Communiqué CGT, FSU, Solidaires
Paris, le 21 janvier 2010
A l’évidence, ce 21 janvier constitue une nouvelle étape importante de mobilisation dans la Fonction publique.
A l’initiative de la FSU, de SOLIDAIRES et de la CGT, cette journée d’actions, de grève et de manifestations a connu un large succès. Dans de nombreux territoires, dans plusieurs professions, d’autres organisations syndicales avaient appelé à se joindre au mouvement.
Les taux de grévistes ridicules annoncés par les autorités participent d’évidence d’une entreprise de désinformation.
Avec près de 130 manifestations et rassemblements sur toute la France, ce sont largement plus de 100.000 manifestants qui ont, en descendant dans la rue, réaffirmé leur opposition à la politique de démantèlement tous azimuts menée dans les 3 versants de la Fonction publique. Nos organisations constatent notamment une mobilisation conséquente dans les communes de petite et moyenne importance, ce qui atteste d’un fort attachement aux services publics. En dépit d’inégalités parfaitement compréhensibles, les taux de grévistes ont été également particulièrement significatifs (25 à 30 % sur l’ensemble de la Fonction publique).
La journée du 21 janvier et celles qui l’ont précédée ont été l’occasion de multiples initiatives de sensibilisation en direction des usagers. Les échanges entre agents publics et usagers ont confirmé que ces derniers, dans leur immense majorité, désapprouvent la politique gouvernementale de casse de la Fonction publique.
Le Président de la République, le Premier ministre, le ministre en charge de la Fonction publique ne peuvent demeurer sourds aux légitimes exigences exprimées à nouveau aujourd’hui, et soutenues par la majorité des citoyens.
Ce sont de toutes autres orientations, conformes aux besoins de toute la population et à l’intérêt général, qu’il faut immédiatement mettre en œuvre.
Si, de manière urgente, les salariés et les usagers n’étaient pas entendus, nos trois organisations en tireraient toutes les conséquences et prennent déjà date pour, dans l’unité la plus large, renforcer encore le mouvement en n’excluant aucune forme d’action. Elles appellent, en ce sens, les personnels à se réunir pour envisager les suites éventuelles.
Elles soutiennent les initiatives d’ores et déjà programmées qui s’inscrivent dans le processus de mobilisation.