Suppressions d’emplois administratifs + fusions des académies = risques de reculs pour toutes et tous
16 juillet 2018 : le ministre Jean-Michel Blanquer annonce qu’il a arbitré un plan de fusions des académies pour aboutir à un découpage calqué sur celui des régions en passant de 26 à 13 académies. 17 septembre 2018 : le ministre Jean-Michel Blanquer annonce qu’à la rentrée 2019, ce seront « au moins » 400 postes de personnels administratifs qu’il entend supprimer. Bien que le ministre n’ait pas dévoilé au-delà de l’objectif qu’il lui fixe, la réalité concrète du projet de réorganisation des services déconcentrés de l’éducation nationale, une chose est sûre c’est qu’il ne s’agit pas d’améliorer les conditions de travail des personnels, de soutenir le sens même de leurs missions et de leurs métiers. C’est même tout l’inverse ! Il est désormais clair que c’est bien une approche technocratique des fonctions administrative et supports du système éducatif, cohérente avec l’austérité budgétaire et les logiques managériales dont l’objet est de subordonner toujours davantage les personnels pour qu’ils se soumettent à des objectifs intenables. Les moyens sont déjà insuffisants, et les projets de réorganisation, avec les surcroîts de travail qu’ils impliquent, représentent un vrai danger pour la bonne administration et la qualité de vie au travail. La fusion des académies, comme les suppressions de postes administratifs et techniques, sont des choix dangereux. La FSU, et son syndicat des personnels administratifs le SNASUB-FSU, est à l’avant-garde pour pointer ces dangers. Avec constance et détermination, trop souvent malheureusement seule à mener bataille pour que des emplois administratifs et techniques soient créés à
Lire la suite


