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Déclaration FSU CSA MEN 21 janvier 2025

2025-01-21T13:52:04+01:0021 janvier 2025|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

S’il n’est pas question de revenir aujourd’hui sur le CSA ministériel du 17 janvier dernier, nous continuons de répéter que les conditions d’apprentissage et les conditions de travail des agent·es publics se sont fortement dégradées ces dernières années, et qu’il est urgent que les orientations changent. Il en va de la survie du service public. Par ailleurs, les débats au Sénat samedi dernier montrent que rien n’est gagné et que l’annulation des 4000 suppressions d’emplois ne figurent toujours pas dans le projet de loi de finances. L’amendement surprise d’un coup de rabot de 52 millions d’euros sur le budget de l’Éducation nationale est inconséquent. L’École est à sa première place, « la première » selon le premier ministre. Cela ne saurait être que des paroles. D’autres sujets sont également source de préoccupation pour l’ensemble des personnels : revalorisation salariale, attractivité du métier, formation initiale, réforme des retraites… S’il y a nécessité de revenir sur les deux jours de carence supplémentaires, il en reste une qui est inacceptable. Les agent·es du service public avaient fortement exprimé leur opposition aux mesures Kasbarian le 5 décembre dernier dans la rue, maintenir la mesure d’indemnisation à 90% du congé maladie reste une provocation pour la profession. Il est nécessaire d’abandonner cette mesure injuste qui va à rebours du renforcement de l’attractivité et de la fidélisation des personnels. Les chantiers prévus à l’agenda social sur les questions de déroulement de carrière et de formation initiale pour les enseignant·es et CPE par exemple ne sauront suffire à
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Déclaration de la FSU au CSA du 17 janvier 2025

2025-01-17T18:43:41+01:0017 janvier 2025|Catégories : Compte rendus d'instances, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Madame la ministre, Mesdames et messieurs,   Très bonne année à toutes et à tous. En ce début d’année civile, nous sacrifierons bien volontiers au rituel de ces bons vœux, tout en ayant la lucidité de reconnaître que l’exercice n’est pas des plus aisés. Après tout, nous avions déjà formulé ce vœu l’an dernier, qui a ouvert une année faite de coupes budgétaires, des réformes passées en force au mépris de la communauté éducative, de propos dénigrants, de postes non pourvus, de menaces de l’extrême droite sur l’Ecole et ses personnels (mais pas que)….Si les qualificatifs sont difficiles à trouver pour ouvrir cette année, les synonymes, eux, se bousculent au moment de qualifier la situation de l’Ecole publique : crise, point de bascule, effondrement...ce ne sont pas que des mots, nous y reviendrons. Madame, la ministre, vous avez pris vos fonctions dans ce contexte où l’Ecole ne tient plus que par un fil : celui de la conscience professionnelle des personnels. Compter uniquement sur cet engagement pour que vive l’Ecole publique serait d’un cynisme irresponsable. La FSU tient à exprimer sa solidarité et son soutien à la communauté éducative de Mayotte ainsi qu’à l’ensemble de la population mahoraise touchée par deux immenses catastrophes en très peu de temps. Le quotidien est toujours très difficile : les dégâts reflètent l’intensité du cyclone mais sont aussi le résultat du sous-investissement chronique de l’État français. En effet, Mayotte est le territoire français le plus pauvre et, depuis sa départementalisation, l’État ne s’est pas
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Les moyens ne poussent pas aussi vite que les poireaux !

2025-01-17T18:39:46+01:0017 janvier 2025|Catégories : Communiqués|

La ministre a ouvert le CSA ministériel de préparation de rentrée en confirmant l’annulation des 4000 suppressions d’emplois d’enseignants et la création de 2000 emplois d’AESH. C’est une bonne nouvelle, à mettre l’actif de nos mobilisations et de nos expressions pour pointer le caractère inacceptable de l’annonce initiale des suppressions d’emplois. La FSU avait déposé une alerte sociale en octobre 2024 et avait largement mobilisé les personnels dans la grève du 5 décembre. Dans une École qui s’effondre, une telle mesure aurait porté un coup fatal aux ambitions émancipatrices du service public d’Education. Mais la FSU ne peut se satisfaire d’une forme de statu quo. Les besoins sont immenses. Dans le premier degré, la France restera encore très loin de la moyenne par classe des pays de l’Union européenne. Dans le second degré, pour retrouver le taux d’encadrement de 2017, il faudrait créer 10617 emplois. Dans le détail, le ministère opère un redéploiement entre 1er et 2d degré. La FSU ne peut se satisfaire de ce qui relève d’une forme de gestion de la pénurie. Le 1er comme le 2d degré ont des besoins immenses. Dans le premier degré, les 470 suppressions de postes vont se traduire dans beaucoup de départements par des fermetures jugées injustes au regard du besoin des élèves. Alors que s’ouvre maintenant le temps de la carte scolaire avec les ouvertures et fermetures de classes, des mobilisations vont s’engager localement pour défendre l’école, les élèves et les personnels. Concernant les moyens
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Retraite des fonctionnaires : assez de spéculation politicienne !

2025-01-16T17:13:03+01:0016 janvier 2025|Catégories : Communiqués, Fonction publique|

A cette heure la FSU n’est pas invitée à la réunion de ce vendredi, organisée sous l’égide du Premier ministre et devant débattre de la méthode prétendument inédite pour envisager les possibilités de sortir de la crise sociale durablement inscrite par le passage en force sur la réforme des retraites de 2023. En « oubliant » de convier la FSU, le signal politique envoyé est double. D’une part, il est clair qu’il y a une volonté de division de l’intersyndicale de 2023 dont la force a été de répondre à la hauteur de l’espoir et de l’exigence très majoritaire dans le monde du travail. D’autre part, il y a également là une des premières conséquences pratiques de l’opération idéologique en cours et qui vise à spéculer politiquement sur les pensions des fonctionnaires. Non, il n’y a pas de « déficit caché » des pensions civiles ! Il y a des choix budgétaires faits par les gouvernements successifs, aussi bien en dépenses qu’en recettes. Si le premier recul sur les suppressions de postes à l’Education nationale et la perspective de ne pas imposer 2 jours de carence en plus sont évidemment positifs, cela ne saurait suffire. Certaines mesures Kasbarian seraient conservées  et aucune intention n’est affichée quant aux mesures nécessaires de revalorisation des carrières et des rémunérations. Pourtant, l’urgence de sortir de la crise sociale d’attractivité de la Fonction publique s’impose à qui est attaché à la préservation du modèle social du pays et à la réduction des inégalités qu'il permet. Dans un tel contexte, il est inacceptable de voir revenir
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50 ans de la Loi Veil : Un demi-siècle de progrès pour les droits des femmes !

2025-01-16T15:11:40+01:0016 janvier 2025|Catégories : Communiqués, Droits et libertés|

2025 célèbre les 50 ans de la Loi Veil, un jalon historique dans la lutte pour les droits des femmes et le progrès social. Cette loi, initiée de haute lutte par les associations féministes et adoptée en 1975, a permis aux femmes d’accéder au droit fondamental de disposer de leur corps. A la suite, les organisations féministes, syndicales et politiques ont gagné des avancées significatives pour renforcer ce droit : suppression du délai de réflexion en 2016, prolongation des délais légaux en 2022 et inscription du droit dans la Constitution en 2024. Cet anniversaire, bien plus qu’un hommage, est le rappel de l’importance du combat féministe et syndical, des défis internationaux, et de l’urgence d’agir pour garantir un accès équitable à ce droit sur l’ensemble du territoire et dans le monde. La lutte pour un financement solide et renforcé des services publics, à hauteur des besoins, entre pleinement dans ce combat. Alors que la France célèbre un demi-siècle de progrès, dans de nombreux pays, l’avortement reste interdit ou sévèrement restreint, exposant des millions de femmes à des risques majeurs pour leur santé et leur vie. Le cinquantenaire de la Loi Veil doit être un signal fort, une responsabilité collective pour agir en solidarité internationale et nous mobiliser pour inscrire ce droit dans la charte des droits fondamentaux en Europe. Protéger cet héritage, renforcer ce droit partout et le rendre accessible à toutes les femmes, en France comme ailleurs reste un objectif fort du mouvement social et la FSU s’y engage
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Déclaration de la FSU au CSE du 16 janvier 2025

2025-01-16T11:46:15+01:0016 janvier 2025|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

M. le président du CSE M. le chef de service Mme et M les membres du conseil supérieur de l’Éducation La FSU souhaite à tous les membres du CSE une belle année 2025. La FSU souhaite que les travaux du CSE puissent se poursuivre de manière constructive et que pour cette année 2025 qui commence, le ministère prenne enfin en compte les avis émis par cette instance.  Elle souhaite  aussi que l’Éducation nationale et l’ensemble de ses personnels soient mieux considérés notamment les AESH qui sont mobilisés aujourd’hui pour obtenir un véritable statut de la fonction publique, l’amélioration de leur conditions de travail et un meilleur salaire, et qu’enfin nos décideurs politiques prennent conscience qu’il y a urgence à investir davantage dans le service public d’Éducation pour le renforcer et  lui permettre de continuer à élever le niveau de qualification de tous les jeunes afin de répondre aux enjeux de société qui sont devant nous. La FSU souhaite aussi exprimer sa solidarité avec les actions en faveur de la libération de notre collègue Cécile Kohler, détenue depuis maintenant 1 000 jours en IRAN, dans des conditions "effroyables" selon son comité de soutien. La FSU n’oublie pas Cécile, membre du CSE,  et demande au gouvernement français de tout mettre en œuvre pour aboutir à sa libération et à celle des autres otages. La FSU tient à exprimer sa solidarité envers les habitantes et habitants de Mayotte, durement éprouvé·es par le passage du cyclone Chido et  par la tempête tropicale Dikeledi
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Un monde à rebâtir

2024-12-22T09:22:42+01:0022 décembre 2024|Catégories : Tribunes|

Le drame qui a frappé les habitant·es de Mayotte est un concentré des injustices et des dérèglements de notre monde. Les événements climatiques sont de plus en plus violents, ici les cyclones à mesure que la température des océans augmente. Cela nous met devant une alternative de plus en plus binaire, « la rupture écologique ou le chaos » en quelque sorte. Il apparait en tous cas de plus en plus nettement que repousser les décisions politiques qui permettraient d’inverser cette tendance, en particulier la réduction drastique de nos émissions de gaz à effet de serre, n’est plus une option, la bifurcation écologique doit être massive, coordonnée, s’imposer à l’échelle planétaire, au bénéce de toute la population. Le cyclone a atteint une population particulièrement vulnérable. C’est le territoire français le plus pauvre et, depuis sa départementalisation, l’État ne s’est pas montré à la hauteur de la solidarité nationale qui aurait dû permettre son développement, abandonnant ses habitant·es face aux multiples crises : accès à l’eau potable, à l’éducation, à la santé, à l’habitat social, à l’emploi... le cyclone a démultiplié ces éléments de fragilité qui existaient déjà largement, et que la FSU n’a eu de cesse de combattre. Nous pouvons ainsi prendre la mesure de ce que le sous-investissement dans les services publics et d’abandon à leur sort de populations entières induit de fragilisation de toute la société. Emue et en colère devant le drame humain, la FSU est plus que jamais déterminée à mener les combats pour la justice
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AESH, des personnels précarisés, sacrifiés et invisibilisés – Journée de mobilisation le 16 janvier

2024-12-19T08:21:56+01:0019 décembre 2024|Catégories : AESH|

Alors que l’Éducation nationale s’apprête à accueillir un ou une sixième ministre en l’espace de deux ans, de nombreux personnels attendent toujours des engagements forts pour améliorer leurs conditions d’emploi et bénéficier d’une meilleure reconnaissance professionnelle. C’est le cas des AESH. La valse à la tête des ministères et l’absence d’engagement politique concret ont mis un coup d’arrêt à tout espoir d’amélioration significative de la situation. En réponse à l’indifférence et au mépris institutionnels, ces personnels sont de plus en plus nombreux à faire le choix de renoncer à leur métier plutôt que d’attendre en vain des mesures qui ne viendront jamais. Nos organisations syndicales ont alerté à plusieurs reprises sur les conditions indignes dans lesquelles sont maintenus les AESH. Les temps incomplets imposés maintiennent ces agents de la Fonction publique –  majoritairement des femmes – dans la précarité, souvent sous le seuil de pauvreté. Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées au handicap de plus en plus en complexes… Et ce, sans qu’il n’ait été possible d’engager des discussions sur la base d’un bilan de ce fonctionnement. Ces personnels restent encore soumis à des décisions arbitraires qui mettent à mal leurs droits (jours de fractionnement, indemnisation des déplacements, temps d’activités connexes, formation…), ce qui n’est plus acceptable. A cela s’ajoute la nouvelle
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