Après un camouflet lors du premier tour des élections régionales et une journée de grève et de mobilisations très réussie le 23 mars dernier, le gouvernement s’entête. Il n’entend pas le rejet de sa politique ni les inquiétudes des salariés et des chômeurs face à la crise économique et sociale, il ne tient pas compte des revendications qui s’expriment.

Le gouvernement continue son train de « réformes » et maintient le cap.

Nous aussi !

Pour la FSU, la situation actuelle de la Fonction publique impose d’inverser la politique menée. Il est urgent d’en finir avec les suppressions d’emploi et le recours à la précarité et de créer le nombre de places aux différents concours nécessaire à un recrutement à la hauteur des besoins.

Au moment de l’agenda social de la Fonction publique, les questions de pouvoir d’achat et de salaires restent prégnantes pour l’ensemble des personnels. Mais au-delà de la proposition d’un agenda, les annonces faites s’inscrivent dans la continuité de la politique actuelle : aucune amélioration du niveau des salaires et du pouvoir d’achat pour l’ensemble des fonctionnaires, aucune remise en cause de la suppression d’un fonctionnaire sur deux, mise en œuvre de mesures d’individualisation des carrières au lieu de mesures collectives…

La FSU reste attachée à ce que la Fonction publique reste bien au service de l’intérêt général en répondant aux besoins actuels de tous les usagers et à l’amélioration des conditions de travail des personnels.

C’est pourquoi nous devons continuer à nous mobiliser dès le 20 avril prochain dans des initiatives locales et que nous devons faire du 1er mai une journée forte en mobilisations et revendications !

Bernadette Groison, le 6 avril 2010.