10000 morts par jour en moyenne depuis le refus de lever les brevets sur les vaccins anti-covid !
Honte à Macron, Honte à l’Union Européenne, honte aux brevets !

Scandale sanitaire.
Les grandes sociétés de la pharmacie ont pris en otage les populations des pays à faible et moyen revenus, en réservant leurs livraisons, au prix fort, aux pays les plus solvables. La pandémie continue son œuvre de mort. Et cela favorise l’apparition de variants plus contagieux. Depuis le 2 octobre 2020, jour où l’Afrique du Sud et l’Inde ont demandé la levée des brevets à l’OMC, qui leur a été refusée par Macron et l’Union Européenne, ce sont en moyenne 10000 morts par jour qui sont décédés du Covid 19 ! La levée des brevets, les transferts de technologie ouvriraient la possibilité de monter rapidement des chaînes de production dans de nombreux pays et permettraient de répondre à l’urgence sanitaire.

Scandale financier.
Comme l’ont révélé des militants suisses, Moderna, domicilié dans le paradis fiscal de l’Etat du Delaware aux USA, se fait payer à Bâle en Suisse, les 10,35 milliards de dollars payés par l’Union Européenne pour l’achat de ses vaccins. Un paradis fiscal européen où se pratiquent des taux d’imposition ridiculement bas. C’est une possible infraction aux règles fiscales de l’Union Européenne, alors même que les vaccins sont financés par les deniers publics !

Pas de profit sur la pandémie !
La FSU participe au collectif « Brevets sur les vaccins anti-covid, stop. Réquisition ! », qui regroupe une cinquantaine d’organisations. Il se bat pour la levée des brevets sur les vaccins covid, le transfert des technologies et la réquisition des entreprises de fabrication. Pour développer massivement l’accès aux vaccins pour tous et toutes, partout dans le monde.
Dans ce cadre, la FSU soutient les actions qui auront lieu lors des « journées de la honte » en Europe, les 13-14 octobre lors de la réunion du comité des Adpic de l’OMC, le 30 octobre lors du G20 à Rome, et les 30 novembre et 1er décembre lors du sommet de l’OMC en présence des ministres.

La FSU appelle, dans le cadre du collectif, à se saisir de ces « journées de la honte » pour manifester et signer les pétitions existantes.