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Entrée dans le métier des enseignant·es et CPE : Non à de nouvelles dégradations !

2023-06-22T12:55:31+02:0022 juin 2023|Catégories : Communiqués, Formation des enseignant-es|

Depuis la rentrée 2022, la réforme de la formation et des concours voulue par le précédent ministre de l’Éducation nationale a considérablement dégradé les conditions dans lesquelles débutent les nouveaux enseignant·es et CPE. Une partie importante des fonctionnaires stagiaires sont en effet affecté·es à temps plein devant élèves, ce que la FSU n’a eu de cesse de contester. Les textes en vigueur prévoient qu’avant leur titularisation, ces entrant·es dans le métier bénéficient d’un crédit de 10 à 20 jours de formation. L’arrêté du 4 février 2022 stipule que « ce crédit de jours de formation donne lieu à allègement du service d'enseignement du stagiaire » et la circulaire du 13 juillet 2022 précise que « le crédit des jours de formation est organisé sur le temps de service des stagiaires ». L’an dernier, dans beaucoup d'académies, aucun allègement de service d'enseignement n'était prévu pour ces stagiaires. La formation vient donc en plus du temps de service, le travail réel imposé aux stagiaires excédant un temps complet. Aujourd’hui, certains rectorats prévoient pour l’année prochaine des formations durant les vacances scolaires ! Ces modalités sont en complète contradiction avec les textes réglementaires et leur esprit. La FSU a saisi le Ministre de l’Éducation nationale de la situation. Elle lui demande de rappeler aux services concernés les principes des deux textes cités précédemment afin que la formation puisse s’organiser au mieux pour les stagiaires et les formateurs. Les Lilas le 22 juin 2023     

Déclaration préalable de la FSU au CSA MEN du 20 juin 2023

2023-06-20T11:31:15+02:0020 juin 2023|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

La fin de l’année approche et avec elle, l’heure des premiers bilans. Et quels que soient les sujets, une ligne directrice se dégage dans la politique ministérielle : se défausser sur les personnels sommés d’assumer les défaillances de l’État. Conjuguées à cela, des décisions autoritaires non discutées en concertation avec les OS et en contradiction directe avec les informations que vous donnez 3 jours avant en CSA : pour exemple, le document envoyé vendredi 16 juin par la DGESCO  annonce 13 briques éligibles pour le pacte LP alors que le mardi 20 juin droit dans les yeux : vous nous annoncez 9 briques ! Le mardi vous affirmez la non-sécabilité du pacte en LP le lundi son contraire ! Mais quel mépris pour les collègues ! Nous y reviendrons plus loin. La lutte contre le harcèlement scolaire ne peut se faire à coup d’improvisation et de coups de communication, à l’image de l’injonction à organiser du jour au lendemain une heure de sensibilisation contre le cyberharcèlement en collège. Comme si les personnels n’étaient pas engagés dans un travail de fond sur ce sujet ! Cette annonce ministérielle a été très mal vécue par les personnels qui y ont vu une provocation méprisante. Le harcèlement tue, c’est insupportable et inacceptable. Ces drames ébranlent les équipes qui doivent souvent alors faire face, seules, à la vindicte populaire dans une forme de tribunal médiatique insupportable. La prévention du harcèlement scolaire souffre d'un manque évident de personnels pour enseigner et éduquer. Que se passe-t-il dans
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Le statut de la Fonction publique a 40 ans

2023-06-17T10:13:15+02:0017 juin 2023|Catégories : Tribunes|

Et il est toujours d’actualité, même si cet anniversaire ne fera malheureusement pas les gros titres pas plus qu’il ne suscitera la moindre initiative du gouvernement ! Les lois de juillet 1983 sont pourtant un moment structurant pour l’ensemble de la société française puisqu’elles ont donné sa pleine assise au statut et ainsi réaffirmé le choix d’une Fonction publique qui place les agent.es en situation de responsabilité, en les préservant de la soumission aux intérêts particuliers, en leur garantissant des droits individuels et collectifs, en leur évitant la précarité, tout ceci constituant des garanties pour les citoyen.nes d’une Fonction publique neutre et impartiale. Pour la FSU, le statut est moderne, efficace, adapté aux défis de notre temps. Le défendre est faire œuvre utile pour les agent.es comme pour l’ensemble de la population, fêter ses 40 ans par diverses initiatives début juillet sera une manière pour la FSU de porter de nouveau ces questions dans le débat public. Car ce modèle n’a jamais été accepté par les libéraux qui le décrivent comme un frein à l’innovation, un encouragement à l’immobilisme, un enfermement dans la routine... pendant ces 40 années ont été mises en œuvre des politiques qui réduisent le champ de l’action publique ou intègrent au cœur même des services publics les logiques du marché, orchestrant la dégradation du service rendu aux populations et la désespérance dont se nourrissent les forces antidémocratiques. De nouvelles illustrations en sont données dans la période, des 1,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice
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Déclaration de la FSU au CSE du 15 juin 2023

2023-06-15T11:36:29+02:0015 juin 2023|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mme et M. les membres du CSE,   Mon intervention sera ciblée sur la voie professionnelle en liaison avec les textes présentés à cette séance, elle complète l’intervention faite par le SNES et le SNUIPP. La rentrée scolaire 2023 se prépare dans l’ensemble des lycées professionnels dans la plus grande confusion. Un peu plus d’un mois après les annonces du président de la République concernant les 12 mesures pour « réformer le lycée professionnel » et l’annonce quasi simultanée de la mise en place du pacte LP, le manque de pilotage et de cadrage réglementaire engendrent interrogations et inquiétudes de la part de l’ensemble des personnels des lycées professionnels. En décidant la mise en place au pas de charge d’un ensemble de dispositifs qui vient percuter l’organisation et le fonctionnement des EPLE, le ministère met en œuvre des usines à gaz qui vont les désorganiser durablement avec des conséquences négatives sur la qualité des formations qui y sont dispensées. En décidant de prioriser l’insertion professionnelle immédiate au détriment de la qualité de la formation et de la qualification des jeunes, le ministère prend le risque d’en déscolariser très rapidement un nombre encore plus grand, d’aggraver les inégalités scolaires, de réduire les possibilités de poursuite d’études et d’amorcer une baisse globale du niveau de qualification de ces derniers. Nous rappelons notre opposition à cette réforme et nos plus vives craintes quant au devenir des lycées professionnels et à la dégradation des conditions de travail pour l’ensemble des personnels que va engendrer
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Déclaration intersyndicale à l’ouverture du CSAMEN du 31 mai

2023-05-31T11:07:49+02:0031 mai 2023|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

L’ensemble des organisations syndicales du CSAMEN (FSU, UNSA Education, FNEC FP FO, Sgen CFDT, Cgt educ-action, Snalc, Sud éducation) dénoncent le choix fait par le ministère de refuser de mettre au vote les textes Pacte (introduction d’une part fonctionnelle de l’ISOE/ISAE) en dépit notre demande unanime. Le Pacte va venir impacter directement les écoles et les établissements scolaires, et va inévitablement toucher à leurs fonctionnements et à l’organisation des services. Nos organisations FSU, Unsa Education, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT éduc'action, Snalc et SUD éducation dénoncent une nouvelle fois la logique du Pacte. Le Pacte est un dispositif qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels alors que la majorité est déjà en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d'action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le Pacte porte le risque avéré d'aggraver les inégalités femmes/hommes. Le Pacte va aussi considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Nous contestons le choix du déploiement des réformes à coup de Pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle. Il s'agit d'un passage en force de la part du gouvernement, de la même manière que pour la réforme des retraites dont nous
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Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH : maintenant ! Tou·tes en grève pour nos retraites : le 6 juin ! Tou·tes en grève pour les droits des AESH : le 13 juin !

2023-05-31T09:49:04+02:0031 mai 2023|Catégories : AESH, Communiqués, Communiqués et déclarations|

Le gouvernement a engagé une grande concertation autour de l’école inclusive sans inviter les personnels AESH. Suite aux fortes mobilisations de ces dernières années et aux difficultés de recrutement, le ministère a consenti à la CDIsation au 1er septembre des AESH qui cumulent trois ans d’ancienneté. Néanmoins cette mesure reste très insuffisante au regard des conditions salariales, d’emploi et de travail des AESH. La grille salariale des AESH est devenue totalement obsolète en moins d’un an, et ce n’est pas faute d’avoir alerté sur ce risque. Les trois premiers échelons (9 ans de services) correspondent à une rémunération au SMIC. Nous avons alerté le Ministre Pap Ndiaye sur la situation de grande pauvreté dans laquelle sont plongé·es des milliers d’AESH dans le contexte d’une forte inflation.  Ce tassement de la grille supprime l’évolution et la reconnaissance de l’expérience professionnelle pour les AESH. C’est inacceptable. Pourtant, les AESH contribuent pleinement à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Mais cette réussite est liée aux questions de la rémunération, des conditions de travail, de la formation et du statut. L’école ne peut être vraiment inclusive tant que les AESH qui la mettent en œuvre sont privés d’un vrai statut de la Fonction publique. L’annonce par la CNH de la création d’un nouvel emploi regroupant les AESH et les AED est une nouvelle étape dans le mépris : c’est inadmissible et la mesure envisagée doit être abandonnée. La réforme des retraites, imposée par le gouvernement, va aggraver la situation de ces collègues. C’est pourquoi
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Réforme des retraites, « Pacte écoles, collèges, lycées généraux, technologiques et professionnels » : c’est toujours NON ! Tous aux rassemblements le 31 mai, tous en grève le 6 juin !

2023-05-22T10:26:15+02:0022 mai 2023|Catégories : Communiqués, Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education|

Espérant nous faire tourner la page des retraites, le ministre Ndiaye a mis à l’ordre du jour du Comité Social d’Administration ministériel du 31 mai les décrets et arrêtés sur la « revalorisation » et le « pacte enseignant ». Le « pacte » est un dispositif qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels, alors qu’une enquête de la DEPP a fait la lumière sur la réalité du temps de travail des enseignantes et enseignants (la moitié travaille plus de 43h par semaine) et que des chiffres de l’observatoire du bien-être confirment les conditions de travail difficiles pour la profession : la moitié des personnels est en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d'action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le pacte porte le risque avéré d'aggraver les inégalités femmes/hommes. D'autre part, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Nos organisations contestent le choix du déploiement des réformes à coup de pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle où le Pacte est l’outil de mise en place de mesures contestables. Il s'agit d'un passage en force de la part du gouvernement, de la même manière que pour la
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Déclaration de la FSU au CSE du 17 mai 2023

2023-05-17T16:44:15+02:0017 mai 2023|Catégories : Concertations, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur le Directeur, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les membres du CSE Quatre jours seulement après les mobilisations massives et déterminées du 1er mai contre la réforme des retraites, E. Macron se déplaçait à Saintes pour dévoiler les mesures de sa réforme des lycées professionnels dont l’actuel système serait « mal fichu ». Cette réforme, déclinaison du programme de stabilité de 2022 et du projet « plein emploi », si elle était mise en œuvre, changerait en profondeur les objectifs assignés à l’enseignement professionnel public qui a permis durant des décennies de faire réussir des jeunes les plus éloigné·es de la culture scolaire, de dépasser les 80 % de bacheliers·ères sur une classe d’âge et d’augmenter globalement le niveau de qualification de toute la population. Dans la continuité des politiques développées depuis 2009 concernant la jeunesse, qui ont notamment permis la signature de contrat de professionnalisation à des jeunes de 16 ans, l’objectif poursuivit ici est d’essayer d’orienter ces jeunes vers les métiers d’avenir qui sont pour la plupart les métiers en tension (bâtiment, nettoyage, métiers de l’accompagnement, restauration…). Il s’agit surtout de mettre de plus en plus de jeunes dès 15 ans au travail au détriment de leurs qualifications et d'une formation globale et complète de qualité. En cela, la réforme des Lycées Professionnels avec celle de l’assurance chômage, des retraites, ou encore celle du RSA  poursuit l'objectif commun de forcer une grande partie de la population à travailler toujours plus en acceptant des contrats précaires et mal rémunérés. Plutôt que de contraindre le
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