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Annonces de JM Blanquer sur la laïcité: Formations ou Formatage ?

2021-06-29T15:31:51+02:0015 juin 2021|Catégories : Communiqués|

Le Ministre de l'Education Nationale a annoncé un plan de formation des personnels du ministère à la laïcité. Pour la FSU, ce sont l'ensemble des agent-es du service public qui devraient être concernés. Tous les agent-es publics doivent en effet être mieux outillés pour appréhender cette question complexe dans l'exercice de leurs missions. Dans un contexte où la formation initiale et continue des personnels est exsangue, un tel plan, s'il n'est pas financé, en restera aux effets d'annonce, ce que laisse d'ores et déjà craindre les chiffres ronds donnés par le Ministre (que signifie par exemple le chiffre de « 1000 formateurs », sont-ce des formateurs « en plus » ? Sur quelle durée ? etc). Par ailleurs, il est contradictoire de prétendre développer la formation alors même qu’a été décidée la suppression de l’observatoire de la laïcité qui avait pourtant eu un rôle majeur et reconnu de tous en termes d'information et de formation : en sept ans, avec un budget très modeste, l’Observatoire avait, entre autres, rédigé des guides pratiques sur la laïcité et la gestion des faits religieux et participé à la formation ou à la sensibilisation de milliers d’acteurs de terrain.   Sur le fond, la FSU s'inquiète d'une approche de la question de la laïcité sous le seul angle des "atteintes" à ce principe.   Pour la FSU, il y a une ligne rouge qui ne devrait jamais être dépassée, c’est celle qui consiste à convoquer ces valeurs et ce principe pour prétendre les réaffirmer dans des usages politiques où
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8ème colloque des psychologues de la FSU – novembre 2020

2021-06-15T16:41:49+02:0011 juin 2021|Catégories : Événements, Vidéos FSU|

Covid 19 : Quels effets psychologiques de la crise sanitaire ? Quel effet « loupe » sur les inégalités sociales et les discriminations ? 26 et 27 novembre 2020 La crise sanitaire et le confinement ont révélé brutalement les conséquences de la politique néo libérale menée par les gouvernements successifs depuis près de 40 ans : crise de l’hôpital public, pénurie de matériel et de médicaments consécutives aux politiques mondialisées, pauvreté croissante, effets des inégalités sociales sur la santé, sur la fracture numérique. Les discours gouvernementaux ont vite montré leurs limites devant la réalité. L’irruption de la maladie, de la mort, de la réclusion, dans la vie de milliers de personnes, ajoutées au confinement ont fragilisé les équilibres et les repères psychiques, professionnels, et sociaux. Les psychologues ont du s’adapter au travail à distance qui questionne leurs pratiques et leur déontologie (confidentialité, utilisation des outils). Depuis, nos différentes administrations tentent de nous « vendre » cet accompagnement distancié comme un acquis de la période de confinement et comme une pratique à développer dans le « monde d’après ». A quelles conditions, peut-on conduire des entretiens psychologiques à distance ? Comment, dans ces conditions, peut-on suivre les jeunes et les familles, les salariés et demandeurs d’emploi, sans être intrusifs ? Comment faire valoir la déontologie, face à des prescriptions valorisant l’urgence et exigeant des prises de décision rapides des personnes ? Le néolibéralisme transfère les responsabilités sur les individus, sans leur donner les moyens de les exercer. Pour la
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Déclaration de la FSU au CSE du 27 mai 2021

2021-05-27T11:51:58+02:0027 mai 2021|Catégories : Concertations, Les élu-es de la FSU à l'Education|Mots-clés : |

Un mois après la reprise des cours en « présentiel » dans les établissements scolaires et l’application d’une jauge à 50 % dans les universités, même si la situation sanitaire s’améliore, le virus circule toujours et le nombre de personnes vaccinées ne permet pas encore d’atteindre, pour le moment, l’immunité collective. Pour la FSU, Il est donc important que les deux ministères (éducation nationale et enseignement supérieur) maintiennent un protocole sanitaire strict. La règle doit rester la fermeture des classes en établissements scolaires dès le premier cas repéré et le non brassage, y compris pour les classes où l’enseignant.e est absent.e mais non remplacé.e.

Le syndicat : la force du collectif

2021-05-17T17:09:27+02:0017 mai 2021|Catégories : Tribunes|

Dans le « nouveau monde » prôné depuis le début du quinquennat, la contestation du rôle des syndicats comme acteurs de la démocratie sociale est assumée. Les « ordonnances Macron » de 2017 qui ont affaibli les instances de représentation du personnel dans le privé, la loi de transformation de 2019 qui en a été le pendant pour la fonction publique, avec en particulier la fin du contrôle des actes de gestion dans des commissions paritaires, ont été décidées au nom de la fluidité, de l’agilité, et du fait que la société civile n’a pas sa place dans un modèle où seul compte le dialogue direct entre un chef et un peuple d’individus. C’est un jeu dangereux qui a été ainsi pratiqué, il est une des causes de l’aggravation des fractures de notre société. Quand les organisations qui portent les valeurs de solidarité entre salariés sont affaiblies, reste le repli sur soi, la division. L’attaque de militantes et militants de la CGT au cœur de ce qui est historiquement la journée des syndicats, le 1° mai, aurait été impensable il y a peu. La réprobation large que cela a suscité, parmi laquelle la solidarité exprimée par la FSU bien entendu, laisse néanmoins espérer une prise de conscience : les syndicats sont précieux, leurs militants, leurs adhérents leurs sympathisants contribuent à la vitalité démocratique. Oui, les syndicats jouent un rôle majeur dans la défense du monde du travail et DONC de l’intérêt général. La crise sanitaire a durement affecté retraité-es et salarié-es, mais elle a aussi
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Les psychologues ont besoin d’autre chose que d’une mise au pas !

2021-05-15T08:17:10+02:0027 avril 2021|Catégories : Communiqués|

Les organisations de psychologues ont découvert début avril une proposition de loi déposée par des députés « LR » portant sur la demande de création d’un ordre professionnel pour les psychologues. La FSU s’oppose à cette proposition de loi et en demande le retrait En effet, celle-ci vise avant tout à contrôler les pratiques des psychologues, par la mise en place d’une organisation pyramidale et anti démocratique qui serait l’interlocuteur unique des pouvoirs publics et autoriserait ou non leur exercice professionnel alors que la loi du 25 juillet 1985 encadre déjà l’exercice de cette profession dont le titre est protégé. La liste ADELI est déjà un garant de la vérification des diplômes requis. L’ordre aurait également des pouvoirs de sanction pour non respect d’une « charte de bonne conduite » et de principes de moralité qui n’ont pas grand-chose à voir avec la déontologie. Le souci du public, derrière lequel se cachent les promoteurs de cette proposition de loi est une préoccupation constante des psychologues. C’est pourquoi dès 1961 ils se sont donné un code de déontologie, qu’ils actualisent régulièrement et collectivement. La dernière version du code sera d’ailleurs présentée le 5 juin 2021 par une vingtaine d’organisations (associations et organisations syndicales) qui travaillent ensemble au sein du CERédépsy pour réaffirmer l’existence d’un code de déontologie commun à tous les psychologues et l’inscrire dans les textes réglementaires. Cette offensive est la suite du rapport de l’IGAS qui vise à supprimer, pour les psychologues, la liberté de choix des méthodes et des référents théoriques au
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Pour que l’école tienne : adapter, vacciner, recruter

2021-05-04T14:33:54+02:0025 avril 2021|Catégories : Communiqués|

Paris, le 25 avril 2021 La reprise scolaire se fait dans un contexte sanitaire toujours préoccupant. Jeudi soir, le gouvernement a annoncé les modalités de cette reprise : retour en classe dès le 26 avril pour le premier degré, école à distance jusqu'au 3 mai pour le second degré. Les demandes portées conjointement par nos organisations ont amené le ministre à annoncer des mesures plus fortes que celles appliquées précédemment pour cette reprise : maintien des fermetures de classes à partir d’un cas de covid, arrêt de la répartition des élèves dans les autres classes des écoles en cas de non remplacement, montée en charge de la politique de tests ou encore extension des demi jauges à tous les lycées et à certains collèges. Ce sont des mesures indispensables non seulement pour assurer le fonctionnement des écoles et établissements scolaires, mais aussi pour l'ensemble de la société afin que les écoles ne soient pas des vecteurs d’une nouvelle accélération de l'épidémie. Il est maintenant nécessaire d’aller plus loin pour maintenir sur le long terme l’ouverture des écoles en assurant la sécurité des personnels et des élèves. La question de la vaccination des personnels n'a pas véritablement avancé, et aucune politique n'est aujourd'hui définie pour vacciner tous les personnels qui en font la demande. Les personnels sont légitimement inquiets à l’idée de reprendre sans pouvoir se faire vacciner, ils doivent faire l’objet d’une priorisation de la part du gouvernement. La stratégie de mise en œuvre de la politique de tests reste floue, sans que
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