Face à une crise qui s’amplifie au niveau européen, le gouvernement cherche à convaincre qu’il n’y a pas d’autres choix que l’austérité.
Il propose d’un côté des mesures ponctuelles et réduites de taxation des hauts revenus, de l’autre, réforme des retraites, suppressions massives d’emplois publics, RGPP et stagnation du pouvoir d’achat pour les salariés !

L’argument de la dette publique et la logique de baisse des dépenses publiques sont de mauvais choix pour sortir de la crise. Ils servent aussi d’écran de fumée aux mesures nécessaires. Pour relever les défis économiques, scientifiques, culturels et écologiques à venir, la FSU s’adresse aux parlementaires pour agir plutôt sur l’emploi, le pouvoir d’achat, la fiscalité.

Et il est temps de considérer les services publics et la Fonction publique comme des investissements d’avenir créateurs de richesses et facteurs de cohésion sociale ! Les conditions de scolarisation et le manque d’ambition éducative montrent combien il est temps d’investir dans l’Education pour assurer la réussite de tous les jeunes.

Pour imposer ces débats et peser sur les choix, pour « donner un avenir à la Fonction publique », l’intervention des personnels est indispensable. Rendez-vous notamment dès le 27 septembre avec la grève unitaire dans l’Education et le 11 octobre pour une journée d’action interprofessionnelle.