Non l’État n’est pas une entreprise ! Toutes celles et ceux qui font croire que pour plus d’efficacité les solutions seraient dans le « management », le salaire au mérite, la privatisation de services, la réduction des droits des agent-es… ne disent pas qu’en réalité ils préparent la fin des services publics, offrant un boulevard aux marchés et développant la précarité.
Le gouvernement refuse d’entendre le besoin de service public qui s’exprime aussi bien dans des débats que dans les mobilisations.
Pourtant, la Fonction publique a permis, depuis des décennies, d’améliorer le niveau de connaissances et de qualification du pays, de faire progresser l’espérance de vie, elle à contribuer à plus d’égalité et à la cohésion sociale.
Aujourd’hui, les services publics rendus par la Fonction publique doivent être confortés et les agent-es doivent avoir tous les moyens de les faire vivre. La FSU a pour cela mobilisé notamment contre la loi Blanquer, elle l’a encore montré le 18 mai dernier, et contre le projet de loi de transformation de la fonction publique souvent dans un cadre unitaire comme le 9 mai.
Elle mène aussi la bataille de conviction avec les usager-es et les parlementaires.
L’heure est à poursuivre cet engagement. C’est d’autant plus urgent que si les mobilisations ont obligé le gouvernement à concéder quelques annonces, il doit maintenant renoncer à ces projets et d’autres alternatives doivent pouvoir émerger.
La FSU appelle au rassemblement du 28 mai, jour du vote par l’Assemblée nationale du texte et organise un débat le 12 juin prochain à Paris.
Les jeux ne sont pas faits… avec la FSU, la Fonction publique a de l’avenir !