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Déclaration intersyndicale au CSA-MEN du 23 janvier 2024

2024-01-23T10:43:52+01:0023 janvier 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Les propos tenus par la ministre de l’Éducation nationale lors de son premier déplacement ont légitimement choqué les personnels du service public d’Éducation. Ces paroles dénigrantes, alors même que les personnels tiennent, dans des conditions difficiles et souvent seuls, le service public, ont provoqué une très vive colère. Nous réaffirmons la force du projet scolaire de l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés.  

Déclaration de la FSU au CSA-MEN du 23 janvier 2024

2024-01-23T10:25:48+01:0023 janvier 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Nous tenons à commencer ce CSA MEN en exprimant de nouveau notre colère face au mépris de ce gouvernement. Lors du remaniement nous avons appris avec consternation, le regroupement de plusieurs périmètres ministériels, qui étaient jusqu’alors de plein exercice, actant ainsi l’existence d’un ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports, et des jeux olympiques et paralympiques. L’Éducation nationale traverse une crise sans précédent, les jeux olympiques et paralympiques représentent un enjeu considérable et, avec une désinvolture qui confine à la provocation pour les personnels, Emmanuel Macron et Gabriel Attal font comme s’il était possible de piloter les deux « en même temps », selon l’expression consacrée mais largement invalidée. Sans doute parce que l’Éducation nationale sera en fait pilotée entre Matignon (où Gabriel Attal prétend emmener la cause de l’École avec lui) et l’Élysée, lieu d’un nouveau domaine réservé présidentiel. Nous ne sommes pas dupes de la manœuvre et du bien peu de cas qui est fait du service public d’Éducation après 6 mois d’un tourbillon d’annonces, dont la majorité est déconnectée de la réalité du quotidien des personnels, faisant souvent la quasi-unanimité des OS contre elles. En termes de mépris, c’était déjà beaucoup et c’est maintenant trop !  Depuis sa prise de fonctions, Madame la ministre a multiplié les mensonges, les provocations et les propos méprisants envers l’École publique, les personnels et les organisations syndicales. Oui, Madame la ministre, à l’École publique, des remplacements ne sont pas effectués mais à qui en revient la faute ? Cela relève de l’unique responsabilité des
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Contribution de la FSU sur l’EVARS – CESE janvier 2024

2024-01-22T11:22:06+01:0022 janvier 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education|

Quelles sont les principales orientations que votre organisation porte pour promouvoir l'EVARS ? Pour la FSU, l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle est un enjeu social majeur puisqu'elle est un vecteur d'égalité entre les personnes (diminution des stéréotypes), de connaissance de soi et des autres, d'amélioration des relations affectives sans phénomènes de domination et/ou de discrimination, d'amélioration des compétences psychosociales, d'amélioration de l'estime et de la confiance en soi. Elle recouvre aussi un enjeu de santé publique et de santé individuelle aussi bien physique que psychologique (limitation des IST, baisse des grossesses involontaires, diminution des violences sexuelles intrafamiliales ou non, baisse des traumatismes psychologiques, ...). Compte tenu des données concernant les violences sexuelles y compris des incestes, de l’usage croissant des réseaux sociaux, de l’accès de plus en plus précoce  à la pornographie en ligne et aux stéréotypes et violences qu'elle porte, compte tenu des données du rapport de l'IGESR qui montre que seulement 15% des élèves bénéficient d'EVARS durant leur scolarité, il est urgent pour la FSU de faire en sorte que les textes soient appliqués partout pour que chaque élève puisse en bénéficier.  

Déclaration de la FSU au CSE du 18 janvier 2024

2024-01-18T14:20:59+01:0018 janvier 2024|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mme la ministre, M. le président, Mme et M. les membres du conseil de l’Éducation, La conférence de presse de ce mardi confirme bien que le président de la République a, en fait, la charge du ministère de l'éducation nationale, ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes en termes de dialogue social. Faudra-t-il demander un rendez-vous à l'Élysée à chaque fois qu'il y aura une réforme, un texte à étudier ou un problème à traiter ? Lors de celle-ci, Emmanuel Macron s'est largement exprimé sur les questions d'éducation, et la teneur de ses propos confirme aussi nos inquiétudes quant à une droitisation de son discours et à la mise en avant de propositions qui ne répondent en rien aux problèmes de fond auxquels peut être soumis aujourd'hui le système éducatif. Madame la ministre, la FSU se fait une nouvelle fois la porte-parole d'une profession en colère face au mépris que vous avez exprimé envers le service public d'éducation. Pour justifier votre choix de mettre vos enfants à "Stanislas", une école confessionnelle privée, vous avez directement critiqué l'école publique pour les heures non remplacées, et implicitement fait du service public d'éducation un lieu où les enfants sont malheureux, n'ont pas d'amis, ne sont pas épanouis et n'apprennent pas de savoirs exigeants. La FSU rappelle la force du projet scolaire de l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d'aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience
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Communiqué : une ministre qui ne fait pas le choix de l’Ecole publique !

2024-01-14T19:06:41+01:0014 janvier 2024|Catégories : Communiqués, Expression de la FSU pour l'Education|

Premier jour en exercice pour Amélie Oudéa-Castera et première attaque frontale contre l’école publique et laïque. Le grand chelem des provocations commence sur les chapeaux de roue ! Sous le feu des questions après les révélations de Mediapart sur la scolarisation de ses enfants à « Stanislas », établissement privé confessionnel à Paris, la ministre s’est lancée dans un vibrant hommage… à l’école confessionnelle privée ! Dans une tirade lunaire, elle a directement critiqué l’École publique pour les heures non remplacées, et implicitement fait du service public d’Éducation un lieu où les enfants sont malheureux, n’ont pas d’amis, ne sont pas épanouis et n’apprennent pas de savoirs exigeants. Une ministre de l’Éducation nationale ne devrait pas dire ça Ces propos sont d’une très grande violence pour les personnels qui s’épuisent, par conscience professionnelle, à faire vivre l’École publique au quotidien, malgré des moyens très insuffisants. Les personnels ne sont pas responsables des heures d’enseignement non remplacées, mais les ministres de l’Éducation nationale, oui ! Par ailleurs, le silence de la ministre sur les problèmes mis en évidence au lycée Stanislas (vision sexiste, homophobe et réactionnaire de l’enseignement, l’IVG y étant par exemple assimilé à un « meurtre ») est inquiétant : est-elle vraiment convaincue que l’enseignement est un moyen d’émancipation ? La FSU sera particulièrement attentive aux suites données par la ministre au rapport de l’Inspection générale sur le fonctionnement de cet établissement qui est désormais sur son bureau. Des choix politiques Ce que ne dit pas la ministre c’est que ce sont les choix budgétaires engagés de
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Un communicant aux accents libéraux à la tête du gouvernement

2024-01-09T17:24:39+01:009 janvier 2024|Catégories : Communiqués|

Suite à la "démission" d'Elisabeth Borne, Gabriel Attal vient d’être nommé Premier ministre par le Président de la République. Le gouvernement Borne restera marqué par des réformes brutales qui ont fait reculer les droits sociaux et par un mépris caractérisé pour la démocratie sociale, qui abîme la démocratie tout court : recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans, casse des lycées professionnels, réformes de l'assurance chômage et du RSA, augmentation des subventions aux entreprises sans contreparties, loi immigration élaborée sous la dictée de l'extrême droite… la liste est longue des reculs que ce gouvernement a mis en œuvre pour préserver les intérêts des puissants au détriment de l'intérêt général. Le court passage de Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale a été emblématique d'une volonté de flatter la frange réactionnaire de l'opinion, le plus souvent contre les attentes des personnels et de l’intérêt général. En poursuivant la mise en œuvre d'une réforme du lycée professionnel qui va à l’encontre des besoins de la société, en proposant des dispositifs à fort impact médiatique mais à rebours des besoins des élèves et qui renforcent le tri social, en refusant de poursuivre la dynamique de revalorisation salariale à peine engagée par ses prédécesseurs, Gabriel Attal, en tant que ministre, a beaucoup communiqué mais peu agi pour renforcer le service public. Les besoins du système éducatif pour faire face aux inégalités sont pourtant immenses. Fera-t-il autrement en tant que Premier ministre ? Il est permis d’en douter car une réforme
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À la dérive

2024-01-09T10:02:57+01:009 janvier 2024|Catégories : Tribunes|

Cynisme et « jeu du pire» vont-ils encore rythmer notre vie politique en 2024 ? En toute fin d’année 2023, la faute morale et politique du vote de la loi immigration où le gouvernement a cédé à la spirale de surenchère venue de l’extrême-droite pour restreindre encore les droits des étranger·es pourrait malheureusement nous l’indiquer. Et ce n’est qu’un élément parmi tant d’autres de cette dérive entamée sur à peu près tous les sujets. Il y a une extrême-droite d’atmosphère. Elle nous inquiète au plus haut point, d’abord parce que la fragilisation des droits des un·es prépare toujours l’affaiblissement des droits de toutes et tous. Ensuite parce que la prétendue « fermeté » qui devient de l’autoritarisme, le prétendu « réalisme » qui revient à être dur avec les faibles à la hauteur de ce qu’on est doux avec les puissants, tout cela ne mène à rien d’autre qu’à une société toujours plus violente. Regarder cette situation en face n’est pas céder à la morosité ou au défaitisme, au contraire ! C’est la prise de conscience que l’heure est grave et que nos responsabilités n’en sont que plus grandes. Nous avons toutes les cartes en main pour porter au plus haut nos exigences de progrès social. Au bilan de l’année 2023 figure aussi, entre autres, le combat contre la réforme des retraites, emblématique de cette capacité que le monde du travail a eue à mettre la question sociale sur le devant de la scène. Sachons nous en inspirer en 2024
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