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Élections dans les Espé : à la recherche de la démocratie

Suite à la mise en place des ESPE au 1er septembre 2013, les élections au Conseil d’école (CE) de ces dernières se déroulent. Nous tentons un premier bilan qui révèle l’attachement des personnels des Espé à être représentés et notamment par la FSU.

Malgré le flou qui a entouré les listes électorales et le peu de temps pour mener une campagne malgré les très mauvaises conditions, il faut noter une bonne participation des personnels de l’ESPE, mais une participation faible et parfois inexistante dans les autres composantes. Les étudiants et usagers, sans véritable surprise, ont un taux de participation en dessous de 20 %. Il leur était impossible de faire des procurations et les jours choisis étaient parfois les jours de stage !

Dans l’ensemble, les résultats sont plutôt bons pour les listes FSU notamment sur les listes de MCF, personnels Espé et temps partagé, et cela en dépit des multiples difficultés rencontrées, comme les délais courts ou la prise en compte de l’obligation de parité hommes/femmes. La présence de listes intersyndicales et l’émergence de listes locales sans étiquette claire traduit la crainte de la disparition de certains sites notamment pour les personnels Biatss. Les listes étudiantes portées par la FSU avec ou sans l’UNEF ont remporté un réel succès.

Ce relatif succès ne doit pas masquer la permanence de dysfonctionnements qui nous a conduit à dénoncer par un communiqué des procédés d’un autre âge. (Des premières élections dans les ESPE à l’encontre des principes de représentativité, 15 novembre 2013)

Le décret électoral qui impose la parité hommes-femmes dans chaque collège électoral dans un milieu professionnel très féminisé a conduit à une réduction de la représentativité des femmes élues dans les conseils d’école. Notons que la parité se limite aux conseils d’école et ne concerne pas les directeurs des ESPE ni les présidents des CE.

La composition des CE reste un problème majeur. Sur les 30 membres, la moitié sera nommée et l’autre quasi-moitié élue (cela pourra varier de 14 à 16). Dans le cas le plus courant, les élus seront minoritaires et en leur sein les personnels également (10 sièges). Est ainsi réaffirmée la mainmise de l’Etat employeur sur la formation via les recteurs, lesquels étaient déjà en charge de la commission d’élaboration des statuts et de la composition des CE avant les élections des représentants élus.

À la précipitation de la mise en place des ESPE au 1er septembre 2013, s’ajoute donc les ambiguïtés du décret relatif à la composition du Conseil d’école et aux modalités des opérations électorales, autorisant des interprétations parfois contradictoires avec une géométrie (très) variable des corps électoraux par les rectorats.

Pour une meilleure représentation des personnels, il faudrait un changement du décret de composition des CE avec une majorité de personnels élus.100000000000009000000094FEA32D31-13.png