http://www.liberation.fr
Ragaillardi par l’importante mobilisation des étudiants et des profs d’université jeudi, le Snesup-FSU, premier syndicat d’enseignants du supérieur, maintient la pression. Le syndicat affirme aujourd’hui qu’il ne se rendra pas à la réunion de concertation prévue mercredi prochain par le ministère s’il s’agit de discuter d’une charte d’application du décret sur les enseignants-chercheurs. «Nous n’irons pas sur un mot d’ordre aussi pauvre», avertit Jean Fabbri, secrétaire général du Snesup, qui demande le retrait de ce décret.
http://www.lefigaro.fr
Le secrétaire général du SNESUP-FSU, premier syndicat des enseignants du supérieur, Jean Fabbri, a annoncé aujourd’hui à l’Associated Press que son organisation ne se rendrait pas à la rencontre prévue le 11 février avec Valérie Pécresse « s’il s’agit uniquement de discuter d’une charte qu’on a déjà rejetée à plusieurs reprises ».
http://www.lesechos.fr
M. Kahn, qui a été cité jeudi par le Président Sarkozy, lors de son interview télévisée, comme une personnalité soutenant la réforme, a précisé à l’AFP qu’il était tout à fait « contre la manière de procéder du président » alors même qu’il est « favorable depuis longtemps, dans son principe, à la modification du Décret de 1984 fixant les services des enseignants-chercheurs à l’Université ».
http://sciences.blogs.liberation.fr
Axel Kahn, le Président de Paris-5, lache Sarkozy et Pécresse La nouvelle position d’Axel Kahn reflète une réalité désagréable pour Nicolas Sarkozy et sa ministre : le refus de la communauté universitaire de se voir imposer un nouveau statut analysé par beaucoup comme atteignant la dignité de leur métier, est clairement majoritaire, toutes opinions politiques confondues.
http://www.nordeclair.fr
Si rien n’est encore officiel, des informations commencent cependant à circuler, aussi bien via les sites Internet des syndicats (la FSU a mis en ligne les propositions d’ouvertures et de fermetures de classes pour la rentrée 2009), qu’à la sortie des écoles qui pourraient être concernées. Selon ces documents, qui n’ont encore rien d’officiel, le département du Nord perdrait au total 32 classes d’écoles primaires. Pour 74 ouvertures programmées, 106 classes devraient fermer, selon les documents mis en ligne par les syndicats.
http://www.clicanoo.com
La Réunion : Pour sa part, la Fédération syndicale unitaire (Snasub-FSU) chiffre “5 postes supprimés et 80 postes à rendre au total les années suivantes â€. Avec ses calculs, la FSU entrevoit “la fermeture du site du Tampon et d’un autre site au choixâ€.
http://www.ouest-france.fr
à Saint Lô …
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Depuis la rentrée des vacances de Noël, plusieurs enseignants nous ont écrit pour expliquer ce qui les scandalisait dans les évaluations des élèves de CM2 qu’on leur demande de faire en plein milieu d’année scolaire. Voici le témoignage de l’un d’eux, qui dénonce les choix pédagogiques de Xavier Darcos.
http://www.lesechos.fr
« Tous les syndicats sont déçus, nous allons donc discuter des modalités d’une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle. Elle se dessine après le 18 février, date du rendez-vous avec le Chef de l’Etat car rien n’indique que nous en sortirons avec des réponses », affirme le secrétaire général de la CGT.
http://www.lesechos.fr
L’AG annuelle du Medef se tenait ce jeudi 5 février, avec en point d’orgue un discours de Laurence Parisot, la présidente. Guillaume Delacroix, journaliste aux Echos, analyse le discours du mouvement patronal à un moment particulièrement délicat pour les entreprises du pays. UIMM, honoraires de la « coach » de Laurence Parisot, etc., il revient sur les crises récentes au Medef.
http://www.europe1.fr
Un pré-accord a été trouvé dimanche matin entre le patronat et le LPK (Lyiannaj kont pwofitasyion), à l’origine de la grève générale en Guadeloupe, mais sa signature demeure soumise au feu vert du Premier ministre pour son financement. En Martinique, la grogne s’intensifie : les négociations entamées vendredi entre Etat, élus, patronat et le tout nouveau « collectif du 5 février » doivent reprendre lundi. En Guadeloupe, le patronat et le collectif de syndicats et d’associations LPK sont parvenus à un pré-accord sur les salaires, avec une hausse de 200 euros pour les salariés touchant jusqu’à 1,6 fois le Smic, et de 3% pour ceux qui touchent plus. Mais il reste encore à savoir comment financer ces augmentations et à obtenir l’accord de Matignon. Pour le carburant, le prix de l’essence sans plomb et du gazole devrait baisser de 3 centimes lundi.
http://www.rue89.com
Après la Guadeloupe, la Martinique entre en grève contre la vie chère. Visés: les « békés », les descendants des colons blancs, accusés d’accaparer les richesses et de fixer les prix. Un reportage de Canal+ sur leur pouvoir a ravivé les tensions.
http://www.lexpress.fr
En intervenant au Parlement, Brice Hortefeux comptait rassurer l’association, menacée par une baisse de ses financements. « Enfumage et manipulation », lui répond sa secrétaire générale, très remontée.
http://www.lemonde.fr
Smaïn Laacher, sociologue au Centre d’étude des mouvements sociaux (CNRS-EHESS) « Il est presque impossible pour un clandestin de dénoncer son passeur » Se défendant d’appeler à la délation, Eric Besson a comparé le clandestin qui dénonce son passeur à la « femme battue » qui porte plainte contre son agresseur. Que vous inspire cette comparaison ? C’est une comparaison malhonnête. Une femme battue est une citoyenne, protégée par le droit. Et pourtant, c’est déjà difficile pour elle d’entrer dans un commissariat. Près de 80 % des femmes battues ne portent jamais plainte contre leur agresseur. Alors imaginez le clandestin qui est encore tenu par ses passeurs, comme c’est souvent le cas avec les Chinois. Je crois que M. Besson méconnaît cette réalité.
http://www.20minutes.fr
SONDAGE – Selon les études le taux de satisfaction passe de 36% à 53%. Qui croire? Alors, convaincu? Les instituts de sondage peinent à se mettre d’accord sur l’état d’esprit des Français après l’intervention télé de Nicolas Sarkozy dans l’emission «Face à la crise», jeudi soir.
http://www.lejdd.fr
Sa popularité glisse, mais 15 millions de téléspectateurs l’ont écouté jeudi. A la limite, il s’en moque, mais ça soulage. « Si ce n’est pas de la malhonnêteté, alors, rien n’est malhonnête », ironise le président de la République en revenant de Munich. Nicolas Sarkozy évoque un sondage, et la une d’un quotidien affirmant qu’à 52%, les Français n’ont pas été convaincus par sa prestation télévisée. Sarkozy lâche du lest, le bruit qu’il organise masque aussi sa cohérence et ses résistances. Céder sur tout, sauf l’essentiel, protéger son choix de la relance par l’investissement. Etre tactique. Jeudi, il a ouvert les bras aux partenaires sociaux. Que les patrons et les syndicats se rencontrent et l’accompagnent, pour organiser le traitement social du malheur! C’est du judo en politique: utiliser la force de l’adversaire syndical, requinqué depuis le 29 janvier. Prendre l’opinion à témoin de sa bonne volonté, repousser un peu la menace d’un mouvement social, amener la CGT et la CFDT à porter avec lui la charge de la crise. Il est un vieil adage capitaliste, « privatiser les profits, socialiser les pertes ». Nicolas Sarkozy le transforme: personnaliser les succès, mutualiser les tracas.
http://www.rue89.com
Deux jours après son interview de Bernard Kouchner, au lendemain de la grande soirée à l’Elysée et à l’occasion de la parution de son livre, David Pujadas, le présentateur du JT de France 2 était l’invité de l’émission « Parlons Net », dont Rue89 est partenaire. (Voir la vidéo) La veille, donc, le présentateur était le seul représentant du service public devant le futur prince du PAF public. On peut considérer qu’il fut le plus pugnace interviewer de Nicolas Sarkozy.
http://www.lejdd.fr
L’intervention jeudi soir de Nicolas Sarkozy dans Face à la crise n’en finit plus de faire des vagues. Notamment dans les médias. La SNJ-CGT a ainsi estimé que l’émission était une « mascarade » et une « insulte » au métier de journaliste. Par ailleurs, la SDJ du Nouvel Obs juge « inadmissible » la mise en cause du journal par le chef de l’Etat, qui avait ironisé sur sa « crédibilité ».
http://eco.rue89.com
Nicolas Sarkozy s’est encore fait des amis. Pendant son interview à la télé de jeudi soir, il a jugé totalement inefficace la baisse de la TVA décidée par les Britanniques. En précisant fort diplomatiquement: « On n’a pas envie de leur ressembler. » La presse locale réplique.
http://www.rue89.com
36% des Français convaincus selon Le Parisien. 53% pour le Figaro. Le Docteur Panel décrypte ce grand écart.
http://www.liberation.fr
Comment Sarkozy réécrit l’histoire de Gandrange DESINTOX Le Président a affirmé hier soir lors de son intervention que ses promesses aux ouvriers du site sidérurgique avaient été respectées. Ce n’est que partiellement vrai.
http://www.liberation.fr
DESINTOX Le Président est allé un peu vite en affirmant que l’aide au système bancaire rapporterait 1,4 milliard d’euros et n’avait pas coûté un centime aux Français.
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr
Le bêtisier qui suit provient de la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy, le 5 février. On peut évidemment en ricaner. On peut aussi s’interroger. Un Chef d’Etat peut-il déterminer et conduire une bonne politique, si le n’importe quoi nourrit sa réflexion et son discours, si des chiffres frelatés fondent son diagnostic, s’il connaît aussi mal le pays qu’il prétend diriger ?
http://www.lesechos.fr
Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi la suppression en 2010 de la taxe professionnelle. Le Premier ministre estime qu’il s’agit seulement de la « fin de la suppression » de la taxe professionnelle, dont la diminution a été amorcée sous « des gouvernements de gauche, des gouvernements de droite ».
http://www.lemonde.fr
Il est peu probable que cet allégement fiscal soit restitué au consommateur. Les entreprises attendent de savoir quand cette mesure prendra effet, et par quel autre impôt elle sera remplacée. Il faudra en effet trouver une autre source de financement pour les collectivités locales. Certaines firmes, telles les sociétés d’ingénierie, s’en inquiètent, rappelant dans un communiqué publié vendredi par Syntec-Ingenierie, « l’urgence actuelle d’aider les collectivités locales à financer les projets en cours ». Car ces collectivités sont aussi leurs clientes.
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Pourquoi la sécurité de Sarkozy est devenue ultra-sensible Un préfet muté après la visite chahutée du chef de l’Etat, un policier de haut rang sanctionné en Corse… La mobilité du président et son style de management font peser une pression certaine sur ces hauts fonctionnaires. «Ville morte », « blocus sécuritaire », « couvre-feu » : quand Nicolas Sarkozy va en province, ces mots fleurissent parfois dans la presse locale, qui décrit des habitants « assignés à résidence » et des commerces parfois contraints de baisser le rideau. A l’Elysée, on ne badine pas avec la sécurité du chef de l’Etat. … Dans les écoles situées dans la « zone interdite », beaucoup de parents n’ont pas amené leur enfant. On les a prévenus qu’ils pourraient venir à 8 h30… mais pas repartir. Les invités à la table ronde présidée par Sarkozy ont dû passer cinq barrages de police, avec contrôles d’identité, pour arriver à la salle des fêtes. Les élus locaux se sentent aussi un peu oubliés. A l’aéroport, le malheureux Nicolas Forissier, député UMP, a couru en vain pour serrer la main du président, déjà remonté dans son avion. « Chirac, quand il était venu ici, il avait passé la journée et dit bonjour à tout le monde ! », soupire une militante, gaulliste de longue date. Sarkozy entend bien continuer ces visites au pas de charge, au rythme d’une à deux par semaine, quand Chirac en faisait une dizaine par an. « J’adore aller sur le terrain », dit-il. « Il ne veut pas se laisser enfermer à l’Elysée », confie un conseiller. A Argenteuil, Sandouville, et maintenant à Gandrange, on l’attend.
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Un engagement que s’apprêtent à prendre les banques françaises auprès du ministère de l’Economie.
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Les banques et autres opérateurs de marché (sociétés de gestion..) s’engagent en particulier à « interdire, sauf exception limitée à un an, les bonus garantis », indique Bercy.
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Si ce code éthique entrait en vigueur il permettrait d’associer les traders aux gains, mais aussi aux… pertes. Reste à savoir si les banques l’appliqueront ? La France serait en effet le seul Etat au monde avec des règles aussi strictes. De quoi inciter nombre de traders à envisager de se délocaliser sous des cieux plus rémunérateurs…
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Xavier Bertrand préconise un meilleur partage des profits.
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Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, est optimiste. Il estime qu’avec les plans de relance décidés par les Etats, une sortie de crise est possible vers la fin de l’année. Invité samedi 7 février de l’émission de Jean-Marie Colombani sur France Culture, Christian Noyer, également membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, s’est montré rassurant sur l’état du système financier en France et a exclu un éclatement de la zone euro.
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Psychosociologue allemand, chercheur au Kulturwissenschaftlichen Institut d’Essen Crise : le choc est à venir, par Harald Welzer.
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Xavier Moisant a assisté à la scène. « Trente policiers protégeaient trois agents qui tentaient de renseigner les gens », raconte-t-il, navré. Cet homme de 32 ans, qui travaille dans la communication sur Internet, est d’un naturel plutôt enjoué. Normand, il prend chaque jour la ligne entre Rouen et Paris. Lui aussi tient à jour la comptabilité de ses pérégrinations : « En janvier, sur trente-six trajets, cinq se sont achevés à l’heure. Mais avant la grève, 30 % à 40 % des trains avaient déjà des problèmes. » Xavier Moisant enchaîne les histoires sans se départir d’un grand sourire. Ses tribulations ferroviaires recèlent leur lot d’imprévus, voire d’absurdités. A l’automne, une explication au ralentissement d’un train l’a tout particulièrement ravi : des feuilles mortes sur la voie. « J’ai demandé pourquoi, les autres années, à pareille époque, il n’y en avait pas eu. » Au début, il prenait plaisir à son trajet d’1 h 07. Il y retrouvait des habitués qui partageaient l’apéritif dans le wagon, rédigeait son blog. Et puis ça s’est gâté. Contretemps après contretemps, la bonne ambiance s’est étiolée. À chaque nouvel impondérable, elle a laissé place aux éclats de rire nerveux, voire aux invectives. « Il ne faut pas avoir les oreilles chastes dans ces cas- là. D’ailleurs, en cas de retard, les contrôleurs évitent de passer. » Le grand malheur de Saint-Lazare est de n’avoir pas le TGV, ce joyau que la SNCF aime enchâsser dans un écrin. Point d’Eurostar ou de Thalys, ici. Peu de trafic grandes lignes, si ce n’est vers Caen, Cherbourg, Rouen ou Le Havre. La gare charrie à plus de 90 % des banlieusards, voyageurs sans bagage, passagers de deuxième classe. Des gens qui n’ont d’autres choix que de prendre ce qu’on veut bien leur offrir. Alors on achève d’user le vieux matériel entre Poissy et Conflans-Sainte-Honorine, dans les confins oubliés du Val-d’Oise ou des Yvelines. On enquille les wagons déclassés de la gare de l’Est. On fait rouler des motrices qui ont 35, voire 50 ans d’âge.