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Le compte personnel d’activité (CPA) dans la Fonction publique : droit nouveau à la formation tout au long de la vie ou coquille vide ?

2019-06-17T17:10:35+02:0010 janvier 2017|Catégories : Fonction publique|Mots-clés : |

Plusieurs dispositifs de formation coexistent dans la Fonction publique dont la formation continue dans le cadre du plan de formation de l'administration, les congés de formation professionnelle, ou encore le droit individuel à formation (DIF). C'est ce dernier qui sera remplacé par le CPA à partir du 1er janvier 2017. Le CPA permettra à chaque agent d'acquérir des droits à formation, dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) et dans le cadre du compte d'engagement citoyen (CEC) : CPF : 24 heures de droit à formation par année travaillée jusqu'à 120h puis 12h par an, jusqu'à un plafond de 150h. CEC : 60 heures de formation cumulables avec le CPF) à raison de 20h par an ainsi que des jours de congés destinés à l'exercice d'activités éligibles au CEC (service civique, service militaire, réserve communale, réserve sanitaire, maître d'apprentissage, volontariat dans les armées, bénévolat associatif). Le DIF se traduit lui aussi en heures de formation acquises par chaque fonctionnaire, mais est resté un droit très théorique, mal connu des agents et peu utilisable dans les faits par manque de moyens. Construit selon le même modèle et sans véritable financement supplémentaire, le CPA garde plusieurs des défauts du DIF : dans l'Éducation nationale le DIF est limité aux formations prévues sur le temps des congés scolaires et indemnisées à un taux horaire calculé sur la base de 1607 heures annuelles. Notre demande de création d'un véritable conseil en évolution professionnelle n'a pas été prise en compte ainsi le supérieur hiérarchique direct garde la
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Suzy Rojtman, membre du collectif droits des femmes.

2017-01-05T17:10:04+01:005 janvier 2017|Catégories : Non classé|

Pourquoi une journée mondiale le 25 novembre ? Le 25 novembre 1960, les 3 sœurs Mirabal, militantes politiques, sont assassinées en République Dominicaine par les sbires de Trujillo, chef d'État. Plus de 20 ans après les féministes latinaaméricaines et caribéennes décident de faire de ce jour la Journée de l'élimination de la violence à l'égard des femmes. L'Assemblée générale de l'ONU donne à cette Journée une dimension internationale en décembre 1999. Quelle est la situation en France ? Grâce aux luttes des féministes, les violences ont enfin été rendues visibles. Un ensemble de lois a été voté à partir du changement de la loi sur le viol en 1980. Des délits comme le harcèlement sexuel ou les violences conjugales sont à présent dans le code pénal. Mais ces lois sont encore incomplètes et sont inégalement appliquées dans les territoires. Par exemple l'ordonnance de protection ne protège "que" les femmes victimes de violences conjugales ou menacées de mariage forcé, les victimes de viol n'y ont pas droit ! Il y a peu de condamnations, la tolérance sociale étant encore forte malgré les grandes déclarations de principe. Quelles mesures pourraient changer la donne ? La France pourrait voter une loi globale contre ces violences. Nous avions rédigé totalement en 2007 une telle loi-cadre qui envisageait dans son intégralité comment la société pouvait appréhender un tel fléau. Nous abordions la sensibilisation de l'opinion publique, l'éducation à l'école au respect filles garçons, le problème de la santé, du social, de l'emploi, de la répression,
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Pour la réussite de tous les jeunes !

2016-12-07T16:35:00+01:007 décembre 2016|Catégories : Communiqués|

La FSU avait choisi de centrer les travaux de son colloque sur la question des inégalités. Les propos de qualité et constructifs des différents intervenant-e-s, les échanges avec les participant-e-s, les témoignages instructifs des collègues venus contribués ont rythmé les débats. Ce colloque a montré aussi combien il y a d'énergie, d'intelligence et d'engagement pour transformer les intentions de réussite de tous les jeunes en réalité. Et si le sondage commandé à Harris par la FSU dresse un constat sévère sur le système éducatif, puisque pour 3 français sur 4 il fonctionne mal et produit des inégalités, dans le même temps il invite à l'optimisme puisqu'il indique que les attentes sont fortes envers l'École. Pour 77% d'entre eu, l'objectif prioritaire est de donner les mêmes chances de réussite à tous. Pour la FSU aussi, tous les jeunes sont capables de réussir ! Il n'y a pas de fatalité et il faut donc créer totues les conditions pour permettre à l'École de lutter davantage contre les inégalités. Cela nécessite d'aller plus loin dans la transformation du système éducatif et n'en déplaisent aux pourfendeurs de la dépense publique, pour 9 français sur 10 il faudra continuer à investir dans le système éducatif ! L'heure n'est donc ni au bricolage ni au renoncement. Elle est à l'engagement total pour l'éducation et la formation. Pour la réussite de tous les jeunes. Retrouvez tous sles éléments du sondage et du colloque sur le site de la FSU http://www.fsu.fr/Le-rapport-et-la-note-d-Harris-interactive.html

Pour la réussite de tous les élèves !

2016-12-06T10:20:05+01:006 décembre 2016|Catégories : Tribunes|

Pour la réussite de tous les élèves ? Nous pourrions à priori nous dire, mais quelle évidence, qui pourrait bien penser le contraire ? Et pourtant, certains ne s'en cachent pas et ils disent même ouvertement que tous les jeunes « ne sont pas faits » pour l'École, qu'ils n'y ont pas leur place, que cela coûte bien cher à la société pour pas grand-chose…. C'est pour cela que nous avons organisé ce colloque. Pour redire que tous les jeunes ont leur place à l'École, que tous peuvent et doivent y réussir mais que pour que cela soit possible, c'est au système éducatif de se transformer ! Le sondage que l'institut Harris Interactive nous présentera cet après midi montre que cette conviction portée par la FSU est partagée par les français. Et que nous partageons du coup aussi la nécessité qu'il y a à lutter contre les inégalités. Notre système éducatif fait les frais de crises qui se sont multipliées ces dernières années avec des conséquences lourdes et il est clair qu'aujourd'hui un malaise profond s'est installé dans la société. Dans ce contexte, il est plus difficile, et particulièrement pour les jeunes, d'imaginer et de croire en des perspectives nouvelles, porteuses d'espoir. Les défis d'un monde à venir sont trop souvent vus comme des problèmes et non pas comme des opportunités, porteuses de progrès potentiels. Mais si nous regardons bien, quels que soient les sujets à traiter pour sortir de ces crises, pour faire face aux multiples défis (technologiques, culturels, la révolution numérique...) il y
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POUR ELLES infos – novembre 2016

2022-08-25T17:15:33+02:0024 novembre 2016|Catégories : |

Au sommaire p.1– Edito p.2– Stage femmes FSU janvier p.3– L'IVG reste un droit fragile p.3– Théorie du genre à l'école : pourquoi il ne faut pas céder p.3– L'éducation des filles et des garçons : paradoxes et inégalités (IFE) p.4– Collectif droits des femmes contre les extrêmes droites : féministes en résistance p.4– Violences au travail, enquête SUMER p.4– Conseil supérieur de l'égalité professionnelle : sexisme en entreprises p.4– HCE : rapports (5 et 14 octobre) p.4– Front populaire : vote des femmes dans les entreprises p.5– 7 novembre 2016 : 16h34 p.5– 25 novembre : journée mondiale contres les violences faites aux femmes, CP FSU p.5– 25 novembre 161115_pour_elles_cdfn_nov2016.pdf

25 NOVEMBRE : JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

2016-11-17T17:26:16+01:0017 novembre 2016|Catégories : Communiqués|

Les violences faites aux femmes sont un fléau mondial, l'ONU estime à 70% les femmes et les filles qui en sont victimes au cours de leur vie. Ces violences s'exercent au sein du couple, dans la famille, mais aussi dans l'espace public et dans la sphère professionnelle. Elles touchent tous les milieux et tous les âges. Les crises économiques et les guerres engendrent l'exode de populations entières et les parcours migratoires sont encore plus dangereux pour les femmes et les filles. Les femmes migrantes qui tentent de se réfugier en Europe vivent des situations périlleuses durant tout leur exil. Le manque de moyens dédiés par l'Europe, et par la France en particulier, pour accueillir et assurer la sécurité de toutes et tous n'est pas acceptable. En 2015 en France, 122 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, 216 000 ont été victimes de violences conjugales et 86 000 viols ont eu lieu. L'étude du CSEP (conseil supérieur de l'égalité professionnelle) a révélé des chiffres alarmants concernant les violences faites aux femmes au travail : 80 % des femmes salariées sont confrontées à des comportements et décisions sexistes, 5 % des viols et 25 % des agressions sexuelles ont lieu au travail. Et la Fonction publique n'est pas épargnée par ces faits. Ces violences, en plus des traumatismes qu'elles représentent pour leurs victimes, ont de surcroît des conséquences directes sur la santé (arrêt maladie, accidents, prise de médicaments...) et la vie professionnelle des femmes (licenciement, démission...). Il est urgent que l'État consacre plus
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Courrier au Premier Ministre relatif à la situation des agents non-titulaires dans la Fonction publique

2016-10-20T16:37:39+02:0020 octobre 2016|Catégories : Communiqués|

Monsieur le Premier Ministre, Par ce présent courrier, je viens interpeller solennellement le gouvernement sur la question des agents non titulaires dans la Fonction Publique. La FSU fait de la lutte contre la précarité un enjeu majeur. Le maintien d'un volant global de plus de 17% de personnels non titulaires, soit près d'un million d'agents, n'est bon ni pour les personnes concernées dont les conditions d'emploi et de rémunération sont souvent très défavorables, ni pour la Fonction publique. La FSU a organisé le 13 octobre dernier une journée de témoignages et d'expression des agents non titulaires. Quatre ministères ont reçu à cette occasion des délégations en audience (Justice, Agriculture, Éducation Nationale, Fonction Publique). L'annexe jointe à ce courrier vous donne la synthèse de ces rencontres. Beaucoup de nos collègues ont témoigné au cours de cette journée d'une situation professionnelle et personnelle dégradée rendue difficile par les conditions d'emploi : contrats très courts, temps partiels subis, sans évolution de salaires depuis plusieurs années, exclusion du CDI pour avoir eu, malgré eux, des interruptions de contrats ou des changements de nature du contrat alors même que les fonctions exercées sont sensiblement les mêmes, sentiment d'arbitraire dans la décision du non-renouvellement, d'affectation, impossibilité de se projeter dans un avenir serein. Certaines situations montraient même l'irrespect, par des employeurs publics, de la législation en la matière. Comment imaginer, dans ces conditions d'emploi, que le service public soit rendu efficacement ? La FSU ne peut se résoudre à accepter cette situation. Elle considère que trop
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La précarité n’est pas l’avenir !

2016-10-13T16:49:02+02:0013 octobre 2016|Catégories : Communiqués|

Alors que dans la campagne pour les élections présidentielles émergent des discours et des programmes promettant d'en finir avec « l'emploi à vie » dans la Fonction publique, la FSU rappelle aujourd'hui que la précarité n'est pas l'avenir pour les salariés du public comme du privé. Elle rappelle également qu'aujourd'hui la Fonction publique compte près d'un million d'agents non titulaires sur plus de cinq millions d'agents. Ce sont des personnes à qui l'Administration impose des temps partiels et des salaires souvent plus faibles que ceux des fonctionnaires. Cette situation touche plus particulièrement les femmes et les jeunes. Le statut qui est la règle (et le contrat, l'exception) n'est plus un principe respecté. Le dispositif Sauvadet de 2012, mis en place pour résorber la précarité, est loin d'avoir réglé toutes les situations : seulement un quart des personnes concernées répondent aux critères de ce dispositif… et pour cause : ils sont pour le moins sélectifs ! C'est pour dénoncer cette situation que la FSU a rassemblé aujourd'hui des délégations d'agents non titulaires de tous les secteurs de la Fonction publique. Elle a été reçue, avec eux, en audience dans plusieurs ministères (Fonction publique, Éducation, Agriculture, Justice…) pour témoigner de cette situation et exiger une nouvelle fois un plan de titularisation et de résorption de la précarité. Cette revendication est, pour la FSU, corrélée à l'exigence de recrutements de titulaires en nombre suffisant pour faire face aux besoins. A l'issue de cette journée, la FSU se tourne vers le gouvernement et les parlementaires pour exiger d'en finir
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