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Déclaration de la FSU au CSA-MEN du 26 septembre 2023

2023-09-26T11:15:26+02:0026 septembre 2023|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur Le Ministre, Mesdames, Messieurs, Nous ne pouvons commencer ce CSA ministériel sans revenir sur le fonctionnement démocratique et le dialogue social. Comme cela vient d’être dit dans la déclaration intersyndicale, des parlementaires y compris du parti de la majorité se sont permis de dire que les bilans de rentrée des organisations syndicales étaient caricaturaux. Cette appréciation méprisante fait fi de la réalité du terrain, et de ce que les personnels de l’Éducation nationale vivent tous les jours Ces propos nient l’expertise de nos organisations syndicales représentatives. La FSU s’est toujours inscrite dans une démarche de construction et défend ses revendications et ses appréciations dans toutes les instances de dialogue social. La FSU dénonce la tendance de ces dernières années qui vise à minimiser voire discréditer la parole des organisations syndicales et à réduire le dialogue social à sa plus simple expression. Mais ceci est sûrement l’objectif de la loi de transformation de la fonction publique. Pourtant, le dialogue social n’est ni un jeu de posture ni un simple affichage mais bien un enjeu de démocratie. Emmanuel Macron dans son interview au journal le point dit sur l’école qu’il faut sortir des hypocrisies. Mais de quel côté se situe l’hypocrisie ? L’hypocrisie n’est-elle pas de parler de revalorisation historique des enseignants, CPE, psy EN alors que celle-ci ne suffira pas dans la majorité des cas à couvrir l’inflation annuelle  attendue. Hypocrisie aussi lorsqu’il est question de rappeler tous les enjeux de l’école, de l’importance du rôle de tous ses personnels et
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Déclaration intersyndicale – Audition sur le bilan de la rentrée à l’Assemblée nationale

2023-09-22T07:49:27+02:0021 septembre 2023|Catégories : Communiqués|

Nos organisations FSU, UNSA Education, Fnec-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, Snalc et Sud Éducation ont participé mercredi 20 septembre à une table ronde sur la rentrée 2023 dans le 1er et le 2d degré organisée par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Toutes nos organisations ont pointé les problèmes rencontrés à cette rentrée : crise du recrutement, salaires, conditions de travail, inclusion et situation des AESH… En guise de réponse, nous avons reçu de la part de députés Renaissance et Rassemblement national des propos dénigrants, voire insultants. Ainsi Mme Riotton (députée Renaissance) a pointé notre « ton caricatural » et a remis en cause notre représentativité. Puis M.Odoul (député RN) a comparé la séquence pendant laquelle nous nous sommes tous exprimés à « un sketch des Inconnus ». Enfin, M.Chudeau (député RN) a jugé les propos de certains d’entre nous « ridicules et totalement déplacés », nous enjoignant à « nous mettre au niveau » et « à baisser d’un ton » et menaçant de ne pas nous inviter l’an prochain. Tout cela s’est déroulé sans intervention de la présidente de la commission, Mme Rauch (Horizons). Nous avons alors fait le choix de quitter la séance. Nous dénonçons des propos inacceptables. La remise en cause de notre légitimité, pourtant issue des élections professionnelles, les propos moqueurs et dénigrants sont autant de marques de mépris envers nos organisations, mais aussi une forme de mépris pour la réalité que vivent tous nos collègues et les élèves dans les
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Acte II de l’École inclusive : le passage en force du ministère

2023-09-21T08:48:39+02:0021 septembre 2023|Catégories : AESH, Communiqués|

Le ministère a relancé lundi 18 septembre un cycle de concertation sur l’École inclusive. Les organisations syndicales représentatives des personnels ont pointé l’extrême urgence de donner les moyens pour que l’école inclusive fonctionne : allègement des effectifs, moyens humains supplémentaires, reconstitution des réseaux d’aides, places en établissements spécialisés, véritable statut pour les AESH, formation, accompagnement des équipes … A l’issue de deux heures de réunion, faisant fi des demandes des organisations syndicales, le ministère a annoncé le calendrier de mise en œuvre des mesures actées par la Conférence Nationale du Handicap en avril dernier comme la mise en place du statut d’emploi des ARE et la transformation des PIAL en pôle d’appui à la scolarité. Ces mesures ont été prises sans aucune concertation avec les organisations représentatives des personnels et ne répondent pas aux besoins des élèves et des personnels. Alors que toutes les organisations syndicales ont fait part des risques de rupture liés aux conditions actuelles de l’école inclusive, ces réponses ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’inclusion ; elles sont un mépris pour les élèves et les personnels. Il est urgent de prendre la mesure de ce qui se passe actuellement dans nos écoles et dans nos établissements et d’écouter la profession qui est en demande forte sur ce sujet. Les organisations représentatives des personnels : FSU, UNSA éducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC et SUD Éducation demandent au ministre de mettre en œuvre un véritable plan, concerté avec les organisations syndicales, pour que l’école inclusive puisse fonctionner et prendre en compte tous les types de
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Déclaration intersyndicale à l’ouverture de la concertation sur l’attractivité du métier enseignant  

2023-09-15T08:46:19+02:0015 septembre 2023|Catégories : Education / recherche, Formation des enseignant-es|

Monsieur le ministre, Vous ouvrez aujourd’hui cette concertation sur l’attractivité du métier enseignant dans un contexte particulier. Tous les chiffres le montrent : le choc d’attractivité n’a pas eu lieu. Près de 3000 postes non pourvus aux concours de recrutement du 1er et du 2d degré, une nouvelle promesse non tenue, celle d’avoir un professeur devant chaque classe à la rentrée, des petites annonces fin août sur le site de Pôle Emploi ou sur Facebook….Voilà donc l’état de l’Education nationale en cette rentrée 2023.

Déclaration de la FSU au CSE du 14 septembre 2023

2023-09-15T08:42:19+02:0014 septembre 2023|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Formation des enseignant-es, Les élu-es de la FSU à l'Education|

M. le président, Mme la conseillère sociale, Mme et M. les membres du CSE Lors de votre prise de fonction, M. le Ministre, vous vous êtes à la fois inscrit dans la continuité des ministres qui ont participé aux avancées majeures de notre système éducatif mais aussi dans la continuité des ministres choisis par le président E. Macron pour mettre en place sa vision de l’Éducation Nationale. Permettez à la FSU d’y voir une contradiction majeure, puisque pour notre fédération, rien depuis l’élection du président en 2017 n’a permis réellement d’améliorer le fonctionnement de  l’École et de répondre aux nombreux défis qui s’ouvrent à nous. En cette rentrée, vous axez votre discours sur l’ordre, le respect des valeurs de la République et sur les fondamentaux mais vous faites l’impasse sur les questions éducatives de fond.  L’École ne peut être respectée que si elle s’adresse à toutes et tous, de façon égalitaire, en donnant plus à ceux et celles qui en ont le plus besoin. Les besoins éducatifs sont énormes dans une société qui se fracture. L’École a un rôle central pour faire société en formant les citoyennes et citoyens de demain. Elle doit permettre à l’ensemble des élèves d’accéder à  une culture commune construite sur des savoirs disciplinaires diversifiés et progressivement spécialisés, leur permettant de s’épanouir et de réussir tout au long de leur scolarité. Les élèves et les personnels doivent redevenir le centre de l’action de ce ministère pour l’instruction et l’émancipation de toutes et tous, pour la
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23 septembre : Marches unitaires pour la justice

2023-10-03T16:02:17+02:0011 septembre 2023|Catégories : Droits et libertés, Événements|

Début juillet, la mort tragique du jeune Nahel, tué à bout portant par le tir d’un policier après un refus d’obtempérer, a remis au premier plan de l’actualité l’ensemble des maux qui taraudent les quartiers populaires… L’injustice et les inégalités sociales s’y aggravent d’année en année ! Elles nourrissent les conditions et la persistance d’un racisme systémique dont la société française n’a pas encore réussi à se débarrasser. L’absence de véritable réponse politique à la situation vécue par les habitant-es de ces quartiers et les réponses sécuritaires aux problèmes sociaux portées par les gouvernements renforcent et alimentent les conditions des violences policières, quand parfois elles ne cherchent pas à les légitimer. La surenchère sécuritaire ne peut masquer la réalité de la relégation sociale produite par les conséquences des politiques d’austérité plus violentes dans les quartiers populaires. Désertion des services publics, paupérisation des populations, accès aux droits rendus difficiles sinon entravés… ça suffit. Pour la FSU, la marche du 23 septembre est l’occasion d’exiger le développement des services publics dans ces quartiers, des politiques sociales, d’éducation, de logement et de santé à la hauteur avec des personnels en nombre suffisant et les moyens nécessaires à leurs missions dans l’intérêt général. Le 23 septembre, marchons pour que les quartiers populaires se retrouvent dans l’intérêt général ! https://marchespourlajustice.fr/ Le 23 septembre, dans toute la France, nous marchons uni·es contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques. Le meurtre de Nahel, tué par un
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AESH : sous le vernis, encore et toujours de la précarité

2023-09-11T10:32:48+02:0011 septembre 2023|Catégories : AESH, Communiqués|

Des mesures en trompe l’œil : nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions, CDI après trois ans de CDD Cette nouvelle année scolaire n’augure aucune amélioration significative pour les AESH que l’on maintient dans la pauvreté sans tenir compte de la technicité du métier. L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas leur valeur professionnelle, ne résout absolument pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la précarité. Du côté de la rémunération, le pied de grille des salaires est si bas que les augmentations automatiques et successives du SMIC rendront le salaire de base très vite obsolète entraînant un effet de tassement sur les 10 premières années de la « carrière ». Les temps incomplets imposés et l’existence de contrats de travail de moins de 24 heures hebdomadaires maintiennent ces agents de la Fonction publique – majoritairement des femmes – dans des conditions de vie indignes, souvent sous le seuil de pauvreté. Pas de remise en question des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé) Quant aux conséquences de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail, elles sont toujours autant catastrophiques : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes… 2 métiers en 1 : AED + AESH = ARE (Accompagnant à la Réussite Éducative) S’ajoute à cela depuis la rentrée, l’inquiétude de voir le métier des AESH fusionner avec celui
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La FSU demande l’arrêt immédiat des aides publiques à l’embauche d’apprenti·es

2023-09-07T16:47:56+02:007 septembre 2023|Catégories : Communiqués, Formation / emploi|

Le président E. Macron confirme toujours son objectif quantitatif : parvenir « à un million d'apprentis par an pour 2027 ».  Pour l'atteindre, il maintient coûte que coûte sa politique d’aides publiques à l’embauche d’apprenti·es pour les entreprises. Les 6000 euros par embauche d’apprenti·es seront donc maintenus « jusqu’à la fin du quinquennat » pour atteindre cet objectif. Dans la continuité des aides « exceptionnelles » décidées lors de la crise du Covid, le gouvernement continue donc de verser sans contrepartie des aides publiques à toutes les entreprises. Ces financements sont fléchés pour les contrats conclus en 2023 avec un·e alternant·e, mineur·e comme majeur·e, pour la première année du contrat. Alors que le système par apprentissage n’a jamais montré son efficacité tant du point de vue de la formation que de l’insertion, ces dépenses inconditionnelles, qui ne bénéficient d'aucun bilan, sont irresponsables. France compétences reconnaît même  que le taux de rupture atteignait en moyenne 31 % en 2019. En considérant qu'une partie d'entre elles et eux réussissent à retrouver un nouveau contrat, si l'objectif des 1 million d’apprenti·es est atteint, cela signifie que plus de 200 000 jeunes vont subir des abandons de formation – alors que l'apprentissage est financé à hauteur de 21,6 milliards d’euros par an dont 16,8 milliards d'argent public (chiffre officiel de 2021). Ces aides à l’embauche sont en réalité un formidable effet d’aubaine pour les entreprises qui peuvent disposer d’une main d’œuvre bon marché, voire gratuite dans certains cas. Ce système permet ainsi de répondre aux attentes des employeurs : baisse
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