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Répression : les dérives doivent cesser, le mouvement social doit pouvoir s’exprimer.

2020-02-07T09:34:49+01:004 février 2020|Catégories : Communiqués|

Personnels, citoyens, élèves qui se mobilisent contre la réforme des retraites ou les réformes dans l’Éducation subissent pressions, menaces et violences policières : la FSU alerte sur cette situation inacceptable et appelle le gouvernement à cesser le recours à la répression. Dans les manifestations, nous constatons encore trop souvent la mise en œuvre de techniques de maintien de l’ordre inacceptables et attentatoires aux libertés fondamentales. L’interpellation de plusieurs militants à l’issue des manifestations est inadmissible comme nous avons pu le déplorer le 24 janvier dernier : sous le seul prétexte d’avoir maintenu sur lui un badge syndical, un militant de la FSU a été interpellé puis détenu en garde à vue durant 24h et déféré avant d’être relaxé sans poursuite. D’autres militants d’autres organisations syndicales ont subi eux-aussi des détentions abusives. Dans un grand nombre de lycées, les nouvelles épreuves du baccalauréat suscitent des mobilisations importantes, pour contester tant la forme tant l’impréparation est grande que sur le fond. Les personnels comme les lycéens s’opposent à la mise en œuvre d’un baccalauréat local. Loin de prendre en compte le sens des actions en cours, la seule réponse de l’institution demeure l’autoritarisme et n’a consisté trop souvent qu’à menacer élèves et personnels, voire à les sanctionner. Nous ne pouvons qu’être choqués par les charges et les gazages et la mise en garde à vue de lycéens, les interpellations, exclusions prononcées à l’égard de certains d’entre eux, la convocation au commissariat de collègues, l’intrusion de policiers dans des lycées. Pour la FSU, ces
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Lutter contre toute entrave au droit à l’école pour tous

2020-02-04T11:19:02+01:0028 janvier 2020|Catégories : Communiqués|

Le recteur de l’académie de Rennes avait demandé aux proviseurs par un courrier du 17 janvier 2020 d'identifier les lycéens en situation irrégulière de façon à leur interdire l’accès aux ateliers et aux stages en entreprise. Suite à la réaction rapide d'organisations syndicales et d’associations, il a été contraint de « surseoir aux mesures préconisées ». Nous attendons l’annulation définitive de ces instructions illégales. Les associations et syndicats signataires de ce courrier rappellent que dans les termes du droit français, un mineur ne peut être considéré en situation irrégulière. La circulaire 2002-063 du 20 mars 2002 affirme que lorsqu'ils sont sous statut scolaire, les élèves mineurs de nationalité étrangère, quelle que soit leur situation administrative au regard du séjour, doivent effectuer les stages et les périodes de formation prévus dans les programmes d’enseignement. Comme les autres jeunes, les élèves étrangers doivent pouvoir poursuivre leur scolarité dans le même lycée, même après 16 ans, même majeurs, quelle que soit leur situation au regard du séjour : ils relèvent comme les autres des articles L122-2 et D331-41 du Code de l’Éducation. Nous continuerons à lutter contre toute entrave au principe légal d’un droit à la scolarisation pour tous, quelle que soit leur situation, conformément aux principes de la Convention internationale des droits de l'enfant, dont la France est signataire. Nous soutiendrons les personnels engagés dans cette lutte. A Paris, le 28 janvier 2020

Pour la justice sociale et le climat

2020-01-22T15:50:24+01:0022 janvier 2020|Catégories : Tribunes|

Dans une tribune, huit responsables d'associations environnementales et de syndicats comme la CGT, Oxfam France, Attac France, FSU ou encore Greenpeace France appellent à "répondre à la double urgence climatique et sociale". "Une autre vision du monde que celles des élites de Davos existe", ajoutent-ils, quelques jours avant l'ouverture du Forum économique mondial. Face à la montée des températures et des inégalités sociales, huit responsables d'associations environnementales et de syndicats s'allient pour appeler à "répondre à la double urgence climatique et sociale". Avant la tenue du Forum économique mondial de Davos (Suisse), du 21 au 24 janvier, ils disent rejeter la vision du monde portée par cet événement. Voici leur tribune : "Alors que s’ouvre la 50e édition du Forum économique de Davos, la planète brûle. Et jamais le système économique et financier mondial, inégalitaire et climaticide, symbolisé par ce rassemblement des élites économiques et politiques, n’a été autant remis en question. Scientifiques et économistes sont chaque jour plus nombreux à tirer la sonnette d’alarme. Marches et grèves des jeunes pour le climat, mouvement des Gilets jaunes, manifestations pour défendre nos retraites en France : ces derniers mois, ici comme dans de nombreux pays dans le monde, les mouvements sociaux et environnementaux portent des exigences communes et tentent de construire des projets de société plus égalitaires, démocratiques et fondés sur la justice sociale et la préservation des ressources de notre planète. Les crises sociale et écologique puisent leurs racines dans des décennies de politiques d’affaiblissement des acquis sociaux En France, les crises
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Formation des enseignants : le report doit être la première étape d’une remise à plat de la réforme

2020-01-23T16:31:56+01:0019 janvier 2020|Catégories : Communiqués|

Le ministre vient de décider du report d’un an de la réforme de la formation initiale des enseignant-es. Cette mesure évitera dans un premier temps que les personnels chargés d’élaborer les maquettes de formation soient contraints de le faire dans des conditions qui ne permettaient pas de mettre en œuvre une formation universitaire et professionnelle de qualité. Cependant, la FSU réaffirme son opposition de fond à cette réforme : les questions subsistent et nécessitent d’engager une véritable réflexion collective pour améliorer la formation et répondre à la crise de recrutement qui s’aggrave. La FSU a toujours défendu la nécessité d’une formation initiale ambitieuse. La qualité du service public d’éducation en dépend. Le resserrement des contenus de formation sur les “savoirs fondamentaux” ne peut être compatible avec l’ambition d’un service public d’éducation centré sur la démocratisation des savoirs et de la culture commune. La formation initiale doit permettre de construire des compétences de professionnels experts et non pas se limiter à mettre en œuvre des consignes amenées à se succéder au gré des évolutions ministérielles. La FSU dit son opposition à des épreuves de concours qui privilégient la motivation aux dépens des connaissances. En amont des concours, des mesures courageuses doivent être mises en place pour permettre à davantage d'étudiant-es de se préparer aux métiers de l'enseignement : il faut rétablir des aides spécifiques. La FSU souhaite que soit portée au débat public la mise en place d'un vaste plan de prérecrutement. La FSU refuse que des étudiant-es contractuel-les se retrouvent
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Note FSU : Réforme des retraites, point d’étape

2022-01-28T10:52:58+01:0016 janvier 2020|Catégories : Protection sociale|

Point d’étape après la diffusion : de l’avant-projet de loi du courrier d’E.Philippe du 11 janvier des discussions à l’EN et à la FP Sur l’avant-projet de loi Confirmation de la philosophie d’ensemble de la réforme. Des éléments figurent dans ce PJL, d’autres comme les modalités de la transition ou encore les droits à réversion en cas de divorce relèveraient d’ordonnances, d’autres encore feraient l’objet de décrets : par exemple, le % âge du SMIC visé par le minimum de pension, ou encore le nombre de points attribués en cas d’interruption pour congé maternité, parental, maladie, et dans les périodes de chômage. Cela ajoute au flou du projet de loi : personne ne saura, y compris après le vote éventuel de la loi, quand et avec quel montant de pension chacun-e pourra partir en retraite. L’âge d’équilibre est bien maintenu, contrairement à ce que peut laisser entendre le courrier du PM. Il serait fixé à 64 ans et pourrait évoluer en fonction de l’espérance de vie, ce qui figurait dans le rapport Delevoye, mais aussi en fonction « de l’équilibre budgétaire des caisses ». On voit là, que la promesse que dans le nouveau système, « le point ne baissera pas» est particulièrement absurde puisque faire varier la valeur du point en fonction d’un âge qu’on s’autorise à reculer chaque année revient exactement au même que baisser la valeur du point et aboutit en tous cas à baisser les pensions au fur et à mesure du recul de l’âge d’équilibre. Sur la retraite progressive, l'avant-projet
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Déclaration liminaire de la FSU au CTMEN du 8 janvier 2020

2021-02-18T14:52:06+01:0013 janvier 2020|Catégories : Les élu-es de la FSU à l'Education|

Déclaration liminaire de la FSU au CTMEN du 8 janvier 2020 Ce comité technique ministériel de l’éducation nationale se tient la veille d’une nouvelle grande journée de grève et de manifestations contre le projet de réforme des retraites envisagé par le gouvernement. Voici cinq semaines que le mouvement de contestation est engagé. Et le gouvernement reste sourd au refus majoritaire exprimé par les salariés de voir leurs futures pensions diminuées, l’âge de départ toujours retardé, les générations et les professions traitées de manière inéquitables… Que le gouvernement et le Président de la République se le tiennent pour dit ! Il ne sert à rien de faire des promesses selon lesquelles personne ne devrait perdre. Tout un chacun peut comprendre qu’elles sont intenables, surtout lorsqu’elles sont démenties dans la même intervention. Personne ne devrait perdre, vraiment ? Sauf celles et ceux, à commencer par les carrières longues ou les personnels fatigués en fin de carrière, qui devraient par exemple subir les effets de l’âge-pivot ! Sauf les personnels de notre ministère, enseignants ou non, dont les régimes indemnitaires sont parmi les plus faibles, pardon « les moins attractifs », de la fonction publique de l’État ! Sauf les femmes qui auront subi les inégalités professionnelles, que plus personne ne nie, et dont une des conséquences est d’aboutir à des carrières plus lentes, donc à un total de points inférieur ! Largement, ce qui apparaît derrière cette réforme, c’est l’objectif de faire travailler plus longtemps les salarié-es, de baisser le montant des pensions et de développer les recours aux
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Réforme des retraites : la FSU appelle à un élargissement du mouvement

2020-01-15T10:19:59+01:0012 janvier 2020|Catégories : Communiqués|

La diffusion de l'avant-projet de loi ainsi que le courrier du Premier Ministre aux organisations syndicales le 11 janvier n'ont fait que confirmer les craintes de la FSU et amplifier sa détermination à continuer la mobilisation. La réforme est bel et bien maintenue par le gouvernement malgré le mouvement social en cours et pour lequel le soutien de l'opinion se renforce encore. Dans son courrier, le Premier Ministre confirme que l'âge pivot sera effectivement appliqué dans le système universel qu'il prévoit. La petite ouverture sur un "retrait provisoire" de cet âge pivot en tant que mesure paramétrique immédiate est tout de suite assortie de deux verrous : d'une part, cet âge d'équilibre figurera bel et bien dans la future réforme, et d'autre part le Premier Ministre prend soin de préciser que "le coût du travail" ne doit en aucun cas être augmenté. Il exclut donc toute augmentation des cotisations patronales. Cela signifie d'emblée qu'il interdit d’agir sur les taux et assiettes de cotisations et donc de rechercher des financements nouveaux, préférant des mesures qui, d'une manière ou d'une autre, en jouant sur les âges, les durées ou encore d'autres modalités, réduiraient les droits des seul-es salarié-es. Ce n’est donc pas une avancée. Par ailleurs, la FSU sera reçue à l’Éducation Nationale demain, lundi 13 janvier, à 17h30 sur la question des salaires. Elle ne dispose pas d'éléments à cette heure sur le niveau, les modalités et les éventuelles contreparties en termes de charge de travail des "compensations à la
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Prévention des risques et des actes suicidaires : la FSU exige des changements en profondeur

2020-01-14T12:02:31+01:009 janvier 2020|Catégories : Communiqués|

Un groupe de travail du CHSCT du Ministère de l’Éducation nationale a été initié sur la prévention des risques et des actes suicidaires et tiendra sa première réunion, vendredi 10 janvier 2020. La FSU demande depuis longtemps un travail de fond sur cette question. Elle y prendra toute sa place pour l’ensemble des personnels. Cette initiative ne prendra véritablement sens que si elle est l’occasion d’une analyse approfondie et objective des éléments de l’organisation institutionnelle du travail qui génèrent les risques psychosociaux. Pour cela, doivent être mesurés les inadéquations qui existent entre les demandes faites aux agent.es et les moyens dont ils et elles disposent pour y répondre. Doivent aussi être examinées les stratégies managériales toujours plus injonctives et qui empêchent un exercice professionnel responsable basé sur l’expertise des agent.es mais les confinent dans la simple exécution de consignes, créant ainsi une perte de sens de l’activité professionnelle. Le travail dont il est question est lié à l’accomplissement, dans le cadre de l’intérêt général, d’une mission de service public. Toute dégradation, source de mise en souffrance des agent.es, pèse sur l’accomplissement de cette mission. Le ministre a la responsabilité de la santé au travail de ses agent.es, il doit assurer leur bien-être physique, mental et social dans leur activité professionnelle. Les situations de souffrance au travail ne pourront être résorbées sans cette analyse approfondie et lucide de l’ensemble des facteurs qui y contribuent. Elle doit conduire notamment à une organisation du travail guidée par l’expertise et l’expression des agent.es
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