que jouent les instances paritaires et confortent les organisations syndicales et les représentant-es du personnel dans la défense de leurs conditions de travail, de leurs salaires, de leurs déroulements de carrière mais aussi dans la défense et la valorisation de leurs métiers et missions. Alors que le gouvernement n'a eu de cesse de marginaliser les organisations syndicales et que le dialogue social est surtout devenu un "monologue", les personnels ont montré leur attachement à la Fonction publique. Le gouvernement doit l'entendre comme tel ! La FSU reste engagée au quotidien avec toutes et tous les agent-es pour conforter le rôle de la
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Annonces du Président de la République: Quid de la Fonction publique ?

2018-12-11T16:16:34+01:0011 décembre 2018|Catégories : Communiqués|

Face aux inégalités grandissantes, au sentiment d'abandon d'une grande partie de la population, il était attendu du Président de la République qu'il apporte des réponses en terme de pouvoir d'achat, du rôle des services publics et d'une fiscalité plus juste afin d'améliorer les conditions de vie de tous les salarié-es, chômeurs, retraité-es et jeunes. S'il répond par 100 euros supplémentaires pour les salarié-es au SMIC, par la défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires, réactivant ainsi la mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy « travailler plus pour gagner plus » avec laquelle la FSU est en désaccord, par l'annulation de la hausse de la CSG pour les retraites inférieures à 2 000 euros et par une éventuelle prime de fin d'année soumise au bon vouloir des employeurs, le Président est resté silencieux sur d'autres sujets. Il n'a ainsi rien dit sur les bas salaires en général, les minimas sociaux et n'a rien annoncé pour les chômeurs, les jeunes. Il est resté également trop silencieux sur les plus de 5 millions d'agent-es de la Fonction publique. Le Président n'a rien dit non plus du financement de ses mesures, sinon qu'elles ne coûteraient rien aux employeurs et que l'impôt sur la fortune ne serait pas rétabli, ce qui revient à les faire supporter par les contribuables et par le budget de l'État. La FSU est très inquiète pour l'avenir de la Fonction publique et de ses agent-es. Le point d'indice reste gelé. Le Président confirme une réforme de l'Etat et de
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La situation appelle des réponses sociales fortes !

2018-12-10T09:52:22+01:0010 décembre 2018|Catégories : Communiqués|

Face aux inégalités grandissantes et au sentiment d'abandon d'une grande partie de la population, le gouvernement doit apporter des réponses qui améliorent les conditions de vie de tous les salarié-es, chômeurs, retraité-es et jeunes : augmentation des salaires, des minima sociaux et des retraites, accès à des services publics de qualité sur tout le territoire, création d'emplois... La FSU demande l'ouverture de discussion à la Fonction publique où les salaires sont gelés et les perspectives de carrière bloquées. Améliorer la cohésion sociale, défendre les valeurs qui fondent le modèle social, favoriser la transition écologique exige des services publics forts avec des agent-es véritablement reconnu-es. La FSU demande au gouvernement d'abandonner le projet de réforme de la Fonction publique tel qu'il est prévu à ce stade. Au contraire, pour répondre aux enjeux de société c'est d'une fonction publique renforcée dans ces moyens et missions, avec des agent-es conforté-es dans leur statut et leurs carrières dont le pays a besoin. Elle met en garde contre toute tentation d'utiliser une nouvelle fois la Fonction publique pour payer les nécessaires mesures sociales à prendre. La FSU réitère également sa demande d'ouverture de discussions au ministère de l'Education nationale, avec les organisations de jeunesse et les organisations syndicales représentant les personnels afin de répondre aux inquiétudes et aux revendications des jeunes. Le gouvernement ne pourra pas répondre à la crise profonde de notre pays sans dégager les moyens budgétaires nécessaires. Une réforme fiscale juste et plus redistributive et le rétablissement de l'ISF s'imposent. Le gouvernement
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La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse

2018-12-07T16:06:15+01:007 décembre 2018|Catégories : Communiqués|

La FSU exprime sa vive émotion après les violences commises à l'égard des jeunes, notamment suites aux événements de Mantes la Jolie. Elle condamne ces violences. Le gouvernement ne peut pas traiter ainsi la jeunesse: gardes à vue, déferrements devant la justice des mineurs... La FSU exige que ces jeunes ne soient pas poursuivis dans le cadre de procédures abusives et demande la levée des gardes à vue. C'est une réponse politique qu'il faut apporter à ce mouvement. La FSU demande solennellement au gouvernement d'entendre les revendications de la jeunesse, de recevoir les organisations de jeunesse et celles des personnels pour trouver une solution négociée. Elle alerte, depuis le début de ce conflit, le Ministre de l'Éducation nationale et le gouvernement sur la gravité de la situation et elle a fait part à maintes reprises des inquiétudes tant pour les élèves que pour les personnels. Pour sortir de cette crise, la FSU a proposé que se tiennent immédiatement des discussions avec les organisations de jeunesse et les représentants des personnels. Il s'agit d'entendre les inquiétudes des jeunes face à leur avenir et leurs revendications contre les réformes porteuses d'inégalités et pour améliorer le service public d'éducation. La FSU demande solennellement et urgemment au gouvernement d'accéder à cette demande. Aux Lilas, 7 décembre 2018

Elections professionnelles : la FSU déterminée à défendre l’expression démocratique des personnels

2018-11-29T22:58:46+01:0029 novembre 2018|Catégories : Communiqués|

Depuis l’ouverture du scrutin le jeudi 29 novembre à 10h00, le vote électronique à l’Éducation nationale dysfonctionne gravement et les opérations électorales ont été suspendues à 14h00. Le ministère de l’Éducation nationale, par le choix du prestataire comme par les choix organisationnels effectués, porte la responsabilité de cette situation inacceptable. Il se montre, à ce jour, incapable de garantir les conditions normales de mise en œuvre du processus démocratique pour les 1 135 000 personnels de l’Éducation nationale. Les représentants de la FSU au bureau de vote central ministériel ont exigé que le ministère prenne toutes les dispositions pour permettre l’expression du vote des personnels. Le vote devrait de nouveau être possible dans la matinée du 30 novembre. La FSU appelle les personnels à montrer leur attachement à la démocratie sociale dans l’Éducation nationale, à leurs représentant-e-s en votant massivement dès qu’elles/ils en auront la possibilité. Les Lilas, le jeudi 29 novembre 2018

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