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Communiqué : Combattre le dérapage austéritaire incontrôlé du gouvernement !

2025-04-16T20:01:28+02:0016 avril 2025|Catégories : Communiqués, Fonction publique|

En convoquant mardi 15 avril un grand raout politique afin de « vendre » le choix réaffirmé de l’austérité pour la préparation de la loi de Finances pour 2026, le Premier ministre n’a fait que confirmer qu’avec son gouvernement, il allait poursuivre tous les errements en matière de politique budgétaire. Pour résumer : pas question d’augmenter des recettes, seulement diminuer encore les dépenses publiques ! Évidemment, il n’a pas été question de réduire les inégalités que la politique de l’offre menée depuis 2017 a considérablement creusées. Il n’a pas été question de mieux répartir la richesse produite… Pas question donc de développer le service public, de reconnaître à sa juste valeur le travail de celles et ceux qui en assurent les missions d’intérêt général au service de toutes et tous, ni de mieux répondre aux besoins de la population. Non, seulement deux heures de monologue oscillant entre catastrophisme surjoué et petits arrangements avec la vérité, comme lorsque le Premier ministre a prétendu que le pays ne travaillerait pas assez. Pour la FSU, s’obstiner à mener une politique de l’offre qui donne toutes les preuves de son échec est inadmissible ! Ce que le gouvernement annonce, ce sont des reculs pour les citoyen⋅nes, les usager⋅es, c’est l’abandon de missions de service public, c’est la dérégulation au prétexte de « simplification administrative », c'est le renoncement aux défis écologiques, c’est la suppression massive de moyens et d’emplois pour l’éducation, l’hôpital, les collectivités territoriales... Et pour les agent.es publics ce sont de nouvelles dégradations des conditions de travail et
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1er mai : manifestons contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale !

2025-04-12T13:18:23+02:0012 avril 2025|Catégories : Communiqués, Événements|

Communiqué de presse intersyndical Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens très particulier. Depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis, l’extrême droite se sent pousser des ailes. Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Meloni, soutenus par les plus grands milliardaires, veulent remplacer le droit international construit après 1945 par la loi du plus fort, ou plutôt du plus riche. Les conséquences pour les travailleuses et les travailleurs sont déjà bien visibles. L’extrême droite s'en prend frontalement à l'État de droit, elle attaque le droit à l’avortement, à l’éducation, ou encore les droits des immigré·es ou des personnes LGBTQIA+. La lutte contre le changement climatique est enterrée et les chercheurs sont muselés pour permettre aux multinationales de faire toujours plus de profits. La remise en cause de l’aide au développement par les États- Unis mais aussi l’Europe va pénaliser des centaines de millions de personnes, à commencer par les femmes en Afghanistan, au Yemen, ou encore dans des dizaines de pays africains. Racisme, antisémitisme, islamophobie, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires. Le 1er mai, nous manifesterons par millions dans le monde entier pour défendre la coopération et la solidarité entre les travailleur·euses du monde entier. Nous serons avec les ukrainien.ne.s et palestinien.ne.s qui ne cessent de pleurer leurs morts et exigent une paix juste et durable, sous l’égide de l’ONU. Nous exigerons avec tous les travailleurs et les
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Suppression des CESER, CAEN et CNDP : la démocratie sociale mise à mal

2025-04-01T11:49:34+02:001 avril 2025|Catégories : Communiqués|

Lundi 24 mars 2025, en commission, les députés ont voté en faveur de diverses mesures de simplification administrative, dont plusieurs consistent à supprimer des instances de concertation et de dialogue social sans qu’aucun bilan d’activité n’ait été fait. Leur suppression ne serait assurément pas de nature à renforcer la confiance de nos concitoyen·nes dans le fonctionnement des administrations publiques. Ainsi, la commission envisage de supprimer les Conseil Économiques Sociaux et Environnementaux Régionaux (CESER), dans lesquels les représentant·es de la société civile, des salarié·es, du monde associatif, du patronat et du tissu économique font valoir leurs analyses sur des sujets d’intérêt général et votent des avis transmis à la collectivité territoriale de Région. Dans ces instances, les représentant·es de la FSU font entendre leurs conceptions pour le progrès social et environnemental au bénéfice de tous et singulièrement des plus fragiles, sur des sujets aussi essentiels que : l’aménagement du territoire, l’organisation des transports, le système éducatif, la formation professionnelle, les plans régionaux santé environnement, le développement économique… Dans le même temps, l’administration de l’Éducation nationale envisage la suppression des Conseils académiques de l’Éducation Nationale (CAEN), au sein desquels les représentant·es des usager·es et des personnels peuvent discuter, en présence d’élu·es des différentes collectivités territoriales, les politiques scolaires mises en œuvre au niveau de la Région et des académies, mais aussi de l’état du bâti scolaire, en particulier des lycées, en présence des recteurs, rectrices, du DRAAF, du ou de la président·e de région et du ou de la préfet·e. Le
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Déclaration de la FSU au CSE du 27 mars 2025

2025-03-27T11:21:00+01:0027 mars 2025|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Le système éducatif, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Madame la Ministre, Lors de son 11e congrès national à Rennes en février dernier, la FSU a réaffirmé son engagement sans faille pour une École émancipatrice et réellement inclusive.  Le service public d'éducation doit avoir les moyens de scolariser tous les jeunes jusqu'à 18 ans. Pour cela, il faut augmenter le budget de l'Éducation nationale, et l'argent public doit être réorienté exclusivement vers le service public d'éducation, seul à même de proposer une éducation et une formation de qualité pour tous·tes les jeunes, contrôlée et certifiée par l'État. L’affaire Bétharram est emblématique d’un fonctionnement des établissements privés confessionnels qu’il y a urgence à questionner. L’Éducation nationale doit réellement se donner les moyens de contrôler l’ensemble des établissements privés notamment ceux qui accueillent des mineur·es. Cela englobe aussi les CFA privés qui accueillent de plus en plus d’apprenti·es mineur·es qui cumulent le risque être soumis à la fois aux violences sexistes et sexuelles sur leur lieu de formation mais aussi sur leur lieu de travail. La FSU poursuivra son travail de construction d’un plan de sortie du financement de l’école privée par les fonds publics. Elle s’opposera au projet d’ouverture de l’académie Saint Louis par le milliardaire d’extrême droite Pierre-Edouard Stérin. Le service public d'éducation a besoin d'être soutenu et développé, et ses orientations ainsi que ses objectifs doivent être clairement définis en concertation avec les représentant·es des personnels, des parents et des élèves. La démocratisation de l'éducation et la lutte contre les inégalités scolaires, encore trop fortement corrélées aux inégalités
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Protection sociale complémentaire : la FSU vigilante et combative

2025-03-24T16:46:48+01:0024 mars 2025|Catégories : Communiqués, Fonction publique, Protection sociale|

La FSU, et ses syndicats concernés dans le champ des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Jeunesse et des Sports, prennent acte que l’offre du groupement MGEN/CNP répond de manière satisfaisante au cahier des charges de l’appel d’offre pour l’attribution du marché de la protection sociale complémentaire en santé des agent·es de ces trois ministères pour la période 2026-2030 L’analyse du marché présentée à la Commission paritaire de pilotage et de suivi (CPPS) du 27 janvier 2025 va dans le bon sens. Nos trois périmètres ministériels ont échappé aux logiques purement commerciales de certaines startups et compagnies d’assurance. La FSU est porteuse d’exigences fortes en matière de droit à la protection sociale, fondées sur les principes d’universalité, d’égalité et de solidarité. Elle revendique une prise en charge intégrale par la Sécurité sociale des soins prescrits pour toutes et tous, sans distinction de situation professionnelle, d’âge, de lieu de résidence, de situation familiale, de rémunération ou de capacité de cotisation. « 100 % Sécu des soins prescrits ! » demeure son mot d’ordre. C’est dans cet esprit que la FSU a participé aux négociations sur la protection sociale complémentaire (PSC), tant au niveau interministériel que dans nos trois périmètres ministériels (Education nationale, Enseignement supérieur et Recherche, Jeunesse et Sport). Elle rappelle que cette réforme de la PSC n’est pas la sienne. Si elle a fait le choix de signer les accords relatifs à cette réforme, c’est par souci de défense des personnels, afin d’éviter
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Née-s ici ou venue-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

2025-03-17T09:32:20+01:0017 mars 2025|Catégories : Droits et libertés|

Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme, rassemblement le samedi 22 mars 2025 à 14h place de la République à Paris Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré : « Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ». Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles. Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits. Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous. Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations. Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers
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Déclaration au CSA MEN du 11 mars 2025

2025-03-11T11:06:49+01:0011 mars 2025|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Les agent·es de la fonction publique assurent tous les jours des missions essentielles pour le lien social et la lutte contre les inégalités sociales et territoriales, est-ce pour ces raisons que les gouvernements successifs ont choisi de ne pas les considérer ? Le 5 décembre a eu lieu une grève majoritaire et des manifestations se sont déroulées dans toute la France à l’appel d’une intersyndicale contre les mesures dites Kasbarian, qui attaquaient les fonctionnaires et contre les suppressions de postes, notamment à l’Education nationale, prévues initialement au budget 2025. La force de la mobilisation a contraint le gouvernement à revenir sur certaines mesures. Mais d’autres, et non des moindres subsistent, et témoignent d’une idéologie anti-fonctionnaire.  Ainsi, depuis le 1er mars les fonctionnaires qui subissent déjà le gel du point d’indice, la suppression de la GIPA, la dégradation des conditions de travail vont être soumis·es à un nouveau régime de couverture des congés de maladie ordinaire, en ne touchant que 90% de leur rémunération. En un mot, pour ce gouvernement, les personnels sont coupables d’être malades. Cette mesure en plus d’être injuste et injustifiable, est incompréhensible et inconséquente pour les personnels. La FSU demande la suppression de cette mesure ainsi que celle de la journée de carence. C’est une attaque frontale contre un principe fondamental de la Sécurité sociale : protéger celles et ceux qui vivent de leur travail contre les pertes de revenus découlant d’une incapacité à travailler en raison de leur santé. Alors que le 8 mars s’est déroulée une
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Violences sur les mineur·es : changer la société

2025-03-06T13:04:22+01:006 mars 2025|Catégories : Communiqués|

Affaire Le Scouarnec, homes indiens en Guyane, scandale de Bétharram entrainant la libération de la parole d’anciens élèves d’établissements privés… les révélations se multiplient et dévoilent l’ampleur des violences physiques, morales et sexuelles faites à des enfants et des jeunes. La FSU adresse son soutien aux victimes. Elle est révoltée face à l’inaction et l’incurie des diverses institutions qui ont prévalu pendant des années, ainsi que par la protection de fait dont ont bénéficié les agresseurs. La révélation de l’ampleur de ces violences et de ces actes de pédocriminalité appelle à une prise de conscience et une réaction de l’ensemble de la société. Les témoignages glaçants des victimes révèlent une conception de l’éducation empreinte d’autoritarisme et de domination violente des adultes sur les enfants. Ils montrent aussi la culture du silence, voire du secret qui prévalait et qui prévaut encore sur les faits de violences et de VSS contre les mineur·es. Il est indispensable de rompre avec cette culture : la parole des victimes doit être crue et considérée, et les victimes protégées. Les lieux dans lesquels les enfants et les jeunes vivent, crèches, établissements scolaires, internats, foyers socio-éducatifs notamment doivent faire l’objet d’une politique de contrôle régulière et volontariste. Les établissements privés, qu’ils soient ou non sous contrat avec l’État, et en particulier les institutions religieuses, ne doivent en aucun cas déroger à la règle. Au contraire, l’ampleur des violences sexuelles au sein de l’Église catholique exige que ce contrôle soit exercé avec une rigueur particulière. A cet égard, l’inertie
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