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Lettre ouverte au gouvernement : Mayotte ne peut plus attendre !

2024-02-11T12:11:11+01:0011 février 2024|Catégories : Appels & Pétitions, Communiqués, Education / recherche|

De : Fédération syndicale unitaire A : M. Gabriel Attal, premier ministre et Mme Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale et de la jeunesse   Objet : situation à Mayotte A Bagnolet, le 11 février 2024   Monsieur le Premier ministre, Madame la ministre de l’Education nationale,   Mayotte est une nouvelle fois plongée dans la crise dans l’indifférence du gouvernement. Après la crise de l’eau à l’automne, c’est une nouvelle flambée de violence qui touche l’île. La situation est chaotique : des barrages ont été érigés par des collectifs de citoyens pour dénoncer l’insécurité qui mine le quotidien des habitants et le dialogue a été rompu avec le préfet. Des barrages sauvages sont aussi montés par des bandes qui profitent de la situation pour poursuivre leurs actes violents contre les biens et les personnes : agression contre des maisons ou des bâtiments publics (maire de Koungou par exemple), en y mettant parfois le feu. Il y a quelques semaines, la ville de Sada a été assiégée pendant toute la nuit par des gangs. Aujourd’hui, l’île est quasiment à l’arrêt, dans une situation de quasi confinement. A l’insécurité physique s’ajoutent les risques sanitaires : accès impossibles aux hôpitaux, ruptures d’approvisionnement en médicaments, amoncellement des ordures. Les magasins se vident et la pénurie guette. Une nouvelle fois, l’’Etat failli à sa mission de protéger la population. La FSU dénonce l’absence de ministre des outre-mer pendant 4 semaines, signe d’un mépris gouvernemental pour ces questions. Dans l’Education, les établissements scolaires subissent des tentatives d’intrusion par des groupes
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Communiqué de presse Nominations ministérielles : sans surprise !

2024-02-08T21:08:39+01:008 février 2024|Catégories : Communiqués, Fonction publique|

Les politiques de la santé, du logement, des transports ou encore de la fonction publique sont enfin attribuées dans ce gouvernement après un long mois d’atermoiements. L’ensemble du gouvernement maintenant connu continue à pencher dangereusement à droite, en particulier la nomination au ministère du logement de Guillaume Kasbarian qui a porté en tant que député une loi facilitant les expulsions locatives est un mauvais signal. La Fonction publique est attribuée de nouveau à Stanislas Guerini, avec une feuille de route rappelée dès la conférence de presse du Président de la République : mettre en œuvre une nouvelle étape de fragilisation du statut, favoriser un prétendu « mérite » pour refuser la revalorisation de toutes et tous pourtant nécessaire. Le calendrier de cette loi Fonction publique est desserré pour un passage au Parlement au deuxième semestre, la FSU est déterminée à mobiliser dans tous les cadres unitaires pour que la revalorisation du point d’indice et des mesures salariales et de carrière interviennent immédiatement, elle mobilisera pour cela les personnels dans le cadre de l’appel à la grève féministe le 8 mars et d’un appel à la grève dans toute la Fonction publique le 19 mars. Concernant l’Éducation Nationale, il aura fallu quatre semaines de déclarations dénigrantes, mensongères et polémiques d’Amélie Oudéa-Castera pour que le Président Macron accède à la demande de la FSU de nommer une autre interlocutrice et un.e ministre de plein exercice. Le temps perdu est à la hauteur du mépris pour un ministère au bord de la rupture.
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Mérite

2024-02-06T11:07:18+01:006 février 2024|Catégories : Tribunes|

Dans son programme présidentiel, Emmanuel Macron faisait d’une loi Fonction publique « permettant de mieux prendre en compte le mérite dans les rémunérations des agents » une priorité du tout début de son quinquennat. Il n’en fut rien, la forte contestation de la réforme des retraites lui fermant tout espace politique pour ouvrir un nouveau front social. Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a encore repoussé les délais en annonçant que la discussion parlementaire aurait lieu non pas tout de suite mais au second semestre de 2024. Faut-il se réjouir de ce qui semble être une tergiversation ? Certes non, c’est même sans doute le révélateur que ce projet, comme beaucoup d’autres, a un rôle de communication, et que le gouvernement a bien l’intention de « feuilletonner » un discours sur cette réforme avant même de la mettre en place, de continuer à brandir la notion de mérite pour stigmatiser en creux des agentes qui ne seraient pas, en raison du statut, incité·es à travailler correctement aujourd’hui. Qui se penche sérieusement sur la question voit vite que toutes les mesures qui sont déjà allées dans le sens du prétendu « mérite » ont plutôt renforcé la concurrence entre collègues et entre services, au détriment de la qualité du service public que ces mesures étaient censées améliorer. Et qu’à l’inverse, le statut n’est pas le problème, il est la solution, garant d’égalité, d’indépendance des fonctionnaires, de qualité et de capacité d’adaptation du service public. L’augmentation des salaires de
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Appel intersyndical : Pour l’Ecole publique, un plan d’action dans la durée !

2024-02-05T14:15:30+01:005 février 2024|Catégories : Appels & Pétitions, Communiqués, Education / recherche|

La journée de grève du 1er février a été une réussite : à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les cortèges des manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation. Nos collègues ont clairement exprimé leur attachement à l’Ecole publique. Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Education mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif : absence de revalorisation salariales, choc des savoirs qui symbolise une modèle d’Ecole passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires. mais aussi à exclure des classes les élèves en situation de handicap et les élèves allophones. Concernant la voie pro, nous demandons au ministère de l’Éducation nationale de reconsidérer la réforme, notamment sur la terminale, afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves. Nous sommes à un point de bascule pour l’Ecole publique. Cela appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée. Une journée de grève ne suffira pas pour gagner. Aussi, pour défendre l’Ecole publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des
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Pour l’École publique, un plan d’action dans la durée !

2024-02-05T09:16:35+01:005 février 2024|Catégories : Communiqués|

La journée de grève du 1er février a été une réussite : à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les cortèges des manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation. Nos collègues ont clairement exprimé leur attachement à l’Ecole publique. Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Education mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif : absence de revalorisation salariales, choc des savoirs qui symbolise un modèle d’Ecole passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires, mais aussi à exclure des classes les élèves en situation de handicap et les élèves allophones. Concernant la voie pro, nous demandons au ministère de l’Éducation nationale de reconsidérer la réforme, notamment sur la terminale, afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves. Nous sommes à un point de bascule pour l’Ecole publique. Cela appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée. Une journée de grève ne suffira pas pour gagner. Aussi, pour défendre l’Ecole publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des
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Déclaration de la FSU au CSE du 31 janvier 2024

2024-01-31T11:06:16+01:0031 janvier 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Madame la ministre, Mmes et MM. les membres du CSE,   En quelques jours, Madame la ministre, vous avez réussi à faire l’unanimité contre vous. Vous êtes devenue le symbole du mépris de classe du gouvernement en privilégiant l’entre-soi et le séparatisme social et scolaire.  Depuis la loi Debré de 1959, les établissements privés confessionnels sont financés aux trois quarts par des fonds publics. Ils respectent de moins en moins les programmes, la liberté de conscience des élèves et les valeurs de la République. Il n'est pas acceptable que l'argent public finance ces écoles du séparatisme social et scolaire. La FSU rappelle que les fonds publics ne doivent financer que les écoles et établissements publics. C’est le sens de l’appel que la FSU a cosigné avec, notamment,  la CGT, SUD, l’UNSA, le CNAL, la Ligue de l’Enseignement et des organisations de jeunesse et qui se termine ainsi : « Il est urgent que la République soutienne pleinement son école, la seule école de toute la jeunesse vivant dans ce pays. Ensemble nous nous tenons debout, afin de construire le rapport de force nécessaire pour réaliser partout les ambitions de l’école publique laïque. » Les choix budgétaires engagés de longue date et renforcés depuis 2017 ont mis à mal le système et dégradé les conditions d'enseignement et d'étude des élèves dans le réseau public. La FSU demande l’annulation des suppressions d'emplois à la rentrée 2024, l’abrogation du pacte et de véritables revalorisations pour les personnels. C’est aussi par la création d'emplois dans tous
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Discours du Premier ministre : Coups de com’ pour coup de barre à droite

2024-01-30T19:22:56+01:0030 janvier 2024|Catégories : Communiqués|

Le discours de politique générale a été prononcé par Gabriel Attal alors que l’ensemble des membres du gouvernement ne sont toujours pas connus. Ainsi, la Fonction publique, le logement, les transports… sont des missions non attribuées depuis trois semaines, au mépris des urgences à traiter dans ces domaines. Quant à l’Éducation nationale, les sports (dont les Jeux olympiques) et la jeunesse, périmètre ministériel déjà intenable, ces sujets sont censés être pris en charge par une ministre qui n’est plus une interlocutrice légitime, ayant perdu tout crédit, en dénigrant ses propres personnels et l’Ecole publique laïque. Dans son discours, le Premier ministre a confirmé l’orientation dont les nominations ministérielles étaient déjà emblématiques : libéralisation économique et autoritarisme politique. La gestion du mouvement des agriculteurs et agricultrices est caractéristique d’une méthode qui consiste à ignorer et mépriser les attentes des professions jusqu’à l’éclatement des crises. Sur le long terme, cette méthode abîme la démocratie. Les annonces de ce jour ne disent rien des exigences d’un revenu décent dans le cadre d’un modèle agricole profondément repensé, rompant avec le productivisme intensif et les accords de libre-échange. Gabriel Attal prétend “favoriser le travail” et envisage en particulier la généralisation du conditionnement du RSA à 15h d’activités, mesure portant une atteinte majeure aux principes de solidarité, de respect de la dignité et de droit à la sécurité matérielle garantis par les textes fondamentaux. En revanche, rien sur l’essentiel : aucune perspective d’indexation des salaires et des pensions sur une inflation pourtant toujours forte, entraînant l’appauvrissement
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Communiqué intersyndical – grève du 1er février

2024-01-30T08:25:17+01:0030 janvier 2024|Catégories : Communiqués, Education / recherche|

Nos organisations réaffirment avec force leur attachement au projet scolaire de l’Ecole publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nous dénonçons les propos dénigrants, à l’instar des paroles de la ministre de l’Éducation nationale,  contre celles et ceux qui font vivre l’École publique. Nous dénonçons également les politiques qui organisent une forme de séparatisme social et contribuent à miner la cohésion sociale et notre démocratie. Aujourd’hui, le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, personnels qui témoignent d’une perte de sens de leur métier… A l’instar de l’hôpital public, l’École publique n’est pas loin de l’effondrement et ne tient finalement que par la conscience professionnelle de personnels épuisés pendant que le président de la République regarde ailleurs ou que la ministre de l’Éducation nationale multiplie les provocations. Cette déconnexion avec la réalité et l’ampleur des difficultés rencontrées au quotidien suscitent une grande colère chez les personnels. Quant aux conditions d’études des élèves, elles ne se sont pas améliorées et les inégalités scolaires ont continué de se creuser sans que les personnels ne puissent vraiment agir. La mise en place des mesures contenues dans le Choc des savoirs n’est pas de nature à résorber ces inégalités. En effet, ce choc des savoirs est un ensemble d'annonces qui a une grande cohérence idéologique
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