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Non Monsieur le Premier ministre, on n’investit pas dans l’avenir en supprimant des postes !

2019-06-17T16:15:05+02:0020 septembre 2018|Catégories : Campagnes|Mots-clés : |

La FSU n’acceptera pas la suppression de 2 600 postes dans le second degré et de 400 dans les services administratifs. La « priorité au primaire » ne peut pas se faire par un redéploiement de moyens. Le second degré, de même que les services administratifs, verront leurs moyens amputés, alors que 26 000 élèves supplémentaires arrivent au collège à cette rentrée, que 59% des classes de lycée ont plus de 30 élèves et que des fusions d’académie sont déjà engagées. Dans le primaire, il faudrait 4 000 postes pour terminer le dédoublement des classes en CP et CE1. Contrairement aux annonces il n'y aura pas de baisse des effectifs dans toutes les classes ? Et aucune garantie n’est apporté au primaire quant aux réelles améliorations prévues. Et quid de l’Éducation prioritaire ? De la formation ? C’est une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des agent-es que le Ministre programme. C’est à l’opposé des mesures à prendre pour permettre la réussite de tous. Le rôle et les missions de chacun des personnels, enseignant-es comme non enseignant-es, doivent être mieux pris en compte. La FSU engagée dans un plan d’action où prend place d’ores et déjà l’action du 27 septembre pour la voie professionnelle, la participation à la journée du 9 octobre, a invité toutes les fédérations de l’Éducation pour décider d’une action unitaire la plus rapide possible. Il est temps de faire entendre notre voix !

Suppressions d’emplois administratifs + fusions des académies = risques de reculs pour toutes et tous

2019-06-17T16:15:05+02:0020 septembre 2018|Catégories : Campagnes|Mots-clés : |

16 juillet 2018 : le ministre Jean-Michel Blanquer annonce qu’il a arbitré un plan de fusions des académies pour aboutir à un découpage calqué sur celui des régions en passant de 26 à 13 académies. 17 septembre 2018 : le ministre Jean-Michel Blanquer annonce qu’à la rentrée 2019, ce seront « au moins » 400 postes de personnels administratifs qu’il entend supprimer. Bien que le ministre n’ait pas dévoilé au-delà de l’objectif qu’il lui fixe, la réalité concrète du projet de réorganisation des services déconcentrés de l’éducation nationale, une chose est sûre c’est qu’il ne s’agit pas d’améliorer les conditions de travail des personnels, de soutenir le sens même de leurs missions et de leurs métiers. C’est même tout l’inverse ! Il est désormais clair que c’est bien une approche technocratique des fonctions administrative et supports du système éducatif, cohérente avec l’austérité budgétaire et les logiques managériales dont l’objet est de subordonner toujours davantage les personnels pour qu’ils se soumettent à des objectifs intenables. Les moyens sont déjà insuffisants, et les projets de réorganisation, avec les surcroîts de travail qu’ils impliquent, représentent un vrai danger pour la bonne administration et la qualité de vie au travail. La fusion des académies, comme les suppressions de postes administratifs et techniques, sont des choix dangereux. La FSU, et son syndicat des personnels administratifs le SNASUB-FSU, est à l’avant-garde pour pointer ces dangers. Avec constance et détermination, trop souvent malheureusement seule à mener bataille pour que des emplois administratifs et techniques soient créés à
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Suppressions de postes : nouvelle dégradation pour les élèves comme pour les personnels !

2018-09-17T15:25:28+02:0017 septembre 2018|Catégories : Communiqués|

Le gouvernement prépare son budget dans le cadre de son orientation de baisse des dépenses publiques. Cela se traduit par des baisses de budgets et des suppressions de postes dans toute la Fonction publique. A l’Éducation Nationale, ce sont 1 400 postes d’enseignant-es et 400 postes d’administratifs qui seraient supprimés. C’est là la définition du « en même temps » cher au Président de la République qui conduit à dire une chose et son contraire ! Ces suppressions de postes sont incompatibles avec les annonces faites devant le Congrès du mois de juillet prétendant faire de « L’Education, le combat du siècle ». Or, une nouvelle saignée dans les moyens accordés à l’Éducation nationale ne peut pas se conjuguer avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite ni d’une bonne administration du système éducatif. Celui-ci, de la maternelle au lycée, a au contraire besoin d’une politique déterminée d’investissement pour répondre aux enjeux majeurs de l’Éducation et de la Formation. La FSU dénonce ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation démographique. La « priorité au primaire » ne peut se faire par un redéploiement de moyens. Le second degré, de même que les services administratifs, verront leurs moyens amputés, alors que 26 000 élèves supplémentaires arrivent au collège à cette rentrée et que 59% des classes de lycée ont plus de 30 élèves. C’est une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels que le Ministre programme. En annonçant la suppression de
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Lutte contre la pauvreté : mettre en cohérence les discours et les actes…

2018-09-13T16:50:18+02:0013 septembre 2018|Catégories : Communiqués|

La FSU prend acte des mesures annoncées par le Président de la République pour lutter contre la pauvreté. Avec près de 9 millions de personnes pauvres dans notre pays dont 3 millions d’enfants et plus d’un million de retraité.es, un plan d’urgence ambitieux s’impose. La FSU restera vigilante à ce que ces mesures bénéficient bien à toutes celles et ceux qui sont concerné.es et refusera toute volonté de mise en place d’un contrôle social à grande échelle. Elle sera particulièrement attentive et exigeante en ce qui concerne les annonces faites sur la petite enfance, la formation obligatoire jusqu’à 18 ans, la création d’un service public de l’insertion et la reconnaissance des métiers qui y seront associés. Mais pour « Faire plus pour ceux qui ont le moins », il est urgent que la lutte contre la pauvreté soit intégrée dans toutes les politiques publiques : logement, transport, santé, affaires sociales, protection de l’enfance, formation, éducation, emploi, culture... « Pour n’oublier personne », l’engagement à lutter réellement contre la pauvreté doit se traduire aussi d’un point de vue budgétaire par une meilleure répartition des richesses et des moyens accrus donnés aux services publics. Pour cela, le rapport CAP 22 ne devra pas être mis en œuvre puisqu’il prévoit des milliards d'économies avec la mise en place d’une allocation sociale unique. La Fonction publique, de par ses missions et les valeurs qu’elle porte, a un rôle majeur à jouer pour contribuer à lutter contre la pauvreté et les inégalités entre les territoires.
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Corriger la rentrée…

2018-09-06T18:36:42+02:006 septembre 2018|Catégories : Tribunes|

Après un été marqué par des « affaires », les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous et la démission du ministre de l’Écologie a mis à jour le décalage entre le discours et l’engagement du gouvernement… Les masques sont tombés. Pas étonnant alors que deux Français sur trois se disent « mécontents » de l’action du Président de la république*. Ce n’est pas pour rien que nombre d’observateurs l’ont nommé le « Président des riches ». Qu’importe, il conserve son cap. Éducation, Retraites, Fonction publique, Santé, Institutions, plan pauvreté… Le gouvernement ne compte pas revenir sur ses choix ni tenir compte de l’avis des organisations syndicales. Cela place la rentrée sous le signe de la gravité. Cette politique nous mène tout droit vers un État géré comme l’entreprise selon le voeu du Président. Une vision individualiste et inégalitaire de la société bien loin de répondre aux enjeux sociaux, économiques, écologiques et démocratiques auxquels nous devons pourtant faire face. Et dans un contexte européen déjà bien inquiétant, ces choix agrègent mécontentements et désillusions ouvrant la voie à la montée du populisme et de l’extrême droite aussi dans notre pays. Face à cela le syndicalisme a un rôle déterminant à jouer. La FSU va poursuivre son engagement, dans un cadre le plus unitaire possible, pour construire et porter des choix alternatifs avec les salariés, les retraités et les jeunes. Elle reste aussi totalement engagée pour la Fonction publique et ses agents convaincus que les services publics ont un rôle primordial à
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Appel en faveur d’investissement public pour une transition écologique et bas carbone

2018-09-04T14:48:36+02:004 septembre 2018|Catégories : Non classé|

Au nom de la sauvegarde du bien commun, nous demandons au gouvernement de lancer d’urgence un grand programme d’investissement public en faveur de la transition écologique et bas carbone, dont le montant serait isolé du déficit budgétaire. L’été 2018, avec ses canicules, ses incendies dévastateurs, ses inondations, nous a encore rappelé combien la lutte pour conserver la biodiversité, respecter les limites planétaires et atténuer le changement climatique et ses impacts est vitale afin d’éviter une catastrophe écologique globale. C’est aussi une lutte pour le mieux-être de tous. Nous affranchir des pesticides et d’autres polluants, du charbon, du pétrole, du gaz fossile… est impératif si nous voulons préserver notre santé, notre économie, la capacité d’agir des futures générations et construire une société résiliente. Les dépenses que nous affectons à nos importations d’hydrocarbures, de produits chimiques ou d’autres matières premières non renouvelables doivent aller aux emplois locaux – notamment en développant les économies d’énergies et de matières, les énergies renouvelables et une agriculture durable. Et cela au profit des territoires, sans lesquels la transition écologique ne se fera pas. Or, les émissions de gaz à effet de serre ont crû en France de 3 % en 2017, alors que le respect de l’accord de Paris imposerait qu’elles décroissent de 5 % par an. Il faut donc changer d’échelle et mobiliser des moyens nouveaux. Cette lutte pour un développement vert et riche en emplois requiert de mettre en mouvement de nombreux leviers. Certes, il faut une régulation et une fiscalité qui donnent les
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Rentrée rime avec engagé-es !

2018-09-03T10:15:00+02:003 septembre 2018|Catégories : Tribunes|

C’est reparti pour une année au service de la réussite de tous les jeunes ! Beaucoup d’impatience, d’inquiétudes parfois aussi, et surtout beaucoup d’attentes tant pour les élèves que pour les enseignants-es et les personnels enseignants-es. C’est une tâche passionnante de mener chacun et chacune sur les chemins du savoir, leur permettre de s’émanciper, de construire leur vie personnelle et professionnelle... une grande responsabilité aussi. Des mesures font déjà couler beaucoup d’encre : dédoublements, évaluations, téléphone portable... D’autres biens moins : programmes, fusion des académies, rémunération au mérite, Éducation prioritaire, Formation, recrutements... Et si le Ministre parle beaucoup de l’école de la confiance. Pour la FSU, il est clair que cela ne se décrète pas mais se construit. C’est pourquoi la FSU reste engagée au quotidien, avec tous les personnels, pour défendre leurs métiers, leurs conditions de travail en reconnaissant mieux cet engagement au quotidien pour contribuer à la réussite de tous. Alors, bonne rentrée !

Fusion des académies : le bal des apprentis-sorciers !

2019-06-17T16:15:05+02:0029 août 2018|Catégories : Campagnes|Mots-clés : |

Fin mars, le rapport de la mission nationale chargée de proposer des propositions de schémas d’organisation territoriale des services déconcentrés de notre ministère remettait le couvert sur la perspective de fusions des académies pour les caler sur les périmètres des nouvelles régions. La FSU et ses syndicats nationaux n’avaient cependant pas attendu ! Ils n’ont eu de cesse de défendre que les spécificités de notre ministère nécessitent de conserver des périmètres académiques qui tiennent compte de ses particularités, du maillage territorial des établissements et des écoles, des enjeux propres liées à cette proximité du service public et des problématiques d’organisation du système éducatif et de gestion des carrières de ses personnels. Toutes choses que la fusion des académies et le gigantisme remettraient en cause dès lors qu’on approche le sujet avec le souci de la qualité et de l’efficacité du service public d’éducation pour la réussite de toutes et tous et de bonnes conditions de travail tant pour les personnels dans les services que des enseignants dans les établissements et les écoles. Bref, la FSU a maintenu dans le débat, en permanence, la nécessité de préserver l’éducation nationale du big-bang administratif que certains appellent de leurs vœux depuis la mise en œuvre des grandes régions. D’ailleurs, la preuve n’est pas faite, au contraire, que cette réforme territoriale aboutisse à un meilleur fonctionnement des services publics, à des politiques publiques plus efficaces du point de vue des usagers. Au milieu de l’été, les ministres de l'éducation et de l'enseignement supérieur ont
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