Discours de clôture du Congrès par Bernadette Groison, Secrétaire Générale
Nous arrivons à la fin de nos travaux de ce congrès, congrès qui sera mon dernier car il faut penser à préparer les renouvellements. Notre congrès s'est tenu dans un contexte certes difficile mais aussi passionnant. Avec ce paradoxe que jamais peut être le syndicalisme n'a été aussi important alors même qu'il est en difficulté pour offrir des perspectives. La tâche est tellement immense que j'avais ouvert ce congrès en nous invitant à aller à l'essentiel. Mais comme l'a dit Paul Eluard : « Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel, il nous faut tous les mots pour le rendre réel. », alors nous avons mis en mot pendant toute cette semaine, les problématiques, les espoirs, les nécessités, les moyens de faire. A travers tous nos débats et l'écriture de nos plates-formes revendicatives, nous avons cherché à rendre réel l'essentiel. C'est d'autant plus important que nous savons que les salariés, les citoyens, sont traversés par de nombreux doutes, il y a aussi beaucoup d'impatience, de colère, à ne pas voir les choses changer. Et nous savons que d'autres, particulièrement l'extrême droite, pourraient récolter les fruits de ce découragement. Nous ne le permettrons pas. Nous nous sommes pour cela attachés à proposer de nouveaux horizons. Car nous sommes convaincus que des alternatives sont possibles. L'essentiel est bien l'avenir des femmes et des hommes, la possibilité de vivre ensemble, dans le respect de la diversité et non pas la course à la concurrence, au profit, à la domination. Nous nous sommes efforcés de
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