Avec plus de 5 millions d’agent-es, soit 1 actif sur 5, la Fonction publique est le plus gros employeur du pays. Éducation, santé, contrôle, protection, justice, culture, territorial… des domaines qui font appellent à plus de 500 métiers. Des métiers auxquels la FSU est très attachée. Car c’est grâce à cette expertise que sont rendus tous les jours les services nécessaires pour répondre aux besoins de la population.
Si les agent-es sont fiers de servir le publique, d’exercer des missions d’intérêt général, cet engagement est bien mal reconnu ! Surcharge de travail, pressions hiérarchiques, mise en concurrence, manque de moyens, de formation, non reconnaissance du travail réel, des qualifications… sans compter les faibles rémunérations. La polémique suite à l’article de l’OCDE sur les salaires des enseignant-es, montre que les idées reçues sont tenaces. Pourtant la réalité est bien celle d’enseignant-es en dessous de la moyenne internationale. Ajoutons qu’ils ont aussi dans notre pays, à qualification égale, un salaire moyen inférieur de 25% à celui de leurs homologues selon l’INSEE… Ce problème salarial concerne l’ensemble des agent-es de la Fonction publique qui ont perdu 10% de pouvoir d’achat en 10 ans. Une situation aux lourdes conséquences y compris pour la Fonction publique qui peine à recruter.

Alors il faut urgemment changer la donne ! La FSU fait sa campagne de rentrée sur le thème de « l’augmentation des salaires, c’est prioritaire ! ». L’ouverture des discussions dans l’Éducation nationale à l’occasion de la réforme des retraites sera un moyen pour faire entendre ces revendications. Mais cela ne dédouane pas le gouvernement d’une concertation pour une autre politique salariale pour tous les agent-es publics ! Il s’agit bien d’obtenir le dégel de la valeur du point d’indice, une revalorisation des salaires, l’amélioration des déroulements de carrière… Quant au projet de réforme des retraites, la FSU invite au débat et à l’action pour exiger des retraites de haut niveau, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’accès à des droits nouveaux.

Les agent-es de la Fonction publique veulent aujourd’hui être mieux reconnu-es. Pour la FSU, c’est prioritaire.