Résultats de recherche pour: education

Besoin d'une nouvelle recherche ?

Si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, tentez une nouvelle recherche !

Indispensable dialogue

2016-06-20T11:47:02+02:0020 juin 2016|Catégories : Tribunes|

« Tout projet de réforme envisagé par le Gouvernement (…) fait l'objet d'une concertation préalable avec les organisations syndicales (…) ». L'exécutif aurait-il oublié l'article 1 du Code du travail qu'il s'apprête à réformer contre vents et marées ? Il ne peut y avoir d'évolution, de réforme, contre les salariés, les personnels et a fortiori contre la majorité des organisations syndicales et des citoyens.  C'est ce qu'expriment depuis maintenant trois mois des centaines et des centaines de milliers de salariés du privé comme du public, de jeunes, de retraités, de précaires ou de privés d'emplois. Déterminés, et revendicatifs mais pacifiques quoi qu'en disent certains.  C'est ce que veut l'intersyndicale interprofessionnelle et les organisations de jeunesse dont la FSU est partie prenante.    Diviser les salariés, jouer le jeu trouble des amalgames et des approximations, des accusations, exacerber les clivages alors même que notre pays a besoin, dans un contexte tendu et difficile, de faire vivre ses valeurs, de cohésion et de rassemblement est tout simplement irresponsable.   Il est encore temps de renouer les fils de la discussion. Dans le privé comme dans la Fonction Publique, dans l'Education comme dans les autres ministères, dans les collectivités locales… il n'est pas trop tard pour créer des espaces où toutes les forces sociales peuvent faire entendre leurs propositions, pour faire la démonstration que le dialogue social n'est pas qu'un slogan creux mais une condition indispensable pour offrir enfin de réelles perspectives à toutes et tous. Avant de partir en congés bien mérités, c'est ce sur quoi
Lire la suite

PPCR pour les enseignant-e-s : des avancées notables

2016-05-31T15:42:04+02:0031 mai 2016|Catégories : Tribunes|

La FSU a régulièrement souligné, depuis des années, la faiblesse des rémunérations des enseignant-e-s au regard de celles des autres pays de l'OCDE, dénonçant ainsi le manque de reconnaissance de leurs métiers mais aussi de leurs qualifications. Une situation préjudiciable aux enseignant-e-s et qui plus est qui ne contribue pas à rendre les métiers de l'enseignement et de l'éducation suffisamment attractifs. Lors des négociations sur les « parcours professionnels rémunérations et carrières » de la Fonction publique, la FSU a fortement œuvré pour que soit améliorée la situation de tous les agents. Elle a signé le protocole PPCR qui en est issu, estimant qu'il constitue un point d'appui en ce sens. C'est dans ce cadre que le ministère de l'Éducation nationale propose un certain nombre de mesures : transfert d'une part des indemnités dans le traitement indiciaire ; refonte de la grille de la carrière des enseignant-e-s fondée sur un avancement à un rythme unique pour tou-te-s avec la création d'une classe exceptionnelle au-delà de la hors classe actuelle. Il s'agit d' une prise en compte de nos préoccupations et revendications: nouveaux indices, reclassement, nouveaux débouchés de carrière, ce qui amènera à une augmentation du traitement pour tou-te-s. Il va sans dire qu'il s'agit là d'une amélioration pour la carrière des enseignant-e-s. Bien évidemment, tout n'est pas réglé à ce jour et les groupes de travail qui se mettent en place devront y répondre : revaloriser mieux les débuts de carrière y compris pour rendre plus attractifs les métiers de l'enseignement, permettre un accès
Lire la suite

PPCR : premières réponses pour les enseignant-e-s

2016-05-31T10:23:47+02:0031 mai 2016|Catégories : Communiqués|

Le ministère de l'Éducation nationale a rendu public un projet de mise en œuvre du protocole PPCR pour les personnels d'enseignement. La présentation générale programmée le 1er juin sera suivie de la mise en place de groupes de travail pour étudier la transposition aux corps d'éducation et d'orientation de ces dispositions ainsi que l'évolution de l'évaluation des enseignant-e-s. Le projet propose la mise en place progressive d'une nouvelle carrière fondée sur un avancement à un rythme unique pour tous avec deux moments d'accélération et la création d'une classe exceptionnelle au-delà de la hors classe actuelle. Cette refonte de la carrière s'accompagne d'une nouvelle grille indiciaire et d'un transfert d'une part des indemnités dans le traitement indiciaire. Pour la FSU qui a fortement œuvré dans le cadre des négociations sur les parcours professionnels rémunérations carrières pour faire avancer le besoin d'une revalorisation pour tou-te-s, et qui a souligné la faiblesse des rémunérations des enseignant-e-s au regard des autres pays de l'OCDE, ces projets montrent un début de prise en compte de ses préoccupations. Globalement, même si tout n'est pas parfait, c'est une amélioration pour la carrière des enseignant-e-s. La combinaison des différents éléments – nouveaux indices, reclassement, nouveau débouché de carrière- produira une augmentation du traitement pour tou-te-s mais avec une mise en œuvre étalée dans le temps jusqu'en 2020. La FSU avait demandé un calendrier de mise en œuvre qui réponde mieux à l'urgence de la revalorisation. Cependant de nombreux problèmes demeurent : les personnels en début de carrière voient
Lire la suite

Premières annonces pour la jeunesse : et maintenant la loi Travail ?

2016-04-11T15:53:17+02:0011 avril 2016|Catégories : Communiqués|

La FSU prend acte des mesures en faveur de la jeunesse présentées ce jour par le Premier ministre. Ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à l'appel des organisations lycéennes et étudiantes et grâce à leur détermination à faire entendre leurs exigences. Depuis plus d'un mois, elles manifestent avec les organisations syndicales de salarié-e-s. Plus d'un demi-million de jeunes, près de la totalité d'une classe d'âge, sont aujourd'hui sans emploi (785 000 jeunes de moins de 25 ans figurant dans les catégories A/B/C de chômeurs). Cette situation est d'autant plus préoccupante qu'une partie conséquente de la jeunesse (plus d'un jeune de 15-24 ans sur six) n'est recensée ni par le système éducatif, ni par pôle emploi. Les inégalités et les discriminations s'aggravent, l'avenir est incertain pour trop de jeunes en termes d'insertion sociale et professionnelle. Face au chômage, le diplôme reste protecteur comme vient de le rappeler l'INSEE. L'élévation du niveau de qualification est aussi un enjeu essentiel pour l'avenir de tous les jeunes mais aussi pour l'avenir de notre société. La question de l'éducation, avec pour corollaire la réussite pour tous les jeunes, reste donc la pièce maîtresse du développement de l'emploi et de la réduction des inégalités entre les jeunes. Les mesures annoncées aujourd'hui (ARPE, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, extension de la CMU aux jeunes en rupture….) vont dans le bon sens mais elles devront se concrétiser. En ce qui concerne les poursuites d'étude, ce sont autant de préoccupations et
Lire la suite

Enseignement religieux obligatoire en Alsace-Moselle :

2019-06-17T16:17:40+02:005 avril 2016|Catégories : Campagnes|

Aujourd’hui encore, en Alsace et Moselle, l’école publique n’est pas laïque. En effet, dans le cadre du statut scolaire local l’État y organise l’enseignement religieux obligatoire, dans les locaux et sur le temps scolaire. Il rémunère les intervenants de religion aux frais de tous les contribuables de la République. Cette situation contrevient aux principes constitutionnels de liberté de conscience, de neutralité et d’égalité. Un appel à faire respecter l’Ecole publique en Alsace Moselle a été lancé par plusieurs organisations et personnalités.
Lire la suite

Le 8 mars est la journée internationale des droits de la femme

2016-03-07T11:49:33+01:007 mars 2016|Catégories : Tribunes|

Loin des dates fétiches ou rituelles, c'est l'occasion de redire que dans le monde, il y a beaucoup de batailles à mener, de droits à gagner pour que les femmes soient à égalité avec les hommes. Le 8 mars est donc une journée de témoignage, de solidarité et d'action. Droit du travail, droit à l'éducation, à la santé, droit aussi de choisir sa vie, les combats des femmes sont permanents. En France aussi, rien n'est jamais acquis et les problèmes et inégalités sont bien réelles. Et nous ne pouvons que nous inquiéter, en France comme dans toute l'Europe d'ailleurs, de la montée des discours réactionnaires et des remises en cause de droit des femmes comme celui de l'accès à la contraception, à l'IVG… Le 8 mars, les femmes rappelent donc qu'elles continuent de mener toutes les batailles que ce soit contre les violences ou les comportements sexistes mais aussi pour gagner l'égalité dans les conditions de vie mais aussi dans le monde du travail : égalité salariale, qualité du travail et temps de travail permettant à toutes et tous une bonne articulation avec la vie personnelle, mixité des métiers et des filières scolaires et universitaires, revalorisation des métiers à prédominance féminine, égalité dans les déroulements de carrière… En ce sens, le projet de loi sur le travail ne répond pas à ces attentes. Et dans la Fonction publique, il reste aussi beaucoup à faire. Alors le 8 mars, la FSU se mobilise pour la journée internationale des droit des femmes, pour
Lire la suite

La FSU demande au gouvernement d’accueillir dignement les réfugiés

2016-02-15T14:18:00+01:0015 février 2016|Catégories : Communiqués|

Le 6 février dernier, l'École laïque du Chemin des Dunes était inaugurée dans le camp d'accueil des réfugié-e-s à Calais. Le même jour, l'Inspection académique faisait savoir qu'elle mettait trois postes enseignants à disposition. Une semaine plus tard, la préfète du Pas-de-Calais annonce qu'elle donne une semaine aux migrants qui campent dans la partie sud du bidonville pour quitter les lieux. Entre 800 et 1 000 personnes, installées sur 7 hectares dans des tentes ou des cabanes, sont concernées. Malgré des conditions de vie indignes et extrêmement difficiles, la « Jungle » de Calais est le seul lieu de vie pour cinq mille réfugiés. Plus de deux mille maisonnettes, deux écoles, un centre pour les femmes, un autre pour les jeunes, une bibliothèque, de nombreux lieux de rencontre, plusieurs lieux de culte, toutes choses que les réfugiés ont été obligés de construire eux-mêmes sur un terrain vague sur lequel l'État leur avait demandé de s'installer en Avril 2015, mais sans y aménager quoi que ce soit pour qu'ils y vivent. Pour la FSU, la solution ne peut pas être de détruire ces lieux alors que les propositions d'hébergement faites aux réfugiés sont en deçà des besoins des réfugiés. Faire cela, c'est porter atteinte à des hommes, des femmes et des enfants qui ont déjà tout perdu dans leurs pays en guerre. C'est aussi porter atteinte à plusieurs articles de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, dont le droit à pouvoir bénéficier de l'éducation. Il est pour la FSU inacceptable
Lire la suite

Aller en haut