Elle agit !
ELLE SE BAT POUR CONSOLIDER LES ACQUIS DE PPCR, POUR LES SECURISER ET LES ELARGIR FACE AUX REMISES EN CAUSE DU GOUVERNEMENT
La FSU s’est opposée au report de PPCR mais elle a permis qu’une grande partie des avancées que le protocole contenait, en particulier la mise en place de nouvelles carrières, soient sécurisées.
Les syndicats de la FSU agissent désormais dans les commissions paritaires qui se tiennent en ce moment même (janvier 2018) dans les académies et départements. A l’Éducation Nationale par exemple, ils viennent d’obtenir un barème qui sécurise le passage à la hors classe pour les professeurs des écoles, professeurs, CPE et PSY EN arrivés en fin de classe normale (c’est à dire au 11° échelon depuis 3 ans). Ils ont obtenu aussi les premiers passages à la classe exceptionnelle (nouveau grade créé et qui permet donc des rémunérations supérieures à ce qui existait avant PPCR), pas encore pour la totalité des collègues mais l’intervention déterminée des commissaires paritaires permet de promouvoir davantage de collègues proches de la retraite.
 
ELLE SE BAT POUR L’ÉGALITE SALARIALE FEMMES-HOMMES
Si l’écart moyen de rémunération entre les femmes et les hommes est moins important dans la fonction publique (13,3 %) que dans le secteur privé (18,6%), il y a – à compétences et fonctions égales- un écart non expliqué. Et, comme le souligne le rapport annuel sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique de 2017, » … le seul fait d’être une femme rend plus difficile la progression dans l’échelle des rémunérations « .
En 2013, la FSU a signé le » Protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique » (voir ici). Le 8 mars 2017, avec d’autres organisations syndicales, la Fédération a rencontré le ministre de la fonction publique pour demander l’accélération de sa mise en œuvre. En 2018, la FSU sera exigeante et vigilante sur le calendrier des actions inscrites au protocole
 
ELLE SE BAT POUR UNE REVALORISATION DES FRAIS DE DEPLACEMENT ET DE MISSIONS
La FSU a obtenu qu’un groupe de travail sur les frais de déplacement se tienne, il est en effet inacceptable qu’en raison de l’absence de toute revalorisation des taux de remboursement, les personnels y soient parfois de leur poche pour exercer leurs missions ! Le gouvernement s’est dit prêt à bouger sur les frais de nuitée, pas sur les frais de repas et les frais kilométriques, c’est donc très insuffisant : nous devrons donc intervenir dans une nouvelle réunion de ce groupe de travail. Le compte rendu du premier groupe de travail ici
 
ELLE SE BAT POUR DEVELOPPER L’ACTION SOCIALE
à destination des fonctionnaires (chèques vacances, prestations séjours d’enfants, aides à l’installation, aides sociales, etc.). Celle-ci est en effet trop peu développée, voir ici
 
ELLE SE BAT CONTRE LA FAUSSE BONNE IDEE D’UNE REMUNERATION » AU MERITE « .
… qui présente pour le gouvernement le triple avantage de justifier la stagnation voire la baisse des rémunérations de la majorité des personnels en promettant d’hypothétiques augmentations à quelques » méritants » seulement, de flatter à peu de frais une opinion publique et une partie des fonctionnaires prêts à adhérer sincèrement à l’idée que l’investissement professionnel doit être reconnu, et enfin de ringardiser des syndicats présentés comme les défenseurs de vieilles lunes égalitaristes alors que la modernité appellerait un alignement de la Fonction publique sur les pratiques -forcément meilleures- du secteur privé. Or, tout démontre que plus on augmente l’individualisation des rémunérations, plus la » motivation de service public » diminue, et plus les agents sont tentés d’allouer leurs efforts aux tâches facilement évaluables et directement visibles. Reconnaître un métier, c’est augmenter les salaires et permettre à chaque agent de l’exercer dans de bonnes conditions.
 
ELLE SE BAT CONTRE LA » DECORRELATION DU POINT D’INDICE « ,
qui n’aurait plus – dans ce cas- la même valeur selon les administrations. Le gouvernement pense d’abord aux collectivités territoriales qui, dans un tel système, pourraient répercuter ou pas les éventuelles augmentations de la valeur du point. Mais on peut craindre à terme un système où chaque ministère voire chaque service déciderait de la valeur de » son » point, faisant éclater l’unité de la fonction publique et renvoyant à la négociation par services toute discussion sur ce sujet.
 
ELLE SE BAT POUR LES SALAIRES, CONTRE LE JOUR DE CARENCE ET POUR L’EMPLOI
Le 22 mars, la FSU appelle les agents à la grève et aux manifestations avec 7 des 9 organisations syndicales. Plus d’infos ici