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20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant : Journée de mobilisation des travailleurs sociaux pour rendre effectifs ces droits en France !

2017-11-17T11:01:30+01:0017 novembre 2017|Catégories : Droits et libertés|

Le lundi 20 novembre, se déroulera la Journée Internationale des droits de l'enfant. Alors que la Convention Internationale de 1989 proclame le droit à l'éducation et à la protection pour les enfants, jamais ces droits n'ont été autant remis en cause par les politiques libérales des différents gouvernements. En France, plus de 3 millions d'enfants, soit un sur cinq, vivent sous le seuil de pauvreté, 30 000 sont sans domicile, 9 000 habitent des bidonvilles, beaucoup sont en besoin de lieux d'accueil et de prises en charge spécifiques, éducatives ou thérapeutiques. Dans de nombreux secteurs, il y a soit un dénigrement du travail d'accompagnement ou de prévention, soit la mise en place de dispositifs présentant la jeunesse comme un problème, rendant les familles seules responsables des difficultés de leurs enfants. Des dispositifs laissant à penser que par la contention, la mise à l'écart, les sanctions et le contrôle de plus en plus précoce des comportements, la société serait protégée. La France est ainsi fréquemment visée par les observateurs pour la façon dont elle traite nombre d'enfants en situation de grande vulnérabilité, pour les violences exercées par l'État et les institutions sur les enfants. Ainsi dans le domaine de la justice de mineur.e.s, c'est un nouveau tour de vis sécuritaire et une accélération de la politique de l'enfermement qui sont mis en place avec le projet de la création de 20 nouveaux Centres «éducatif» fermés au détriment d'une politique d'accompagnement éducative et non répressive. Par ailleurs, l'alignement du droit des mineur.e.s
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Le gouvernement lance aujourd’hui la concertation sur l’apprentissage.

2017-11-10T09:58:29+01:0010 novembre 2017|Catégories : Communiqués|

Le ministère du Travail et le ministère de l'Education nationale pilotent ces débats dans le cadre des discussions pour un projet de loi apprentissage, formation professionnelle et assurance chômage qui devrait être examiné par le parlement au printemps. Les réunions plénières et les groupes de travail mis en place réuniront l'ensemble des acteurs de la formation professionnelle notamment les branches professionnelles, les régions, les organisations syndicales et les organisations patronales. La FSU participera à ces réunions et portera la nécessité d'une formation tout au long de la vie ambitieuse pour l'ensemble des salarié-es. Elle sera particulièrement vigilante sur les questions concernant le retour en formation initiale de jeunes en difficulté, les certifications, la carte des formations, les conditions d'apprentissage des jeunes et l'accompagnement des apprentis, le financement de l'apprentissage, la gouvernance… Pour la FSU, la volonté du gouvernement de développer l'apprentissage ne doit, en aucun cas, s'opérer contre la voie professionnelle scolaire. Elle rappellera l'importance de la formation initiale publique pour accéder à la culture commune et préparer à la vie professionnelle, et le rôle essentiel que joue l'obtention des diplômes dans l'insertion sociale et professionnelle des jeunes et dans la lutte contre le chômage des jeunes. Les Lilas le 10 novembre 2017

25 Novembre : La FSU engagée pour en finir avec les violences faites aux femmes

2019-06-17T16:53:30+02:0010 novembre 2017|Catégories : Egalité femmes-hommes|

Ces derniers mois, le harcèlement sexuel a été largement dénoncé et les violences faites aux femmes ont été fortement médiatisées, notamment dans le domaine du cinéma et de la politique. Au travers des réseaux sociaux, les témoignages ont révélé l'ampleur de ces violences et a démontré que les femmes se saisissent d'un espace de parole quand il leur est proposé. Ce nombre impressionnant de témoignages met en exergue la nécessité de libérer la parole des femmes et le manque évident de lieux pour recueillir leur parole, dans lesquels de bonnes conditions d'écoute devraient être réunies. L'institution judiciaire et l'environnement professionnel ne remplissent pas correctement leurs missions de prévention, d'accueil et de protection des femmes comme le prévoient pourtant divers textes législatifs. La FSU acte positivement le projet de loi visant à augmenter les délais de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sur mineur-es, ainsi que celui sur le principe de non consentement des enfants. Concernant le projet de loi sur le harcèlement de rue, la FSU rappelle qu'il s'agit de harcèlement sexuel dans l'espace public, que des textes législatifs existent déjà et qu'il s'agirait de les appliquer. Elle avait d'ailleurs pris toute sa place dans l'élaboration de la loi du 7 août 2012 contre le harcèlement sexuel. La FSU rappelle également l'importance de l'Education à l'égalité fille-garçon inscrite dans les programmes scolaires. C'est un outil efficace de prévention contre les violences faites aux femmes et mérite d'être remise en place à l'instar des ABCD de l'égalité. La
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Enfants isolé.e.s étranger.e.s Le droit commun et des moyens !

2017-11-02T17:07:00+01:002 novembre 2017|Catégories : Droits et libertés|

La création d'un dispositif dérogatoire au droit commun pour les personnes étrangères n'est jamais une bonne nouvelle, a fortiori lorsqu'il vise des enfants. Déjà, depuis 2013, et encore plus depuis la réforme législative de 2016, le droit commun de la protection de l'enfance est écorné par un dispositif spécifique aux enfants isolés étrangers organisant une évaluation a priori de leur minorité et de leur isolement et reléguant l'intervention de la justice à un second temps. Si l'intention de départ était louable – assurer la protection de ces enfants dans le contexte de difficulté, voire de réticence de certains départements pour y répondre –, ce dispositif, en se focalisant sur l'évaluation, et non la présomption, de la minorité, et en retardant la prise en charge éducative, était vicié dès l'origine. Dans la plupart des départements, cette étape d'évaluation de la minorité sert en réalité de variable d'ajustement : sans même parler des pratiques illégales de refus d'y procéder, de nombreux enfants sont aujourd'hui privés de toute prise en charge sur la seule base d'un entretien et d'examens contestables qui ont conclu à leur majorité. Les annonces du Premier ministre devant l'Assemblée des départements de France le 20 octobre 2017 franchissent un pas de plus en prévoyant que l'État assumera désormais, à la place des départements, « l'évaluation et l'hébergement d'urgence des personnes se déclarant mineurs [...] jusqu'à ce que leur minorité soit confirmée ». Ainsi, ces enfants, parce qu'étrangers, sont écartés pendant cette phase du dispositif de la protection de l'enfance
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Partout, faire reculer la misère !

2017-10-17T12:27:22+02:0017 octobre 2017|Catégories : Communiqués|

Aujourd'hui, c'est la 30ème journée mondiale du refus de la misère. En France, selon l'Insee, ce sont 8,8 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Plus d'un million de retraité-es et près de 3 millions d'enfants et de jeunes. C'est insupportable et inadmissible dans un pays qui, en 20 ans, a multiplié par deux ses richesses produites. Il s'agit aujourd'hui de porter des alternatives pour changer le cours des choses : santé, éducation, emploi, formation, fiscalité, logement, culture… Et la FSU tient à saluer le travail des agent-es public.que.s (travailleuses et travailleurs sociaux, enseignant-es, éducateurs et éducatrices, agent-es de la santé, dans les territoires…) qui sont quotidiennement au contact de populations de plus en plus paupérisées. Elle s'inquiète de l'orientation actuelle du budget qui ne prévoie pas les investissements nécessaires pour permettre aux services publics et à la Fonction publique de jouer tout son rôle. Avec ATD Quart Monde, la FSU s'engage pour faire changer les choses. Elle participe aux diverses initiatives organisées pour faire connaître cette réalité. Comme ATD Quart Monde, elle se félicite du lancement de cette consultation. Mais il s'agira de se donner les moyens d'agir réellement contre la pauvreté en s'attaquant aux causes et en débloquant les moyens financiers nécessaires à une telle politique sur le long terme. La FSU rappelle ce que disait Joseph Wresinski, initiateur de cette journée : « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire
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Contrats aidés : une déclaration intersyndicale unanime au CTMEN

2019-06-17T16:15:08+02:004 octobre 2017|Catégories : Campagnes|Mots-clés : |

La suppression de 23000 emplois en contrats aidés désorganise le fonctionnement du service public d'éducation. A l'initiative de la FSU, l'ensemble des organisations syndicales représentées au Comité Technique Ministériel ont dénoncé ce véritable plan social et demandé la pérennisation des missions exercées. Déclaration intersyndicale FSU, UNSA-Education, FNEC-FP FO, SGEN-CFDT, CGT Educ'action Nous dénonçons la suppression massive des contrats aidés. A l'Education nationale, elle laisse sans emploi des milliers de personnes engagées dans la vie des écoles et des établissements tout en privant le service public d'Education, comme d'autres services publics, de leur apport. Nos organisations jugent que l'arrêt brutal de tout renouvellement de contrat de personnels investis dans des missions essentielles à l'école, va mettre à mal le fonctionnement de l'Ecole et des établissements. Dans le domaine de l'accompagnement des élèves en situation de handicap, les besoins ne cessent de croître. La promesse d'un accompagnement pour tous les élèves qui en ont un besoin reconnu est compromise. S'agissant de l'assistance administrative aux directeurs d'école, les missions exercées par ces personnels dans l'aide à la direction d'école (AADE) étaient une première réponse aux besoins dans les écoles, permettant aux directrices et directeurs de se consacrer dans une certaine mesure à leurs missions. Les activités périscolaires mises en œuvre par les collectivités locales ayant recours à ces contrats précaires sont également touchées par ces suppressions massives. Dans les établissements scolaires du second degré, les services de vie scolaire ont besoin d'être renforcés. Les tâches d'entretien et de restauration sont mises à mal.
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Lettre électronique FSU du MEN octobre 2017

2019-06-17T16:15:08+02:002 octobre 2017|Catégories : Campagnes|Mots-clés : |

Fédération Syndicale Unitaire Avec la FSU, pour la Fonction publique, pour les personnels, pour le service public d'éducation, pour nos métiers Edito Engagé-e-s le 10 octobre ! La Fsu, avec l’ensemble des fédérations de fonctionnaires, appelle toutes et tous les agents-e-s de la Fonction publique à être en grève et à se mobiliser le 10 octobre. Il s’agit d’obtenir une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l’engagement professionnel des agent-e-s par une augmentation du pouvoir d’achat et la revalorisation des carrières, le non rétablissement de la journée de carence et les moyens nécessaires pour permettre aux agent-e-s d’exercer leurs missions de services publics. Lire la suite Gagner des améliorations et refuser les mauvais coups Le 10 octobre prochain, à l’initiative de la FSU, l’ensemble des organisations syndicales de la Fonction publique appellent les personnels à se mobiliser dans une grande journéé d’action et de grève unitaire. Les annonces du gouvernement à l’endroit de la Fonction publique, de ses personnels, de la reconnaissance de leur travail et de leur engagement quotidiens, notamment en matière de pouvoir d’achat, ont rendu urgente la construction de cette journé d’action et de grève. Le temps est déjà loin des promesses électorales. Et la place est manifestement aux mauvais coups. Lire la suite La FSU dans l’Éducation nationale Neuf syndicats membres d'une même fédération La FSU compte, dans l'Éducation nationale, neuf syndicats correspondants aux différents métiers de l'éducation et qui rassemblent tous les personnels. En fonction de votre
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Lorsque la confiance souhaitée se transforme en inquiétudes avérées

2019-06-17T16:15:08+02:002 octobre 2017|Catégories : Campagnes|Mots-clés : |

Loin des déclarations rassurantes du ministre de l'Éducation nationale, les personnels de direction sont inquiets tant le système éducatif, mis à mal, perd de son sens et en oublie l'humain. Des dysfonctionnements importants dans les processus d'orientation, que ce soit post troisième ou post bac, des examens en collège qui ne sont plus en adéquation avec leurs finalités, que ce soit le DNB ou le CFG, une politique numérique qui tangue tant sur le pôle administratif que pédagogique, un point d'équilibre dans les rapports Etat / Collectivités qui est déplacé, un calendrier de mise en œuvre des PPCR remis en discussion, … autant d'illustrations qui aident à comprendre le très fort sentiment d'insatisfaction des personnels de direction alors placés en première ligne face aux contradictions du système et des mécontentements des personnels, des élèves et de leurs familles. La préparation de la rentrée 2018 se situe dans la même lignée : le Ministre communique un certain nombre d'annonces : le retour des classes bi-langues et enseignements de culture et langues européennes, le retour du grec et du latin. Des moyens, il n'est pas question, bien au contraire, -2600 postes dans le second degré ainsi que -200 postes administratifs ! Nos inquiétudes sont partagées par les enseignants. Quels arbitrages pourrons-nous donner quand les visées du Ministre sont tout à la fois dogmatiques et financières ? Un tel pilotage n'est ni à la hauteur des enjeux que doit relever l'Éducation nationale, ni à celle de l'engagement des fonctionnaires qui œuvrent quotidiennement à
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