Les mobilisations, et particulièrement celles qui ont lieu dans l’Éducation nationale, ont contraint le gouvernement à annoncer certaines mesures (fin des fermetures d’écoles, des hôpitaux, effectifs limités dans certaines classes, plus de fonctionnaires sur le terrain…) ou à rappeler la nécessité de mieux former et de revaloriser les enseignante-es. Il s’agit maintenant d’en obtenir la concrétisation en maintenant la pression.
Mais cela ne fera pas pour autant solde de tout compte car la réforme du lycée, la loi Blanquer et celle de la Fonction publique, les suppressions de postes sont maintenues. Or, le système éducatif a besoin d’un autre projet qui permette de réduire les inégalités et d’assurer la réussite de tous les élèves et les personnels ont besoin d’être mieux reconnus, revalorisés et non pas d’être précarisés.
Les projets de réformes du gouvernement sont inacceptables pour toutes celles et tous ceux qui, comme nous, sont attaché-es à un service public de qualité !4
C’est pour obtenir la revalorisation de nos salaires, maintenir nos instances de dialogue social, défendre l’emploi public, défendre le service public d’éducation et l’avenir de la Fonction publique et de ses agent-es et que nous serons en grève le 9 mai prochain à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et que nous manifesterons à Paris le 18 mai.