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Salaires : l’urgence des actes !

2022-12-01T12:07:43+01:004 octobre 2022|Catégories : Communiqués, Rémunérations|

Le ministre de l'Education nationale a lancé ce lundi 3 octobre sa première réunion consacrée à la revalorisation salariale des enseignant-es. D’emblée la FSU a rappelé que la question salariale concerne tous les personnels. Elle a rappelé ses exigences : rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et revalorisation d’ampleur à même de faire face au déclassement salarial de nos professions et à des situations de grande précarité (notamment celles des AED et des AESH), augmentation des salaires et mesures de carrière sans contreparties pour tous les personnels, en début, milieu et fin de carrière, nécessité de lutter contre les inégalités salariales femmes/hommes. Le ministre a présenté un calendrier de discussions et confirmé les grandes lignes du cadre budgétaire : 635 millions pour l’augmentation des rémunérations sans conditions, 300 millions pour le pacte pour l’année 2023. La FSU a fait préciser le fait que les CPE et PsyEN seraient concerné-es par la partie sans conditions. Sur cette dernière, le ministre a affirmé sa volonté pour les premières moitiés de carrière (les 25 premières années) par la rémunération et, pour la première fois, a entrouvert la porte d’une amélioration des promotions (hors classe et classe exceptionnelle) pour la 2ème moitié de carrière. Sur le pacte, la FSU a rappelé son refus du travailler plus pour gagner plus. Le ministre a dit entendre les remarques sur la charge de travail des enseignant-es et évoque la possibilité de mieux rémunérer les missions existantes pour une partie de cette somme. Le ministre a annoncé lors de cette
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Communiqué Intersyndical – Une première mobilisation réussie qui appelle à des suites

2022-12-01T12:08:25+01:0030 septembre 2022|Catégories : Communiqués|

Nos organisations syndicales se félicitent de cette journée de grève et de manifestations du 29 septembre 2022. Ce sont 250.000 personnes qui ont manifesté partout en France pour obtenir une augmentation de salaire, de bourse, minimas sociaux ou de pension, dont 40.000 personnes à Paris. Des milliers de personnes qui travaillent, dans les transports, l’éducation, l’agro-alimentaire, l’énergie, la logistique et dans bien d’autres secteurs du privé comme du public étaient en grève aujourd’hui : Parce que l’injustice des plus riches qui se gavent de dividendes est insupportable, et que malgré de nombreuses luttes, le patronat refuse des augmentations de salaires conséquentes, Parce que de plus en plus de travailleurs-euses, d’étudiant-es, de retraité-es , de privé-e-s d’emplois, sont dans une situation de précarité ou sombrent dans la pauvreté avec une inflation qui touche tous les produits de première nécessité, l’énergie, Parce que ce gouvernement se contente de mesurettes au lieu d’augmenter substantiellement le SMIC, les pensions, les minimas sociaux, les bourses d’études, et le point d’indice dans la fonction publique. Les luttes sectorielles, d’entreprises doivent continuer et s’amplifier partout. Il faut augmenter les salaires et non l'âge légal de la retraite. Cette journée démontre qu’une mobilisation interprofessionnelle est utile pour le rapport de force, et que malgré toutes les volontés de minimiser l’expression de cette colère sociale, les capacités de résistances sont là et peuvent s’amplifier. C’est ce à quoi nos organisations travailleront ensemble dès demain. Paris 30 septembre 2022  

Communiqué intersyndical – Halte à la répression syndicale – Kai Terada doit être réintégré sur son poste sans délai !

2022-12-01T12:09:11+01:0023 septembre 2022|Catégories : Communiqués|

Halte à la répression syndicale Pour le respect de la liberté syndicale Kai Terada doit être réintégré sur son poste sans délai ! Lors du CTMEN de ce vendredi 23 septembre, Les organisations syndicales FSU, UNSA éducation, FNEC FP-FO, SGEN CFDT, CGT Éduc’action, SNALC – avec le soutien de Sud Éducation – ont fait une déclaration commune dénonçant avec la plus grande fermeté les pratiques de répression syndicale ou d’atteinte à la liberté syndicale et exigeant l’annulation de la décision de la rectrice de Versailles de muter d’office Kai Terada, professeur de mathématiques au Lycée Joliot-Curie de Nanterre et militant syndical départemental Sud Éducation. En l’absence de réponse du ministre ou de son cabinet en séance, inacceptable compte tenu de la gravité en termes de répression syndicale que constitue la mesure prise à son encontre, la FSU, la FNEC FP-FO et la CGT Éduc’action ont quitté le CTMEN. Ce jeudi, Kai Terada a en effet appris qu’il était muté d’office dans l’intérêt du service dans un lycée des Yvelines. Pourtant, le rectorat lui-même indique qu’il n’y a rien qui justifie d’engager la moindre procédure disciplinaire. La rectrice de Versailles use donc d’un procédé de contournement que les motivations de la décision assument en tant que tel. La seule motivation affichée par l’administration lors du CTMEN est de garantir la continuité du service dans l’établissement. Pourtant, les personnels y sont massivement en grève pour protester contre la suspension et maintenant le déplacement dans l’intérêt du service de leur collègue, tant il est
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Une lettre alliant mépris et provocation

2022-12-01T12:10:29+01:0019 septembre 2022|Catégories : Communiqués|

Le Président Macron a fait le choix de s'adresser aux personnels de l’Education Nationale par courriel : utilisant le prétexte de les remercier, le message veut en réalité pointer les dysfonctionnements et les inégalités de notre école pour mieux faire la promotion des réformes envisagées. Aucune remise en question dans ce texte alors que la responsabilité des gouvernements successifs est grande et que la politique éducative menée ces dernières années a été particulièrement dévastatrice à ce sujet. Suppressions de postes, formations initiale et continue bradées, conditions de travail dégradées, contenus d’enseignement appauvris… sont autant de signes que l’Ecole n’est pas considérée comme un investissement nécessaire à l’avenir de la Nation et l’absence de politique salariale a provoqué une pénurie de recrutement. Pire, c’est une visée utilitariste et libérale qui justifie les projets de réformes envisagées sur la voie professionnelle ou la contractualisation des écoles et établissements qui ne vont faire que renforcer les inégalités existantes et la concurrence entre personnels et établissements. La deuxième partie de la lettre est une provocation pour toutes et tous les enseignant-es. Les 10% inconditionnels ont été répétés plusieurs fois par Emmanuel Macron, comme candidat puis comme président, les dernières déclarations de Pap NDiaye nous ont confirmé que la revalorisation ne concernerait que les débuts, voire les milieux de carrière… Au final, les 10% ne seraient en fait qu’une moyenne comprenant les indemnités déjà accordées ces deux dernières années aux seuls débuts de carrière et la « prime informatique » de 150
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Appel des retraité.es à la mobilisation du 29 septembre 2022

2022-09-15T15:18:22+02:0015 septembre 2022|Catégories : Communiqués, Retraité-es|

Les mesures gouvernementales sur le pouvoir d’achat ne suffisent pas à mettre fin à la paupérisation de la population. La loi votée cet été pose seulement quelques rustines à travers des primes qui n'ouvrent aucun droit et qui à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé, fragilisant la protection sociale et le système de retraite. Pour les retraités, le gouvernement présente la revalorisation de 4 % des pensions de base comme un maintien du pouvoir d’achat, c’est faux. La précédente revalorisation de 1,1 % du 1er janvier 2022 était censée compenser l’inflation jusqu’au 31 octobre 2021. Depuis cette date, en 9 mois, les prix se sont envolés, bien plus que les 4 % (qui seront, en outre, versés avec 3 mois de retard). Et, pour la majorité des retraitées et retraités qui dépendent du privé, la complémentaire Agirc-Arrco n’a pas bougé alors qu’elle représente environ un tiers des revenus. Les nombreux polypensionnés de la Fonction publique sont aussi concernés par ce dossier et attendent. Malgré les demandes des organisations syndicales, le Medef bloque et refuse toute négociation avant la date habituelle du 1er novembre. Pendant ce temps-là, les prix de première nécessité s’envolent… La crise énergétique pèse déjà fortement sur la population, particulièrement sur les plus précaires, tandis qu’aucune mesure réelle n’est prise pour une transition écologique juste. Le gouvernement se contente d’incitations à des économies d’énergies culpabilisantes, tandis que d’autres pays européens (Italie, Espagne, Allemagne, Angleterre...) s’engagent dans la taxation des superprofits des entreprises du secteur énergétique
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Retraites : l’attaque présidentielle !

2022-12-01T12:10:39+01:0013 septembre 2022|Catégories : Retraites|

Décidément, le Président de la République n’aura pas mis longtemps à renouer avec sa vieille méthode ! Lors d’une rencontre journalistique, Emmanuel Macron s’est fendu d’une nouvelle déclaration tonitruante pour réaffirmer sa volonté de dégrader encore les conditions de départ en retraite des salarié-es du public comme du privé, recyclant toutes les lubies libérales. Après avoir refusé cet été d’engager une politique d’augmentation des salaires, lui substituant une politique « incitative » de défiscalisation et de désocialisation d’une part de la rémunération du travail, après avoir dégelé la valeur du point d’indice à un niveau très inférieur à l’inflation, il annonce maintenant un nouveau « moment douloureux » après avoir prophétisé « la fin de l’abondance ». Manifestement, pour les retraites, tous les pires scénarios sont en réflexion : recul à 64 ans de l’âge de départ, allongement de la durée de cotisation et renforcement du système de décote-surcote… Le tout pour financer les politiques publiques de santé, d'éducation, de transition écologique! Bref, tous les ingrédients pour diminuer drastiquement le montant des pensions pour les futures retraité-es, pour faire reculer le droit de partir en retraite… Par contre, quant il s’agit de plafonner les dividendes de la finance, quand il s’agit de débattre d’une politique fiscale juste et redistributive, tout à coup, le ton martial prétendûment réformateur laisse la place à un silence assourdissant ! Pour la FSU, une telle politique est à l’inverse de celle qu’il faudrait au pays aujourd’hui pour faire face à la crise. Plutôt que d’affaiblir tous
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Communiqué intersyndical – Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !

2022-12-01T12:16:42+01:009 septembre 2022|Catégories : Communiqués, Des outils pour l'action|

Les mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat sont en dessous de la situation de paupérisation de la population. La loi votée cet été se contente de poser quelques rustines et, à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé, fragilisant la protection sociale. Dans la fonction publique, la revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice est en deçà de l’urgence à relever l’ensemble des rémunérations de 10% au moins tout de suite pour préserver les conditions de vie de tou-tes. De même pour les retraité-es, les 4% de revalorisation des pensions ne correspondent pas à l’inflation, la situation des retraité-es continue donc de se dégrader. La crise énergétique pèse déjà fortement sur la population, particulièrement les plus précaires, tandis qu’aucune mesure réelle n’est prise pour une transition écologique juste. Le gouvernement se contente d’incitations à des économies d’énergies culpabilisantes, tandis que d’autres pays européens s’engagent dans la taxation des superprofits des entreprises du secteur énergétique et que d’autres mettent en place des passes ferroviaires gratuits ! Le gouvernement poursuit aussi une politique fiscale qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation...) et du financement de la transformation écologique. Par ailleurs, il prévoit une réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleur-euses de la possibilité d’avoir des indemnisations du chômage justes, une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20h hebdomadaires, et continue d’envisager une
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Déclaration liminaire de la FSU au CTMESR du 8 septembre 2022

2022-09-08T14:39:22+02:008 septembre 2022|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Nous vous remercions de votre présence et souhaitons profiter de ce temps pour vous faire part de quelques inquiétudes et questionnements en 3 points. Le premier point concerne les formations. Vous affichez la réussite de étudiants comme prioritaire. Nous attendons donc une précision des moyens associés à cet objectif. Il manque toujours aujourd’hui près de 100 000 places dans les formations supérieures publiques pour permettre aux bacheliers de s’inscrire dans la formation de leur choix. La situation des masters est particulièrement préoccupante au regard de la baisse du nombre de doctorants. Cette année encore le budget qui leur est consacré est en baisse ? Quel avenir pour la recherche française dans ces conditions ? Il manque également 62 000 personnels enseignants/chercheurs/BIATSS titulaires pour faire évoluer le taux d’encadrement au niveau du top 100 des classements internationaux… et ainsi éviter la surcharge des personnels sur qui reposent ces formations. Aujourd’hui, à côté de l’explosion du nombre de vacataires et des heures complémentaires (8 millions dont 4 par les E et EC) pas toujours payées, les postes de contractuels à 384 h d’enseignement assurés par des docteurs ou doctorants fleurissent payés au lance-pierre. Comment espérer qu’ils ou elles poursuivent leur travaux de recherche ? C’est inacceptable. Le second point concerne plus globalement le PLFI qui s’annonce et le budget pour l’ESR. Qu’en est-il des moyens pour l'enseignement supérieur et la recherche dans le PLFI ? Les 1,5 milliards annoncés sont très loin du compte. Ils ne couvrent même pas l’inflation de 7%
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