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Loi 4D : En marche forcée vers une vente à la découpe de la Fonction publique

2021-01-13T11:27:50+01:0021 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

Le projet de loi 4D a été présenté sans aucune concertation préalable aux organisations syndicales de la Fonction publique le 17 décembre dernier par Jacqueline Gourault ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et Amélie de Montchalin ministre de la transformation et de la Fonction publiques. La FSU dénonce le fait qu'une nouvelle phase de Décentralisation soit entreprise sans qu'aucun bilan des précédentes n'ait été fait malgré nos demandes réitérées. Associée à la loi de transformation publique du 6 août 2019 qui rend possible les détachements d'office des fonctionnaires, elle pourrait favoriser une nouvelle vague massive de privatisations. La FSU s'oppose à tout nouvel acte de décentralisation,  en particulier des services de médecine scolaire de l’Éducation Nationale aux départements en les réunissant avec les moyens des PMI pour créer un service de la santé de l'enfant tout au long de sa minorité. Ce projet signerait l'abandon d'une politique de santé définie dans le cadre de l’Éducation Nationale et signifierait pour les médecins, infirmièr-es scolaires et conseiller-es de santé un transfert vers la Fonction publique territoriale et la dislocation de leur collectif de travail. Les gestionnaires des EPLE, seraient quant à eux placés "sous l'autorité fonctionnelle des collectivités territoriales". La FSU s'oppose à ces deux mesures et en fera un des motifs de la grève appelée dans toute l'éducation le mardi 26 janvier. La FSU s'inquiète d'une nouvelle étape de Déconcentration qui vise en réalité à donner encore davantage la main aux préfets au détriment des logiques de métiers: que restera-t-il par exemple du lien des
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Rude Grenelle

2020-12-18T13:16:20+01:0018 décembre 2020|Catégories : Tribunes|

Depuis 1968, « faire un Grenelle » signifie engager une négociation large avec tous les acteurs d’un sujet dans l’objectif de conclure un accord ambitieux. Synonyme d’initiative d’envergure, l’expression avait cependant déjà perdu de sa superbe, à force d’être employée à tort et à travers. Ainsi, en 2007, le Grenelle de l’environnement avait-il déçu les attentes en matière d’écologie car une grande partie des décisions qui y avaient été prises avaient été remises en cause sitôt les discussions closes. Quant au Grenelle des violences faites aux femmes de 2019, il contenait quelques mesures intéressantes mais seule la moitié ont été mises en œuvre. Le Grenelle de l’éducation de 2020 s’inscrit dans cette pente, seule une minorité des personnels bénéficieraient d’une faible revalorisation salariale, pour un « Grenelle » c’est plus que court au regard de l’ampleur des besoins !   Mais au-delà de cette insuffisance de fond, tout le dispositif a été pensé pour que la parole soit quasi exclusivement donnée à des « experts », les acteurs de terrain ont été ignorés tout au long des ateliers et conférences censées décrire « l’enseignant du XXI° siècle », oubliant en outre les équipes pluri professionnelles qui construisent l’éducation au quotidien. Si « faire un Grenelle » signifie désormais engager une grande opération de communication sans les personnels, voire contre elles et eux, ce sera sans nous ! La FSU a décidé de quitter ces ateliers, construit une action de grève dans l’éducation le 26 janvier et œuvre au rassemblement dans l’action de tout-es les agent-es pour qu’enfin ce soient tous les métiers
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L’école à la carte n’est pas une réponse à l’épidémie

2021-01-13T11:27:59+01:0015 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

Comme un symbole de cette année hors norme, c'est encore une fois par les médias, à 48h de la date concernée, que la FSU et les personnels ont appris les modalités de (dés)organisation de cette fin de semaine. Lundi 14 décembre, le ministère a annoncé que les absences des élèves jeudi et vendredi seront tolérées, afin de les protéger, eux et leurs familles, dans la perspective des fêtes de fin d’année. Ce matin, le premier ministre, Jean Castex a confirmé que l’école, ne serait plus obligatoire jeudi et vendredi à la veille des vacances. Y a-t-il encore un pilote dans l'avion Éducation nationale ? Depuis le début de la crise sanitaire, la FSU demande qu'à chaque échéance importante, plusieurs scénarios soient élaborés. Alors que tous les signaux montraient ces dernières semaines que la situation sanitaire ne s'améliore pas aussi vite que prévue, rien n'a été prévu par le ministère. Jeudi 10 décembre, à l'occasion du 3eme point sanitaire depuis le début de l'année scolaire, jamais cette hypothèse n'a été évoquée. Cette annonce est une nouvelle marque de mépris pour les personnels et pour l’école qui se voit à nouveau désorganisée. Elle va également créer une rupture d’égalité entre les familles qui auront la possibilité de s’organiser pour garder leurs enfants et ainsi protéger les grands-parents et celles qui ne pourront pas car leur situation professionnelle ne leur permet pas. Par cette annonce, le gouvernement reconnaît implicitement, après avoir nié pendant des semaines cette évidence, que les écoles, collèges, lycées
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Urgence climatique, urgence sociale : la FSU demande la mise en œuvre des mesures préconisées par la convention citoyenne sur le climat

2020-12-18T12:11:47+01:0011 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

La Ministre de la transition écologique a convoqué les partenaires sociaux pour débattre de son projet censé transposer dans la loi les mesures issues de la convention citoyenne sur le climat. La ministre a structuré la réunion autour de trois sujets particuliers : affichage environnemental et publicité, entreprises et salariés, écocide... Globalement, les interventions du patronat revenaient à critiquer toutes nouvelles contraintes liées au climat. Alors que la Ministre a tout fait pour circonscrire le débat à ces 3 seules questions, la FSU a néanmoins exposé les éléments suivants : Le 29 juillet 2020, la FSU avait exprimé son grand intérêt pour le travail de ces 150 citoyennes et citoyens et pour leurs propositions. Cette convention citoyenne pour le climat (CCC) est une expérience intéressante de démocratie citoyenne. Mais, pour la FSU, la crédibilité de cette expérience sera directement liée à la reprise de leurs conclusions par le gouvernement. La CCC a abouti à un ensemble de propositions qu’elle estime acceptables par et pour les citoyen-nes. Au regard de l’urgence écologique et de la gravité du dérèglement climatique, les propositions de la CCC envoient un signal fort vers le nécessaire changement de paradigme attendu. La réponse apportée aujourd’hui par le gouvernement, éloignée des promesses de « reprise sans filtre » du président de la république, consiste à en reprendre les orientations mais pas toutes les propositions, et celles retenues sont souvent vidées de leur substance en jouant sur les délais, les expérimentations, les seuils. En juillet dernier, la FSU avait exprimé trois
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Plan d’action pour l’égalité professionnelle MEN/MESRI : la FSU dénonce le manque de moyens et l’hypocrisie des ministères.

2020-12-10T16:30:37+01:004 décembre 2020|Catégories : Communiqués|Mots-clés : |

Alors que la loi l’impose et que la déclinaison de plans d’action relatifs à̀ l’égalité́ professionnelle dans la fonction publique est rendue obligatoire dans chaque ministère avant le 31 décembre 2020, Travailler dans l’urgence sur des axes pouvant constituer de véritables leviers au service de l’égalité professionnelle et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), quand la loi de transformation de la fonction publique, qui introduit des éléments contraignants en matière d’égalité professionnelle, affaiblit « en même temps » les instances où peut s’exercer réellement le contrôle de leur mise en application (suppression des Commissions Administratives Paritaires et affaiblissement des CHSCT) est incohérent et réduit en pratique les possibilités d’exercice du droit de regard sur les inégalités et les violences sexistes et sexuelles ? Comment ne pas relever la même incohérence alors que la loi de programmation de la recherche vient d’être votée et que nombre d’interventions et de rapports, dont ceux du Haut Conseil à l’Égalité (HCE) et celui du Conseil Économique Social et environnemental (CESE) ont abouti à des conclusions convergentes sur le fait que la loi de programmation de la recherche votée par le Sénat aggravera la situation des femmes dans l’ESR ? Comment ne pas dénoncer l'hypocrisie du ministère de l'éducation nationale qui n'a toujours pas proposé concrètement de loi de programmation pour financer une hypothétique revalorisation salariale et qui n'évoque aucune des mesures de rattrapage salarial pour les femmes dans les instances de dialogue social. Concernant les VSS, il est urgent de dépasser la seule
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Les droits sociaux et les libertés ne sont pas négociables !

2020-12-04T13:54:01+01:004 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

Suite à la crise du covid, mais aussi dans la continuité d’une logique de profit à tout prix, les plans de licenciements se multiplient de la part des grandes entreprises. Sur l’ensemble du territoire, des petites entreprises, des commerces ferment, mettant de plus en plus de personnes au chômage et dans la précarité. Celle-ci s’est encore développée au plus grand profit du patronat, Medef en tête, et au détriment particulièrement des femmes. Alors que la crise a révélé de façon criante des inégalités sociales, rien ne semble véritablement prévu pour traiter la situation. Parmi les plus touché.e.s, les jeunes sont en première ligne. La priorité doit être donnée à la jeunesse, en particulier par l’éducation, la formation, l’insertion et l’emploi. Depuis plusieurs années, les moins de 25 ans, surtout les moins qualifié.es, ont un taux de chômage deux fois plus élevé que celui de leurs aîné-e-s. Il faut attendre l’âge de 29 ans en moyenne pour obtenir son premier emploi stable. La crise sanitaire aggrave la situation et impacte l’ensemble des recrutements et particulièrement celui des jeunes. De plus, la jeunesse est singulièrement visée par les politiques gouvernementales régressives (baisse des APL, réformes du bac, de l’université et de la recherche...) et subit, dès qu’elle se mobilise, une répression inadmissible.   Au contraire, il est urgent de suspendre immédiatement la réforme de l’assurance chômage que le Conseil d’Etat a censuré en partie, et de lui substituer une protection sociale garantissant le droit au travail et à un revenu de remplacement
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Formation initiale des enseignants : vives inquiétudes de la FSU

2020-12-10T16:30:21+01:001 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

La FSU a quitté ce jour le GT sur la formation initiale des enseignant·es, elle dénonce les problèmes de fond et de méthode. Les documents ne répondent pas aux attentes et présentent, par plusieurs aspects, une dégradation importante des conditions de formation et d’entrée dans le métier. Alors qu’il est question de former l’enseignant du XXIe siècle, la note de service “alternance MEEF” entérine l’utilisation des étudiant·es comme moyens d’enseignement en responsabilité. Sans formation et avant concours, ils seront placés en situation de grande précarité et devront assurer, seuls, la responsabilité de classe. Cette vision de la formation n'est pas à la hauteur de l’enjeu. La rémunération de 660 euros net mensuels pour ces étudiants contractuels, la prime de 600 euros annuels pour les tuteurs qui auront en charge de les accompagner sont indignes et témoignent d’un mépris de l’employeur pour ses personnels. La version actuelle des projets sur la formation initiale des stagiaires marque une dégradation supplémentaire de l’entrée dans le métier. En effet, ils prévoient, pour l’année de stage, d’affecter à temps plein des lauréat·es des concours sans formation suffisante, y compris ceux qui n’auront aucune expérience de classe, contrairement à ce qui avait d’abord été affirmé dans les versions précédentes du texte. Pour elles et eux, le ministère n’envisage qu’un crédit de 10 à 20 jours de formation, défini localement par une commission académique. Pour les autres lauréat·es, titulaires d’un master autre que le MEEF, dispensés de master ou en reconversion, le ministère prévoit une alternance
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La FSU mobilisée pour exiger des moyens ambitieux

2020-11-29T11:22:10+01:0024 novembre 2020|Catégories : Communiqués|

Journée Internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes  Selon l’ONU, plus d’une femme sur trois dans le monde subit des violences physiques et/ou sexuelles dans sa vie. 243 millions de jeunes filles et de femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences sexuelles et/ou physiques de la part d'un partenaire intime. Elles sont 200 millions à subir des mutilations génitales et 650 millions à être mariées de force avant leur majorité. La violence contre les femmes et les filles constitue une violation des droits humains les plus répandues et l’un des plus grands risques de mortalité pour elles. Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, les rapports ont révélé que les violences à l’égard des femmes et des filles se sont intensifiées. De plus, les mesures de confinement ont pour conséquence de réduire leurs ressources entravant la possibilité de quitter le foyer. Malgré ce constat, le gouvernement a pour projet de mettre en concurrence le dispositif 3919 mettant à mal 40 années d’expérience reconnue dans ce domaine. La FSU demande un renforcement des moyens dédiés à ce dispositif. En France, les chiffres témoignant du niveau de ces violences sont alarmants. Alors que 150 féminicides ont été commis l’an passé, chaque année ce sont 225 000 femmes qui sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles venant d'un conjoint ou d'un ex-conjoint, 94 000 femmes victimes de viol ou de tentative de viol. Huit femmes sur dix disent avoir été victimes, au moins une fois dans leur
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