Un travail mal reconnu, de nombreux agents en difficulté pour en vivre correctement, une situation néfaste à la Fonction publique (image, attractivité, …) et économiquement inefficace…voilà les conséquences du gel de la valeur du point d’indice depuis 2010 pour les 5 millions et demi d’agents publics.
La FSU a informé et mobilisé les agents de la Fonction publique, souvent dans un cadre unitaire large, pendant toutes ces années pour obtenir la fin du gel du point d’indice et obtenir une revalorisation conséquente du point.
Elle portera ses exigences lors du rendez-vous du 17 mars.


En quelques jours, le gouvernement est passé dans son discours du silence à une annonce de mesure « symbolique » puis à celle d’une mesure « significative ». Il va de soi que cela est à mettre au crédit des multiples actions syndicales menées ces dernières années et de la menace de la grève du 22 mars prochain.

Le dégel marquerait une rupture nécessaire et attendue depuis bientôt 6 années par plus de 5 millions d’agents. Cependant, la dégradation de la situation salariale des agents est telle que la FSU attend du gouvernement des mesures bien au-delà de ce qui est transparaît aujourd’hui dans la presse autour du 1 %.

C’est pourquoi, la FSU appelle les agents de la Fonction publique à se mobiliser le 22 mars sous des formes diversifiées et adaptées à chaque secteur, département et tenant compte des configurations unitaires possibles (rassemblements, grèves, rencontres avec les parlementaires, adresse au gouvernement…) pour exiger une réelle revalorisation du point. Elle a déposé un préavis de grève pour cette journée.

Pour la FSU, ces initiatives s’inscrivent dans la dynamique créée au niveau interprofessionnel des 17, 24 et 31 mars sur la loi Travail.