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Salaires, services publics, école : c’est politique !

2024-03-20T08:07:16+01:0020 mars 2024|Catégories : Tribunes|

Quel avenir démocratique peut avoir une société où les horizons du plus grand nombre sont sciemment réduits pour préserver et conforter les intérêts de ceux qui sont déjà les plus favorisés ? Le 19 mars, c’est la Fonction publique toute entière qui, à l’appel de la FSU et d’une intersyndicale complète, porte haut, par la grève et les manifestations, le refus de cette société où tout ce qui fait du commun, à commencer par les services publics, est sous-financé, dégradé, pour être au final supprimé ou du moins largement réduit. Ce n’est pas un hasard que la mobilisation vienne de la Fonction publique, c’est-à-dire de ces personnels dont les missions comme l’éducation, l’aide sociale, le soin, la protection, l’accompagnement, etc., sont les missions dont le niveau d’utilité sociale est proportionnel au mépris dans lequel les tient le pouvoir. L’école et les services publics en général sont incontestablement à un tournant : au bord de l’effondrement par certains aspects, mais défendus avec une détermination inébranlable par des personnels qui continuent à y croire et une population qu’on peut convaincre que cela vaut le coup de se battre. En effet, la dégradation en cours ne doit rien à la fatalité mais tout aux choix fiscaux et sociaux qui privent les budgets publics des moyens nécessaires. Ne plus tenir la promesse républicaine d’Éducation de toutes et tous les élèves au plus haut niveau possible fabrique une société fracturée où la démocratie elle-même devient un concept creux, sans contenu, puisque l’accès à l’émancipation de
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Déclaration de la FSU au CSA MEN du 13 mars 2024

2024-03-13T10:29:06+01:0013 mars 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Trois ministres depuis 6 mois. 5 depuis mars 2022. Cette valse ministérielle aura été sans cesse à contretemps, aggravant la crise que traverse l’Education nationale. Rythme effréné des annonces puis mensonges et provocations et maintenant, le retour des ordres et contre-ordres. Quelle crédibilité accorder alors à la parole politique ? Les différentes réformes envisagées ne vont faire que renforcer les dégradations des conditions de travail des agent·es et les inégalités déjà existantes entre les élèves, et entre le public et le privé. Les ministres passent, se contredisent, et pendant ce temps, l’Ecole publique est au bord de l’effondrement. Le rythme voulu par le gouvernement et par l’antépénultième ministre de l’Education nationale voit ses limites. Nous avons alerté à de multiples reprises, au-delà de notre appréciation des réformes, sur les conséquences délétères pour les personnels et les élèves de réformes incessantes. Aujourd’hui l’agenda social du CSA MEN pourtant examiné le 23 janvier 2024 n’est absolument pas tenu : certes, il y a eu des changements de ministres, mais il y a surtout un rythme intenable, méprisant pour les personnels et leurs organisations syndicales représentatives. Les personnels ont besoin de pouvoir bien faire leur travail et de ne pas être soumis à des pressions permanentes. Avec ce rythme, le dialogue social devient caduc. La FSU rappelle que la qualité du dialogue social peut se mesurer à la qualité de l’écoute et à la prise en compte de la parole des organisations syndicales représentatives qui connaissent le terrain. Lorsque celles-ci demandent des bilans des précédentes
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Communiqué intersyndical – Pour nos salaires et la voie professionnelle en grève et dans l’action le 19 mars !

2024-03-11T11:36:08+01:0011 mars 2024|Catégories : Communiqués|

Nos organisations syndicales des lycées professionnels publics FSU, UNSA Éducation, SNETAA-FO, SGEN-CFDT, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation et CNT-FTE dénoncent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des salaires pour les personnels des LP, SEP, SEGPA et ÉREA. C’est pourquoi, nos organisations appellent les personnels à la grève et à la mobilisation par tous les moyens (assemblées générales, rassemblements, manifestations,...) le 19 mars prochain. En effet, les dernières mesures indiciaires et celles dites « socles » dans l’Éducation nationale sont insuffisantes au regard du retard accumulé et du contexte inflationniste soutenu qui perdure. La voie professionnelle manque toujours plus de moyens et de professeur·es. Il y a urgence à ouvrir des négociations pour améliorer les conditions de travail et revaloriser les carrières, et prendre des mesures générales pour les salaires, sans contreparties. Le pacte en LP doit être abandonné et les moyens qui y sont engagés doivent être redirigés vers ces mesures générales. La refonte de la carte des formations sur trois ans prévoit la fermeture de 15 % à 25 % de sections décrétées « non-insérantes ». Cela ne laisse guère de doute sur l’ampleur des suppressions de postes et des reconversions forcées que vont subir les PLP. En guise d’accompagnement de ce plan social, le ministère n’envisage que le droit commun : l’absence d’anticipation est criante. Nos organisations dénoncent les absences de budget dédié, de calendrier et de protocole d’accompagnement des PLP dans le cadre de la refonte de la carte des formations. Les textes accompagnant la
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Une nouvelle réforme de la formation initiale dans la précipitation : c’est non ! La FSU demande un report et du temps pour la concertation

2024-03-07T16:13:38+01:007 mars 2024|Catégories : Communiqués, Formation des enseignant-es|

 Au-delà du projet de déplacement en fin de Licence des concours de recrutement dès la session 2025, censé augmenter mécaniquement le vivier de candidat·es, aucun élément précis n’a été donné depuis novembre 2023 sur le projet de réforme pour la formation et le recrutement des enseignant·es du premier et second degrés, CPE et PsyEN. Beaucoup de questions et d’impensés subsistent : contenus et modalités des nouveaux concours, cadrage et financement des “modules” de préparation aux concours, possibilité de passerelles et réorientations en cours de formation, mise en place de parcours de master pour les non lauréat·es des concours… Rien n’est prêt. Les arbitrages annoncés pour le début de l’année 2024 n’ont toujours pas eu lieu et aucune concertation n’a été menée. Dans le second degré, les situations spécifiques des CPE, PsyEN, PLP et PEPS par exemple n’étaient pas prises en compte dans le projet initial. Comment imaginer dans de telles conditions que les premiers éléments de cette réforme se mettent en place dès la rentrée 2024 ?  Les équipes des universités, tout particulièrement celles des INSPÉ, qui ont subi de plein fouet les multiples réformes de ces dernières années, en ont assez de ce mépris. Elles en ont assez de la dégradation constante de leurs conditions de travail et refusent de se voir encore une fois obligées de mettre en place dans l’urgence des mesures non concertées, bricolées dans la précipitation, sans que les effets délétères des réformes précédentes soient pris en compte, alors même que la FSU, comme les
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Le 8 mars, en grève féministe pour gagner l’égalité !

2024-03-06T13:30:46+01:006 mars 2024|Catégories : Communiqués, Egalité femmes-hommes, Événements|

En ce 8 mars, la FSU exprime toute sa solidarité internationale pour toutes les femmes et les peuples qui luttent dans les conflits armés toujours plus dévastateurs pour les femmes et les filles, pour toutes celles et ceux qui luttent contre les régimes autoritaires et fanatiques qui bafouent nos droits les plus fondamentaux, contre les extrêmes droites qui érigent la xénophobie et le racisme en étendard pour diviser et masquer leur politique anti-sociale et masculiniste, contre les gouvernements qui mènent des politiques libérales qui détruisent notre planète comme nos systèmes de solidarité et appauvrissent toujours plus les femmes. Solidaires de celles et ceux qui luttent pour un monde de paix, de justice sociale et de solidarité, nous voulons des sociétés plus démocratiques, égalitaires, féministes et écologistes. En France, le chemin vers l’égalité entre les femmes et les hommes est encore long. La victoire historique obtenue par la constitutionnalisation du droit à l’IVG, dont nous ne pouvons que nous féliciter, ne doit pas nous faire perdre de vue que nous devons continuer à mener les luttes pour l’égalité avec opiniâtreté, notamment pour l’égalité professionnelle et salariale. Avec un écart de salaires qui demeure de plus de 400 euros en moyenne entre les agents et les agentes dans la Fonction publique à travail égal et des pensions de droit direct inférieures de 40 % pour les agentes, il devient urgent de revaloriser nos métiers largement féminisés, de mettre fin à la précarité, aux temps partiels imposés et à l’augmentation de la part
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Soutien à la mobilisation des personnels de Seine-Saint-Denis contre le « choc des savoirs » : un plan d’urgence pour l’école publique dans le 93

2024-03-04T14:56:57+01:004 mars 2024|Catégories : Communiqués|

L’ensemble de la FSU soutient l’intersyndicale départementale de Seine-Saint-Denis FSU - CGT Éduc’Action – Sud éducation  – CNT qui a construit depuis novembre 2023 un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93, ainsi que les mobilisations d’ampleur engagées depuis le 26 février pour obtenir sa mise en oeuvre. Un état des lieux a été réalisé avec les personnels des écoles et établissements recensant le manque de moyens humains, l’état du bâti et les conséquences des injonctions pédagogiques sur les conditions de travail des personnels, qui entraînent une dégradation des conditions d’apprentissage des élèves de Seine-Saint-Denis et une véritable ségrégation sociale et spatiale. Ce constat alarmant a débouché sur l’exigence d’investissements massifs dans un plan d’urgence pour l’école publique. Il a été présenté à la presse fin décembre 2023 et envoyé au ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, qui ne l’a visiblement pas emmené avec lui à Matignon. En plus d’être le département le plus pauvre de l’Hexagone, la Seine-Saint-Denis souffre d’un désinvestissement chronique dans le service public en général et dans celui de l’éducation en particulier. Le rapport parlementaire n°1014 rédigé par les députés François Cornut-Gentille et Rodrigue Kokouendo (31 mai 2018) attestait de la rupture d’égalité républicaine qui a cours dans le 93. Publié le 30 novembre 2023, le rapport parlementaire n°1938 des député·es Christine Decodts et Stéphane Peu confirme que, malgré le plan « État fort en Seine-Saint-Denis » lancé par le gouvernement en 2019, cette rupture d’égalité perdure. Après une forte mobilisation dans le département les 1er
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Communiqué intersyndical : Le 8 mars : pour une égalité réelle hommes-femmes dans les écoles, dans les établissements scolaires, dans les universités et ailleurs

2024-03-04T11:00:42+01:004 mars 2024|Catégories : Egalité femmes-hommes|

Sur le front de l’égalité, le ministère de l’Éducation nationale de la Jeunesse communique beaucoup, mais agit peu. DES MOYENS POUR METTRE FIN AUX INÉGALITÉS SALARIALES ET À LA PRÉCARITÉ Dans l'ensemble de la société, les inégalités salariales existent et persistent au niveau élevé de 22% au détriment des femmes. À l'échelle d'une journée de travail salarié, les femmes devraient s’arrêter de travailler à partir de 15h40 pour tenir compte des inégalités de salaire. Dans la fonction publique, censée être exemplaire, la situation n'est pas plus reluisante : les femmes représentent 73% des personnels dans l’Éducation nationale mais leur salaire net moyen demeure aussi inférieur à celui des hommes de 15%. Le Pacte qui s’inscrit dans le processus de prétendues revalorisations des personnels enseignants est, là encore, particulièrement préjudiciable aux femmes. De la même manière, les emplois précaires, dont les missions rendent compliquée l’articulation entre vie privée et vie professionnelle, augmentent et sont toujours majoritairement occupés par des femmes. Ils offrent de faibles perspectives de carrière et sont peu rémunérés. C’est la réalité des AESH qui sont pour 93% des femmes. Ces personnels et ce métier sont donc emblématiques des urgences pointées par le plan d’action national en faveur de l’égalité professionnelle femmes/hommes.  La précarité n’a sa place ni dans l’Éducation nationale, ni dans les universités, ni ailleurs. DES MOYENS POUR METTRE FIN AUX VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES Alors qu’une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail au cours de sa vie, les procédures
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Budget : le gouvernement contre le pays !

2025-07-22T19:36:30+02:0022 février 2024|Catégories : Communiqués, Fonction publique|Mots-clés : |

Le ministère chargé des Finances a publié ce matin un décret portant annulation pour un montant de 10 milliards d’euros de crédits publics pourtant prévus par une loi de Finances adoptée à grands coups de 49-3. Ceci confirme une fois encore le renoncement de ce gouvernement à faire face aux crises sociales et environnementales. Le gouvernement avoue avoir tablé sur une prévision de croissance qu’il a largement surestimée ! Cette volte-face révèle encore davantage la réalité crue de l’austérité budgétaire délibérément choisie et partiellement masquée un temps derrière cette prévision hasardeuse. Alors que les investissements massifs nécessaires n’étaient déjà pas programmés par la Loi de finances, le pays peut-il se passer de 2,2 milliards d’euros pour l’environnement, de 700 millions pour la cohésion des territoires (dont 300 millions d’aides au logement et 358 pour l’amélioration de l’habitat)  et d’un milliard en moins pour le travail et l’emploi ? L’enseignement supérieur en difficulté budgétaire récurrente se voit retirer 900 millions (dont l’essentiel était destiné à la Recherche). 582 millions d’euros sont soustraits à l’Ecole publique dont près des deux tiers auraient dû servir à rémunérer des personnels d’enseignement, d’Education et d’accompagnement des élèves. Cette saignée confirme les orientations antisociales et climaticides de ce gouvernement. Il a choisi depuis 2017 de priver l’État de financements par des cadeaux aux plus grandes entreprises et aux privilégiés. Aujourd’hui il présente la facture au peuple : toujours moins d’école, toujours moins de services publics, moins de santé, moins de politiques sociales. Face aux crises sociales et environnementales, l’heure
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