Projet de loi de « transformation » de la fonction publique : déclaration FSU – CSFPE – 14 mars 2019
Comme d’autres organisations syndicales, la FSU a refusé de siéger aux premières réunions du Conseil supérieur de la Fonction publique de l’État et du Conseil Commun de la Fonction publique devant examiner le projet de loi relatif à la transformation de la Fonction publique. La FSU n’a eu cesse, depuis près d’un an, de dénoncer les arbitrages unilatéraux du document d’orientation du gouvernement - Refonder le contrat social avec les agents publics – parce qu’ils tournaient le dos aux principes mêmes qui fondent notre modèle de Fonction publique, si structurant pour le modèle social de la France, en préconisant des mesures pour accroître le recours au contrat, individualiser les rémunérations, affaiblir les instances de représentation des personnels et les droits syndicaux de tous les agent-e-s… et cela dans un contexte où le gouvernement prône l’externalisation de missions et de services ainsi que la suppression de 50 000 emplois à l’État et de 70 000 dans la Territoriale d’ici 2022, tout en rétablissant le gel de la valeur du point d’indice et la journée de carence. Pour la FSU, ce n’est pas et ne sera jamais en dégradant la situation des agent-e-s et en affaiblissant le service public que l’on modernisera l’État et la Fonction publique. Procéder ainsi, c’est bafouer la notion même d’intérêt général en laissant entendre qu’il pourrait être confié à des intérêts privés. Ce sont aujourd’hui ces mêmes orientations que contient le projet de loi dit de transformation de la Fonction publique. Rien de nos alertes ou
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