Depuis plus d’une semaine des dizaines d’iraniens et d’iraniennes sont décédé-es lors de manifestations massives réprimées violemment. Ces dernières font suite à la mort tragique de Masha Amini, jeune femme de 22 ans, tuée dans un commissariat où elle avait été conduite parce qu’elle ne « portait pas correctement son voile ».
Demandant à ce que la vérité soit faite sur ce décès, des premières manifestations ont fleuri dans le pays. En signe de protestation face au régime policier et religieux des dizaines de manifestantes retirent leurs voiles, revendiquent le droit de disposer de leurs corps et de s’affranchir de l’oppression patriarcale du régime.
La réponse du pouvoir, toujours la même, est la violence et la répression policière causant au moins 50 mort-es, notamment dans la jeunesse.
Cette répression grandissante se poursuit depuis les mouvements sociaux de 2019 provoqués notamment par l’inflation qui accable le pays. A cela s’ajoute depuis la multiplication des arrestations, de syndicalistes notamment.
C’est dans un contexte d’aggravation de la pauvreté et de durcissement contre toutes les libertés que s’exprime la colère du peuple iranien.
La FSU exprime son soutien et sa totale solidarité au peuple iranien qui se révolte contre un régime cruel et aux femmes, qui luttent là-bas, comme partout dans le monde, pour leurs droits, notamment celui de disposer librement de leurs corps.
La FSU dénonce la décision préfectorale d’empêcher la manifestation du dimanche 25 septembre à Paris. Les images du gazage des manifestantes et manifestants en France envoient un message aux dirigeants iraniens que les autorités françaises doivent rectifier rapidement.
Les Lilas le 26 septembre 2022
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