Après un été marqué par des « affaires », les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous et la démission du ministre de l’Écologie a mis à jour le décalage entre le discours et l’engagement du gouvernement…
Les masques sont tombés.
Pas étonnant alors que deux Français sur trois se disent « mécontents » de l’action du Président de la république*. Ce n’est pas pour rien que nombre d’observateurs l’ont nommé le « Président des riches ». Qu’importe, il conserve son cap. Éducation, Retraites, Fonction publique, Santé, Institutions, plan pauvreté… Le gouvernement ne compte pas revenir sur ses choix ni tenir compte de l’avis des organisations
syndicales.
Cela place la rentrée sous le signe de la gravité. Cette politique nous mène tout droit vers un État géré comme l’entreprise selon le voeu du Président. Une vision individualiste et inégalitaire de la société bien loin de répondre aux enjeux sociaux, économiques, écologiques et démocratiques auxquels nous devons pourtant faire face.
Et dans un contexte européen déjà bien inquiétant, ces choix agrègent mécontentements et désillusions ouvrant la voie à la montée du populisme et de l’extrême droite aussi dans notre pays.
Face à cela le syndicalisme a un rôle déterminant à jouer. La FSU va poursuivre son engagement, dans un cadre le plus unitaire possible, pour construire et porter des choix alternatifs avec les salariés, les retraités et les jeunes. Elle reste aussi totalement engagée pour la Fonction publique et ses agents convaincus que les services publics ont un rôle primordial à jouer pour une société plus juste et plus
égalitaire.

* sondage IFOP/JDD 24/08/2018