Réchauffement climatique, perte considérable de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, pollutions des océans, usage immodéré de produits phytosanitaires, dissémination de perturbateurs endocriniens… Les dégradations sont nombreuses et atteignent souvent des seuils d’irréversibilité à court terme. Les conséquences pour les populations sont de plus en plus dramatiques.
Les gouvernements doivent agir sans délai et à grande échelle pour permettre la construction d’une société plus juste, plus solidaire qui réponde aux questions environnementales, sociales et de santé sans les dissocier.
Dans notre pays, comme un peu partout dans le monde, cette question d’une transition environnementale juste socialement est une préoccupation majeure particulièrement des jeunes. Elle est partagée par de nombreuses associations et organisations syndicales et politiques.
Depuis toujours, la FSU est engagée pour ce combat : initiatives autour des différentes COP, pour un investissement vert, en soutien à la grève mondiale des jeunes pour le climat, dans la Marche du siècle…mais aussi, en tant qu’organisation syndicale en responsabilité dans le secteur de la Fonction publique, elle agit pour que cette préoccupation devienne une démarche intégrée dans toutes les politiques publiques mises en œuvre : Agriculture, Education, Ecologie…
La convergence de l’écologie et du social doit être l’affaire de toutes et tous. Cela aurait pu être la démarche du pacte écologique et social proposé par des organisations. L’heure n’est pas à l’entre soi, l’enjeu nécessite le rassemblement des forces et des intelligences pour construire et soutenir des propositions communes, pour faire des défis qui sont devant nous une chance pour l’avenir. C’est ce à quoi appelle la FSU.
Les Lilas, 11 mars 2019