Salaires : l’urgence des actes !
Le ministre de l'Education nationale a lancé ce lundi 3 octobre sa première réunion consacrée à la revalorisation salariale des enseignant-es. D’emblée la FSU a rappelé que la question salariale concerne tous les personnels. Elle a rappelé ses exigences : rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et revalorisation d’ampleur à même de faire face au déclassement salarial de nos professions et à des situations de grande précarité (notamment celles des AED et des AESH), augmentation des salaires et mesures de carrière sans contreparties pour tous les personnels, en début, milieu et fin de carrière, nécessité de lutter contre les inégalités salariales femmes/hommes. Le ministre a présenté un calendrier de discussions et confirmé les grandes lignes du cadre budgétaire : 635 millions pour l’augmentation des rémunérations sans conditions, 300 millions pour le pacte pour l’année 2023. La FSU a fait préciser le fait que les CPE et PsyEN seraient concerné-es par la partie sans conditions. Sur cette dernière, le ministre a affirmé sa volonté pour les premières moitiés de carrière (les 25 premières années) par la rémunération et, pour la première fois, a entrouvert la porte d’une amélioration des promotions (hors classe et classe exceptionnelle) pour la 2ème moitié de carrière. Sur le pacte, la FSU a rappelé son refus du travailler plus pour gagner plus. Le ministre a dit entendre les remarques sur la charge de travail des enseignant-es et évoque la possibilité de mieux rémunérer les missions existantes pour une partie de cette somme. Le ministre a annoncé lors de cette
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