Ce 17 mai 2024 est l’occasion pour la FSU de mettre en avant la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Mais cette édition est aussi l’occasion pour nous de célébrer les 20 ans d’existence du Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire, né de l’impulsion de la FSU. Cette unité durable de 12 organisations sur le sujet permet une visibilité et une reconnaissance de l’expertise de notre collectif par l’institution. Cependant, les politiques volontaristes dans le domaine des LGBTIphobies restent rares au ministère de l’éducation nationale. Beaucoup de choses restent à faire et l’école continue à reproduire voire à accentuer les violences de genre dans un système patriarcal.
Dans le contexte actuel, la FSU s’alerte de la hausse des situations de harcèlement à l’école, et d’une actualité faite de violences homophobes et transphobes à tous les niveaux de la société. C’est ce contexte mortifère qu’ont choisi des sénateurs de droite et d’extrême droite pour déposer une proposition de loi transphobe visant à restreindre les possibilités de transition de genre pour les mineur·es, niant de fait les droits et l’intérêt supérieur des enfants et les risques que leur texte pourrait faire encourir aux jeunes trans.
Le Collectif profitera du 17 mai pour dénoncer le silence assourdissant du ministère de l’éducation nationale et du gouvernement face à cette montée de transphobie jusque dans nos écoles. La FSU participe à cet événement et manifestera le 17 mai devant le ministère à 12 heures, afin de rappeler que sans politique volontariste, sans mise en cohérence des structures et outils de lutte contre les violences LGBTIphobes à l’école, sans formation de tous les personnels, sans moyens donnés à l’école c’est un combat contre les extrêmes droites et l’obscurantisme que la société toute entière est en passe de perdre.
Rendez-vous donc ce vendredi 17 mai, dès 12h, devant le ministère de l’éducation nationale, Place Bainville.