Lancée début octobre, l’enquête réalisée par la FSU et ses syndicats concernés a recueilli un nombre important de
réponses, individuelles ou collectives. Elles permettent, alors que se terminent les Assises académiques et inter-académiques organisées par le ministère dans les réseaux RRS et ECLAIR, de présenter à la fois le bilan des établi par les personnels et les perspectives de la politique d’éducation prioritaire.
DES REPONSES NOMBREUSES
Plus de 1700 personnels de l’EN, majoritairement enseignants en éducation
prioritaire, ont répondu à l’enquête FSU. Cela permet d’avoir des réponses venant de tous les départements, et de tous les types de personnels.
Sans surprise, ce sont principalement les personnels qui exercent en collège qui ont répondu le plus, sans doute parce que c’est le niveau le plus sensible où se concentrent les difficultés les plus importantes.
Au total, l’enquête permet, avec un nombre de réponses élevé, de cerner au mieux la situation de l’éducation prioritaire et de mettre en lumière les demandes des personnels pour assurer la réussite de leurs élèves, alors qu’ils ont le sentiment que les Assises dans les réseaux et les établissements ne leur ont pas permis, pour diverses raisons, de le faire dans les meilleurs conditions : préparation souvent chaotique, sur un temps trop court et rarement banalisé.
Le nombre de réponses important – pour une enquête de fond qui demandait temps et réflexion – témoigne aussi de la ferme volonté des personnels qui exercent en éducation prioritaire de dire toutes leurs difficultés et de voir leur parole et leurs analyses prises en compte ; d’appeler à une relance qui ne soit pas de façade et qui permette d’améliorer les conditions d’études de leurs élèves et leurs conditions d’exercice pour que la politique d’éducation prioritaire renoue avec l’ambition pour tous.
Toute l’analyse dans le document joint