Le 6 mai 2105, dans le cadre de l’Observatoire intersyndical des villes gérées par l’extrême droite, les syndicats CGT, FSU, Solidaires, l’Unef, l’UNL et la Fidl se sont réunis à Béziers – ville dirigée par une équipe municipale d’extrême droite – en présence d’une centaine de syndicalistes venu-es de la région, mais aussi de plusieurs villes gérées par le Front National et par la Ligue du sud.


Les témoignages recueillis, au plus près des acteurs et actrices de l’éducation nationale, du secteur culturel, des associations et des services municipaux et communaux, ont permis de montrer la réalité de l’imposture sociale de l’extrême droite, en 2015, en France.
Cette journée, riche d’expériences vécues, a étél’occasion de mettre en lumière et de débattre des pratiques de l’extrême droite en tant qu’employeur et acteur de la vie économique locale. Les conséquences sur la jeunesse, le « vivre ensemble » ont aussi été au cœur des débats.

Quatre ateliers, une séance plénière de synthèse jetant les bases d’une caractérisation de la cohérence nationale des politiques d’extrême droite… Sans être exhaustif, en s’appuyant sur des éléments concrets recueillis, ce document met le projecteur sur les conséquences néfastes de la mise en œuvre des conceptions politiques de l’extrême droite, dans l’objectif de mieux les combattre.

C’est une nouvelle étape réussie de la campagne commune « Ensemble uni-e-s contre l’extrême droite » initiée en janvier 2014. Elle appelle d’ores et déjà de nouveaux moments notamment à Hayange en octobre prochain, en prise avec les salarié-es, les acteurs de terrain.